AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782350133928
480 pages
Jean-Claude Gawsewitch (07/02/2013)
3.6/5   20 notes
Résumé :
Helen est une femme meurtrie depuis la mort de son petit garçon de neuf ans renversé par une voiture. Alors qu’elle semble avoir trouvé un certain équilibre grâce à son remariage avec Philip et à l’annonce des noces prochaines de son second fils, Rob, c’est sa fille qui l’inquiète. Lydia qui, de toute sa vie, n’a jamais dit je t’aime à sa mère ni prononcé le mot Maman veut entamer une retraite spirituelle au Sri Lanka, un pays en proie à la guerre civile. Helen est ... >Voir plus
Que lire après A pas de chatVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Une bien jolie histoire.
Je n'ai pas lu le premier livre d'Helen Brown donc j'ai fait la découverte de la vie de l'auteur dans A pas de chat...
Dans ce roman, Helen (l'auteur et narratrice) écrit un douloureux événement concernant cette fois-ci sa maladie mais également sa fille. Son calvaire va être atténué par l'adoption d'un nouveau chat, à fort caractère, tout le contraire du précédent : son nom est Jonah.
Un livre assez bouleversant, pour les personnes qui ont connus des péripéties similaires à celle d'Helen, les lecteurs pourront facilement ressentir les mêmes émotions que celle-ci (le cancer, une relation mère-fille assez compliquée...). de plus, l'auteur a une plume qui fait en sorte de réussir facilement à nous faire rentrer dans sa vie.
Commenter  J’apprécie          101
Ce témoignage fait suite à Cléo et Sam, où l'auteure Helen Brown raconte comment elle a perdu son fils de neuf ans et comment une petite chatte noire les a aidés, elle et son fils, à retrouver goût à la vie.

Dans ce livre, Rob est maintenant adulte et sur le point de se marier, mais l'accent est surtout mis sur sa fille Lydia avec qui Helen entretient une relation assez conflictuelle. Les affrontements verbaux sont rares ; Lydia se coupe de plus en plus de notre monde occidental pour se tourner vers la voie du bouddhisme, au grand dépit de sa famille.

Le début m'a laissée un peu dubitative. Entre l'achat de leur nouvelle maison et sa volonté de diriger la vie de sa fille tout en affirmant la laisser libre de ses choix, j'ai à plusieurs reprises trouvé Helen très centrée sur elle-même. Et quand elle découvre le cancer qui loge en son sein, elle devient même ouvertement agressive. Je l'ai vue utiliser le mot « abrutis » en parlant de son mari et de ses filles, simplement parce qu'elle s'était jusque là cantonnée dans son rôle de mère et femme au foyer. Son mari Philip ne lui a jamais rien interdit, il semble même être d'un soutien inébranlable, et pourtant, la violence des mots et des ressentis est là… La plume de l'auteure est agréable, mais « dérape » par moment comme lorsqu'elle parle de « nichons » ou nous décrit la couleur de ses selles à l'hôpital. Elle tente de le faire passer avec une touche d'humour, mais je voyais plus de ressentiments que d'amusement derrière ses boutades et j'ai commencé à trouver l'ambiance du livre assez lourde. Je pense que développer les problèmes relationnels à l'origine du fait que Lydia l'a toujours appelée par son prénom aurait, par exemple, été beaucoup plus porteur que de nous donner ce genre de détails scatologiques.

L'intérêt de ce témoignage reste pourtant réel. Sa lutte contre la maladie décrit bien les peurs et les attentes des femmes qui doivent se résoudre à la mastectomie, les douleurs physiques de l'opération et de la reconstruction qui suit. Une fois passée la phase « chantage affectif » pour forcer Lydia à obéir à sa volonté, l'expérience de cette femme ayant beaucoup subi – que ce soit dans son premier ou son second roman – devient très enrichissante. On la voit grandir, retenir les leçons, apprécier la vie telle qu'elle l'aurait voulu au lieu de telle qu'elle se l'était plus ou moins imposée. Ses choix de vocabulaire et les thèmes abordés deviennent de plus en plus positifs et constructifs, on voit une réelle évolution, un vrai cheminement moral et mental s'opérer en elle. C'est cet aspect que je préfère donc retenir pour cette lecture. Une chaîne de solidarité et d'amour se met en place, les gens sont là, qu'Helen le demande ou non, et à partir du moment où elle va arrêter de se laisser abattre par les épreuves, la vie va lui sourire de la plus belle des façons.

Le petit chat Jonah qu'elle a adopté sur un coup de tête peu de temps après sa mastectomie lui causera également bien des soucis. Il reflète malheureusement bon nombre des problèmes au coeur des animaleries, des problèmes dont peu de gens sont conscients (usines à chatons, consanguinité, absence de papiers pour prouver une lignée stable dans le corps et dans l'esprit,…). Jonah se comporte souvent comme un despote, il n'a de cesse de vouloir tout diriger, de faire obéir toute la famille. le moindre changement dans son environnement entraîne des réactions cataclysmiques, mais il reste pourtant si attachant ! Il a une chance inouïe d'avoir été recueilli par les Brown, qui ont tenu bon jusqu'au bout, malgré l'épuisement et le découragement. Jonah est loin, très loin, de la calme Cléo, mais il est un membre à part entière de la famille et ils l'assumeront jusqu'au bout. C'est donc aussi une belle leçon de vie à ce niveau : l'adoption d'un animal doit être longuement mûrie et il vaut mieux s'informer avant de sauter le pas. Ce n'est pas un jouet, mais un être vivant, avec des sentiments, qui souffre quand on l'abandonne.

En conclusion, même si j'ai éprouvé quelques difficultés en début de lecture, de par ma différence de caractère et de positionnement avec l'auteure & héroïne de ce roman, je ne me permets nullement de la juger ou de lui faire la morale. Son parcours a été jalonné de terribles épreuves et la voir évoluer du néant vers l'accomplissement constitue une très belle expérience. Entre deux achats compulsifs, une terrible opération, un mariage romantique, l'avenir incertain de l'une de ses filles, un chat infernal, des voyages à l'étranger (j'ai adoré les chapitres situés au Sri-Lanka ; on s'y serait vraiment cru !), une succession de travaux de reconstruction dans sa maison et sur son propre corps, on ne peut qu'applaudir le courage de cette femme qui a su non seulement trouver la force de s'en sortir, mais en plus de s'exposer au regard des autres en relatant tout cela dans un livre édité à travers le monde entier.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00
Quelle belle découverte que ce témoignage! Que d'émotions aussi, du rire, des larmes. Cette lecture m'a énormément touchée. Bien des situations m'ont renvoyées à mon propre vécu. Je suis rassurée car je ne suis pas la seule à considérer mon chat comme un membre de ma famille.

Helen commence son récit en parlant de Cléo et de la difficulté à faire son deuil. Il est vrai que quand un animal a partagé autant de temps avec vous et qu'il vous a aidé à surmonter bien des épreuves, la séparation est des plus éprouvantes. Comme l'auteure, je m'étais juré de ne jamais reprendre un chat et pourtant comme elle j'ai à nouveau craqué. Un beau jour Helen craque donc pour Jonah un siamois. Ce chat se révèle vite intrépide et hors du commun.

Il est très intuitif également, il saura soutenir chaque membre de la famille dès qu'il en aura besoin. Avec ses accès de folie, il fait rire autant qu'il agace ses comparses humains. le coup du ruban du fleuriste m'a bien fait rire parce que Fidji (mon chat) est pareil.

Helen, avec son cancer, pourra compter sur le soutien indéfectible de son félin. Il l'aide aussi dans les passes compliquées avec ses filles. Il saura d'ailleurs tisser un lien spécial avec chacun des membres de la famille Brown. Il est paisible quand Lydia médite, il observe le bon déroulement des révisions de Katharine et il adore jouer à la canne à pêche dès le réveil.

La plume d'Helen Brown est très agréable à lire. Il transparaît énormément quand elle parle de Cléo et Jonah. On sent combien ils lui sont précieux. Ca m'a énormément touchée. J'aime aussi l'évolution de l'auteure face à tous les évènements auxquels elle est confrontée (son cncer, sa fille Lydia). Son voyage au Sri Lanka est très significatif, il lui a permis d'ouvrir son esprit et de mieux comprendre le choix spirituel de sa fille.

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture. C'est un véritable coup de coeur. J'ai eu beaucoup de mal à refermer le livre tellement je me suis attachée à toutes ces personnes. Je me suis déjà procurer Cléo et Sam que je compte lire rapidement.

Je vous laisse apprécier le reportage de 30 millions d'amis sur Helen Brown où on découvre le fameux Jonah.

http://www.youtube.com/watch?v=tiS3-AktkTc



Un grand merci à Babelio et son opération Masse critique ainsi qu'aux éditions Jean-Claude Gawsewitch pour cette magnifique découverte.
Lien : http://gaelloubooks.canalblo..
Commenter  J’apprécie          10
je dois dire que je suis agréablement surprise pas ce livre
- tout d'abord on parle de la maladie et de la mort thème assez parlant pour chacun d'entre nous on y aborde aussi les sujet d'une remission on est parfois aussi peinée car Helen est un personnage attachant
- deuxièmement l'achat d'un animal qu'on ne fait pas sans reflechir et oui !!!
troisièmement on y aborde les relations mères filles qui peuvent parfois être très complexe .
sinon c'est un très bon livre ou on passe par de belle émotion on s'attache à tous les personnages même notre petit fou de jonah qui comme on peut le voir tout le long de l'histoire aide comme il peut une famille dans le besoin .
je recommande ce livre

Commenter  J’apprécie          10
Contenu passionnant, drôle. C'est un livre qui "booste" le moral... Mais l'écriture n'est pas très fluide.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Chaque seconde, même colorée de tristesse, possède le potentiel d'être plus riche que la précédente.
Pour l'accepter, il faut la conscience et la confiance; avoir assez de sagesse pour prendre du recul afin de laisser la possibilité à la nouveauté de se déployer. Éviter de devenir un fantôme affamé qui regrette le passé et voudrait déjà être dans le futur.
Commenter  J’apprécie          10
Ne jugez ni les chats , ni les filles ...si vous pouvez l'éviter
Commenter  J’apprécie          00

Video de Helen Brown (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Helen Brown
Interview de Helen Brown, The Circle (Channel 10) (en anglais)
autres livres classés : cancerVoir plus


Lecteurs (62) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1722 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}