Coordinated Endeavor, vaisseau spatial ou deux astronautes sont seuls au monde, seuls au bout du monde, envoyés par leurs nations respectives pour une mission de sauvetage, en route vers Titan pour un dernier espoir.
Peut-être pas si seuls que ça en fin de compte.
Difficile de parler de ce roman sans divulgâcher, alors que la quatrième de couverture n'en dévoile pas trop, ce roman vous plonge dans un tourbillon d'émotions, de solitude, de désespoir, de regrets, de résignation, de sacrifices, de souvenirs, mais aussi de révolte, d'espoir, d'intelligence, de fraternité et d'amour.
Une nuit infinie c'est seulement Ambrose et Kodiak et à la fois, tellement d'autres choses, plus profondes, si sombres.
Bien sûr, et c'est mon petit regret, j'aurais préféré que les deux héros soient un peu plus âgés que leurs 17 ans, leurs réactions ne m'ont pas parues toujours en accord avec leur âge, même si leur éducation militaire ou solitaire semble être la raison de ces réactions un peu trop mâtures par moment.
Mais c'est un détail, j'ai été embarquée par cette odyssée, par ce huis-clos (quoique...) de la voie lactée, par ces rebondissements, par ce suspens, par la plume de l'auteur, la façon dont le roman est construit, avec ce préambule et ces six parties, et ce décompte, glaçant...
Bref, un gros coup de coeur que ce roman, je remercie d'ailleurs NetGalley et les éditions Rivka pour ce service presse.
D'ailleurs, l'auteur a écrit une suite, ou un début, The brightness between us, que j'espère très fort que la maison d'édition traduise, je serais au rendez-vous sans aucun doute si c'est le cas.