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EAN : 9780063054974
345 pages
Balzer & Bray/Harperteen (08/03/2022)
4.53/5   77 notes
Résumé :
Jamie vit reclus dans le chalet qu’il a un jour partagé avec sa mère. Depuis que la quasi totalité de l’humanité a été rasée de la surface du globe par un virus, il l’a bien compris : la solitude est sa seule chance de survie. Mais lorsque Andrew débarque sur son perron, blessé, misérable et visiblement suicidaire, une autre vérité fait surface : il est incapable d’appuyer sur la détente. Pourquoi lui fait-il si spontanément confiance ?
Lorsque le danger les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne sais plus du tout où j'ai vu passer ce livre, mais en toute franchise quand j'ai vu : Post A, Virus, et romance queer je voulais absolument le lire !
De quoi ça parle ? «Jamie vit reclus dans le chalet qu'il a un jour partagé avec sa mère. Depuis que la quasi-totalité de l'humanité a été rasée de la surface du globe par un virus, il l'a bien compris : la solitude est sa seule chance de survie. Mais lorsque Andrew débarque sur son perron, blessé, misérable et visiblement suicidaire, une autre vérité fait surface : il est incapable d'appuyer sur la détente. Pourquoi lui fait-il si spontanément confiance ?
Lorsque le danger les force à prendre la route, Jamie se méfie avant tout des survivants désespérés (et des fusils). Mais petit à petit, sa suspicion change de camp. Les incohérences dans le récit du passé d'Andrew se multiplient. Jamie a-t-il bien fait de renoncer à son isolement ? Quel secret cache Andrew ? Doit-il se fier à son instinct ou à ses sentiments ?»

Alors là je ne vais pas y aller par 4 chemins ce livre est une pépite ! Il est tout simplement magnifique, quand tu le commence tu ne peux plus le lâcher et en même temps tu ne veux absolument pas arriver à la fin et devoir quitter Jamie et Andrew !
Déjà c'est magnifiquement bien écrit, l'auteur nous offre un récit en alternance de point de vue, on passe de Jamie à Andrew avec une belle fluidité, de la cohérence et un attachement terrible à ces 2 personnages qui nous touchent en plein coeur !
Je n'arriverai sûrement pas à vous expliquer toutes les émotions qui m'ont traversées pendant ma lecture. C'était beau, flippant parfois, doux, drôle et tellement réaliste ! Je l'ai vraiment terminé avec un gros pincement au coeur ☹
On suit Jamie et Andrew, ils ont tout perdu pendant l'épidémie de la supergrippe. Aujourd'hui ils vivent seul, Jamie dans son chalet et Andrew sur la route … Andrew blessé entre dans le chalet de Jamie qu'il pensait abandonné ! Et voilà … Jamie est incapable de le tuer, alors il prend soin de lui et d'âmes solitaires ils deviennent un duo inséparable. Quand un groupe de survivants les menace ils décident de prendre la route … Tous les deux, du haut de leurs 17 ans ils vont affronter le monde écroulé ! Comment survivre, comment imaginer l'avenir et comprendre les sentiments qui nous animent, nous changent …
La romance n'est pas le centre du livre, ça va doucement, parfois tu as envie de leur crier mais merde les gars ouvrez les yeux et embrassez-vous bordel de m**de :D
Je ne veux pas trop en dire pour ne pas vous gâcher la découverte de tout ces beaux moments.
Je dirais que cette histoire se situe entre alerte ou le fléau pour le virus et la rapidité de propagation, Walking Dead pour l'ambiance, le monde post a et les groupes de survivants parfois bien flippants et Heartstopper … Ok comme ça ça parait improbable et pourtant ça fonctionne à merveille !
Je précise que c'est un roman young adult pour ceux qui n'aiment pas ce genre … Mais comme vous l'aurez compris je vous le conseille à 200%. Mon coeur a battu la chamade tout le long de ma lecture, j'ai souri niaisement et à la fin j'avais les yeux dans l'eau
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Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman post-apocalyptique aussi bon ! Ce qu'il nous reste d'Erik J. Brown publié chez @naos_jeunesse est un vrai coup de coeur.

Je l'ai lu d'une traite et franchement j'aurais adoré rester encore un peu avec Jamie et Andrew !

J'aime beaucoup les récits post-apocalyptiques et les dystopies car j'aime toutes les critiques sociétales qu'il y a derrière et là je n'ai pas été déçue !

Il y a certes des références au Covid mais c'est vraiment léger et c'est surtout des éléments pour contextualiser cette “supergrippe” et pour expliquer les choix politiques qui ont été réalisés et comment les autorités n'ont pas su tirer de leçons du passé.

Au contraire d'U4 (qui est une de mes séries post-apocalyptiques préférées) par exemple, le virus n'épargne aucune classe d'âge et il n'y a pas de vaccin ; les personnages n'ont qu'un seul désir : celui de survivre. Et ce qui leur pose problème, c'est surtout survivre face aux autres car même en cas de pandémie, le racket et la violence existent toujours.

Leur road-trip m'a beaucoup plu car il y avait de l'action mais aussi des moments plus calmes où on pouvait voir l'évolution de leur relation.
Leur voyage permet aussi de s'interroger sur les différents modèles de société avec leurs avantages et leurs inconvénients. le message sur le pardon est également très intéressant et m'a beaucoup touchée.

Andrew et Jamie ne sont pas des superhéros, ce sont juste deux adolescents qui ont perdu leur famille et qui se débrouillent comme ils peuvent. Ils évoluent beaucoup au cours du roman et chacun va se redécouvrir grâce à la présence de l'autre.

J'ai adoré l'humour des deux personnages ! Je n'avais pas toutes les références mais grâce à Internet, j'ai pu trouver des images et des situations très amusantes. J'ai aimé l'idée que même la fin du monde ne fasse pas perdre leur humour à ces adolescents.

La fin est laissée à la libre appréciation. D'habitude, j'ai du mal avec cette situation mais là j'ai adoré ! le tome 2 est sorti en anglais, j'espère qu'il sera bientôt traduit en français !
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Un livre qu'on ouvre et qu'on ne referme pas avant de l'avoir fini, le coeur tout plein.

A bien des égards, il m'a fait pensé à un épisode en particulier de The Last Of Us, pour celleux qui auront la référence.
D'ailleurs c'est cette série qui m'a donné envie de découvrir des bouquins postapo, et "Ce qu'il nous reste" est le premier élu.

Car c'est bien ce dont il s'agit : un roman post-apocalyptique. Une catastrophe sanitaire a décimé la majeure partie du monde et donc des États Unis, en quelques mois.

Quelques survivants font ce qu'ils peuvent face à cette nouvelle manière d'exister. Parmi eux, Andrew et Jamison, deux ado dont les chemins se croisent alors que le premier s'est blessé dans un piège à ours et l'autre qui accepte d'ouvrir la porte de sa maison pour le soigner.

Andrew est gay, la solitude lui pèse et déjà les touchers très médicaux de Jamison lui retournent le ventre. Mais il est pas débile Andrew, il sait qu'avoir un crush sur un mec hétéro avec qui il va passer quelques semaines c'est risqué pour la santé mentale. Alors au placard ces sentiments, et on va bien camoufler tout ça derrière un humour caustique très sympa pour le lecteur.

Mais c'est sans imaginer que Jamie pourrait bien, lui aussi, se laisser surprendre par des sentiments inconnus jusqu'alors. Son cheminement et sa réflexion sur sa bisexualité sont très bien amenés et l'auteur n'en fait pas tout un plat : Jamie se rend compte qu'il est attiré par Andrew et voilà, fin de l'histoire, de toute façon qui pourrait le juger ou le renier maintenant que tous les réacs sont morts ? Ou peut être pas en fait...

La romance est bien présente mais tout le livre repose sur les quêtes des personnages et leurs rencontres plus ou moins fortuites avec d'autres survivants.
J'ai trouvé le récit vraiment très bien construit, il avance, ne s'arrête pas sur des détails contemplatifs qui pourraient alourdir la lecture.
Les personnages ne sont ni bénis ni maudits, il leur arrive des petites crasses pénibles qui rendent le tout vraiment crédible et qui nous donnent à chaque fois envie de decouvrir comment ils vont régler la situation.

Et un dernier mot sur la romance : quel plaisir de lire un roman queer écrit par un homme queer, vraiment ça change tout !

En bref, un coup de coeur, et comme dirait Andrew, bordel ça fait du bien !
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Coup de coeur !💚

Juste Wow ! Pépite de chez pépite !

Petit renard a décidé de se replonger à nouveau dans un univers apocalyptique, mais sans zombie car bon… après Walking Dead il a abandonné.

Contexte: La population mondiale a été majoritairement ravagée par la megagrippe. Andrew rencontre Jamison alors qu'il est blessé à cause d'un piège à ours. Jamie décide de le soigner malgré sa méfiance, et de l'héberger le temps de sa convalescence. Sans le savoir, ils vont vivre une aventure ensemble, construire une amitié solide alors qu'autour le monde part en vrille. Puis, petit à petit, un slow burn amoureux s'installe entre eux.

Comment dire ? Magnifique ! Ce roman est beau malgré les évènements lourds que traverse les personnages. Je n'ai pas de défauts à lui trouver. Jamie et Andrew sont les points forts de cette histoire, et on les suit dans leurs aventures qui les amènent plus loin à chaque pas. Ils sont humains, touchants, marrants. Oui, car l'humour d'Andrew m'a fait hurler de rire.

La confiance qu'ils se donnent est puissante, quitte à mourir l'un pour l'autre. J'adore comment leur relation progresse au fil des mois. Et je suis passée par tellement d'émotions en lisant ce livre. La colère, la peur, le rire, la tristesse, j'en ai tremblé même à des moments ! Les protagonistes portent réellement l'histoire pour notre grand plaisir.

Ce roman représente à mes yeux, une lueur d'espoir dans un monde en perdition. Une petite lumière qui se rallume au centre d'un plexus blessé. Un sourire perdu qu'on retrouve quand quelqu'un nous tend la main.

Une magnifique découverte !
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Alerte petite pépite !

Vous prenez ʟᴇ ғʟéᴀᴜ de Stephen King (sans le surnaturel) une touche de ᴡᴀʟᴋɪɴɢ ᴅᴇᴀᴅ (sans les zombies) et vous ajoutez une belle dose de ᴀʀɪsᴛᴏᴛᴇ ᴇᴛ ᴅᴀɴᴛᴇ ᴅéᴄᴏᴜᴠʀᴇɴᴛ ʟᴇs sᴇᴄʀᴇᴛs ᴅᴇ ʟ'ᴜɴɪᴠᴇʀs et vous aurez la base de Ce qu'il nous reste.
Une histoire prenante, touchante, effrayante et très addictive qui nous emmène sur les routes américains aux cotés de Andrew et Jamie, deux garçons de 16 ans, se retrouvant plongés dans l'horreur. En effet, ils font partie des 0,01 % de la population survivante d'une méga grippe.

➖Comment survivre ?
➖Comment gérer la solitude ?
➖Peut-on faire confiance ?
➖Comment gérer la culpabilité de certains actes commis dans ces conditions extrêmes ?

En alternant les chapitres, nous découvrons deux personnages très attachants avec lesquels j'ai été en totale empathie.
La plume est hyper immersive au point que j'ai voyagé, tremblé, aimé, espéré et ri à leurs côtés.
Andrews et son humour grinçant, Jamie et sa droiture.
Leur relation se développe avec justesse et l'auteur évite les dramas inutiles.

Ce qu'il nous reste propose une réflexion sur notre monde avec un équilibre parfait entre la noirceur, la solitude, le désespoir, la résilience, l'amitié, l'amour et l'humour.

Un très beau moment de lecture et un pincement au coeur en quittant Andrew et Jamie.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
-Fais demi-tour comme tu peux, reprend-il. Je la ramasserai [la béquille] et te la lancerai quand tu seras plus loin.
J'ai une envie quasi irrépressible de lâcher un soupir exaspéré et de le traiter de connard.
Mais le connard est armé, alors je me retiens. Même après la fin du monde, les connards ont toujours une longueur d'avance.
Faut dire que je ne cours pas très vite, là. Haha.
Bordel, l'apocalypse m'a pas passé le goût des blagues foireuses.
Je tourne mon pied comme si je commençais une putain de danse des canards. C'est la danse des canards, qui en sortant de la mare, se font flinguer au fusil, coin-coin pan pan.
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-On ferait peut-être bien de quitter la route dans pas longtemps pour trouver un abri, déclare Jamie en jetant un œil aux nuages. Il manquerait plus qu'on se fasse foudroyer.
-Oh, allez. Maintenant qu'on n'a plus de loto, c'est le seul jeu de hasard qu'il nous reste.
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Il faut faire confiance aux gens, de temps en temps. Tu pourrais être surpris par la bonté que renferme le monde.
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I could listen to his laugh until the day I die and never get sick of it.
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- (...) C'est horrible ce qu'il s'est passé. Mais ça ne fait pas de toi quelqu'un d'horrible.
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Vidéo de Erik J. Brown
Une longue discussion autour du roman "Ce qu'il nous reste" ("All that’s left in the world") de Erik J. Brown, par la Garde de Nuit.
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