J'avais entendu
Gérald Bronner parler de son livre à la radio et j'avais très envie de le lire car je m'intéresse beaucoup à la question des transfuges de classe, même si, un peu comme lui, je trouve le terme horrible.
Je remercie donc vivement l'équipe de Babelio et les éditions Autrement pour m'avoir offert cette opportunité.
J'ai trouvé cet ouvrage absolument passionnant, surtout la première partie sur le refus du dolorisme.
J'ai aussi trouvé intéressantes les comparaisons avec les oeuvres d'
Annie Ernaux et d'
Edouard Louis.
Enfin, j'ai été très touchée par les deux scènes que l'auteur décrit au moment des résultats du bac (avec la patronne de sa mère et à la pâtisserie).
Je conseille vraiment cet essai à tous ceux qui se posent la question de l'influence de leur origine sociale sur leur vie, ils y trouveront des analyses argumentées et positives car refusant de tomber dans
la honte ou l'apitoiement.
A titre personnel, ce livre m'a intéressée, m'a touchée, et je crois même pouvoir dire qu'il m'a fait du bien (mais ne vous attendez pas à un roman feel good, c'est quand même un ouvrage scientifique avec des passages un peu ardus!)
Enfin, une mention spéciale pour la couverture, qui est très réussie. C'est une excellente idée d'avoir ressorti de vieilles bandes de photos d'identité de l'auteur.