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sur 930 notes
Dans "Martians Go Home", Brown utilise le prétexte de martiens espiègles et télépathes pour moquer avec beaucoup d'humour - mais aussi de justesse - nos conventions sociales.

On rit, mais on réfléchit aussi au sens des mots que nous prononçons au quotidien - parfois machinalement - ou à nos attitudes envers les autres.

Bref Martians Go Home est une remise en perspective - drôle et sans prétention - de la nature même de nos relations sociales.

A lire sans hésiter.
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J'ai découvert Fredric Brown par une copie d'occasion de Martiens, go home ! achetée en 84 ou 85. Depuis, j'ai tout lu... enfin tout ce qui est disponible en français. Mais je n'avais jamais relu ce roman. Pourtant, je m'en été fait la promesse.

Trouver une édition dont j'ignorais l'existence fut l'occasion de relire cet excellent roman.... et les trois nouvelles qui l'accompagnent.

Avant de le relire, j'ai lu — survoler serait plus exact — quelques critiques. Dans l'une d'entre elles, le lecteur se plaignait du peu de dialogue entre Martiens et Humains. Pourquoi pas ! Mais quand Brown a clairement établi que le plus gros des échanges entre Martiens et Humains se limite à « Ta gu***, Toto ! » réplique favorite des dits Martiens. Je pense que ça aurait été très vite saoulant.

En effet, l'auteur a eu la bonne idée de centrer son roman sur la difficulté de vivre quand il y a toujours autour de vous quelqu'un pour dire la vérité ou, a minima, foutre la pagaille. Que faites vous si un martien perché sur votre épaule — ou votre tête — s'ingénie à expliquer que vous êtes en train de lui mentir ? Comment passer une lune de miel de rêve si un Martien vous accompagne dans la chambre nuptiale ? Comment chasser tranquillement quand les perturbateurs partent en courant vers vos proies pour les perturber ?

Mais quand quelques personnes s'attellent au problème, elles finissent par le résoudre...

Bref ! Un excellent roman de science-fiction bourré d'humour.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Un challenge de lecture où Fredric Brown est un des auteurs du mois. 

Le besoin d'un roman de science-fiction pour valider un bonus rémunérateur ! 

Et hop, ce roman a été exhumé des tréfonds de ma liseuse ... et je m'en suis régalée, bien que ce ne soit pas mon style favori ! 

Alors que l'inspiration fait toujours défaut à Luke Devereaux même installé loin de tout dans la cabane prêtée par un ami au fin fond de la vallée de Coachella, en plein désert, il se retrouve face à un martien.

Un martien facétieux qui plus est, qui se moque de lui, de son inaptitude à jeter des mots sur la page blanche, à être incapable de produire un énième roman de science-fiction alors qu'il a déjà consommé la presque totalité de l'avance consentie par son éditeur ...

 Sauf que ce martien n'est pas le seul. Ils sont plus d'un milliard à s'être transportés sur la Terre de 1964 où ils passent leur temps à dénoncer les travers des humains, montrer du doigt vert voleurs et menteurs et à semer la panique au point où plus personne ne sort de chez-soi et où les économies s'effondrent.

Je n'en dirai pas davantage, ce roman savoureux et très drôle mérite des lecteurs supplémentaires et la deuxième partie du roman est très bien menée ! 

Un auteur que je découvre mais dont je vais chercher d'autres de ces romans, car,  outre la science fiction, il a également produit des polars ...

A suivre donc ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Mars 1964 : partout dans le monde c'est le même scénario, un milliard de petits bonhommes verts, ainsi décrits, envahissent soudainement la Terre : « … acariâtres, arrogants, atrabilaires, barbares, bourrus, contrariants, corrosifs, déplaisants, diaboliques, effrontés, exaspérants, exécrables, féroces, fripons, glapissants, grincheux, grossiers, haïssables, hargneux, hostiles, injurieux, impudents, irascibles, jacasseurs, korriganesques. Ils étaient lassants, malfaisants, malhonnêtes, maussades, nuisibles, odieux, offensants, perfides, pernicieux, pervers, querelleurs, railleurs, revêches, ricanants, sarcastiques, truculents, ubiquistes, ulcérants, vexatoires, wisigothiques, xénophobes et zélés à la tâche de faire vaciller la raison de quiconque entrait en leur contact. » Nul ne peut échapper à leur présence nuisible ainsi qu'à leur propension à dévoiler les secrets et les mensonges de tout un chacun, et du fait des conséquences que cela va rapidement entraîner sur les sphères de l'activité humaine et la santé mentale des individus (en particulier celle du personnage principal, Luke Devereaux, qui se sent responsable de leur présence sur Terre), c'est bientôt toute la société qui s'effondre…! Publié dans les années cinquante, je m'attendais à un texte un peu daté, mais bien qu'il soit indiscutablement ancré dans l'époque où il a été écrit, il reste très actuel dans les thèmes qu'il aborde et un formidable reflet tant de nos sociétés de consommation que de l'individualisme lorsqu'il prévaut. Incitée à le lire dans le contexte d'un challenge de lecture, je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur pour ce roman au style franchement désopilant, et qui s'avère bien plus profond qu'il n'y parait de prime abord. Une belle surprise.
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Luke Devereaux s'est réfugié dans une cabane en plein désert : il cherche l'inspiration pour son prochain roman de science-fiction… Quand on frappe à la porte… C'est un petit homme vert, franchement agaçant, qui arrive tout droit de la planète voisine. Tout comme un milliard de ses congénères !!! Et cette arrivée va avoir de lourdes conséquences, sur Luke, et sur le reste de la planète…
Ayant lu il y a un certain temps déjà « Fantômes et farfafouilles » du même auteur, il était temps, à mon avis, de me pencher sur « Martiens, go home ! ». Je suis très partagée sur ce que j'y ai trouvé (ou pas) : en effet, si l'humour est très présent dans ce roman, il est nettement moins percutant que dans les nouvelles, et a priori, vieillit aussi moins bien. Là où j'avais été horrifiée, surprise par les chutes, précédemment, je ne l'ai pas été cette fois-ci… Si l'idée est excellente, l''intrigue tourne un peu en rond, la présence des Martiens est vraiment drôle mais ne trouve pas vraiment de résolution : ils sont là, et hop, ils n'y sont plus. Ça « couime », en fait ! Bref, l'avantage, c'est au moins de retrouver la dénonciation des petits et grands défauts de l'être humain, de montrer du doigt la situation du monde des années 50/60, et de mettre un tacle à certains points précis, comme la médecine, la religion et autres politiques…
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Le début du livre est plutôt lourd, mal écrit mais suffisamment bien amené pour accrocher « encore un peu ». Et finalement on est intrigués de la torture qui prend forme dans ce bocal que crée l'auteur.

C'est une science-fiction drôle, avec des méchants agaçants et des anti-héros inutiles. Un bon divertissement qui mérite d'aller au bout pour en connaître l'issue.
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Bon. Une supposition. Vous êtes chez vous, là, en train de vous laver les dents, ou les pieds, ou autre chose, (votre vie privée ne me regarde pas) ou alors vous ne vous lavez pas et vous faites n'importe quoi d'autre, de préférence le n'importe quoi que vous faites dans ce cas précis, voilà qu'on sonne à la porte : c'est un petit bonhomme vert qui vous apostrophe en ces termes avec une politesse, disons, euh, familière :
« Salut, Toto, c'est bien la Terre ici ?
Avouez que ça surprend. D'abord vous essayez de raisonner : « ça ne peut pas être à cause des quatre whiskies que je viens de boire, d'habitude le clignotant ne s'allume qu'au septième. le rail de coke, peut-être ? Non le vendeur m'a certifié que c'était de la bonne, brevetée SGDG. Bon ça doit être une hallucination. Je vais peut-être m'étendre un peu ». Mais même étendu, l'apparition est là, et elle y reste. Comme on n'est pas à Lourdes et que la « chose » ne ressemble aucunement (même de loin) à la Vierge Marie, il faut bien se rendre à l'évidence : Les Martiens ont débarqué !
Eh bien, c'est exactement ce qui est arrivé à Luke Devereaux. C'est un auteur de science-fiction (comme l'auteur de ce bouquin, le hasard fait bien les choses) à qui cette aventure arrive dans les termes-mêmes où je les ai énoncés.
Autant vous dire que c'est le début de la grande aventure ! Une aventure dont vous préfèreriez ne pas être le héros (ou l'héroïne, si vous êtes une dame ou une jeune fille). Parce que les Martiens dont il est question, c'est pas E.T., c'est pas non plus les extraterrestres de « Rencontres du troisième type ». Pensez, ç'aurait été le paradis ! Ceux-là, outre le fait qu'ils sont un milliard (anecdotique, mais quand même !), ils sont grandes gueules comme c'est pas possible, braillards, mal embouchés, aussi doués pour vous casser ces petites choses qu'on appelle des pieds que pour claironner à la Terre entière vos secrets les plus intimes, à croire que chez eux, la discrétion, le respect, la pudeur sont des défauts, peut-être même des gros mots !
La question, dont le caractère urgent et comminatoire n'échappe à personne, est :
« Bon sang de *** (***représentant tous les jurons possibles et imaginables que vous pourrez caser dans cet espace). COMMENT FAIT-ON POUR S'EN DEBARRASSER ? »
Pour le savoir, il faut lire ce livre complètement loufdingue. Fredric Brown est (avec Robert Sheckley) la caution la plus éminente pour la science-fiction humoristique. Sa spécialité, c'est plutôt les histoires courte, parfois très courtes, avec une chute aussi irrésistible qu'inattendue. Mais parfois il écrit des romans, alors là, je vous dis pas, (je parle comme mes garçons) que du bonheur : entre autres deux chefs-d'oeuvre : « L'Univers en folie » (1949) et ce roman-ci « Martiens, go home » (1955).
Pour ne pas mourir idiot, je vous dirais bien, lisez Camus ou Saint-Exupéry
Mais pour ne pas mourir triste, je vous dis sans hésitation lisez Fredric Brown (dans la famille Brown, il est bien plus drôle que son homonyme Dan !)
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"Mais que fait ce livre dans ma PAL ??" Voilà la question que je me suis posée il y a 2 jours. Ce bouquin, je l'ai acheté voici 2 ans et bien-sûr je l'avais complètement oublié. A chaque achat, la nouvelle acquisition vient se placer en dernier dans ma PAL après avoir été "étiquetée" au moyen d'un Post-it sur lequel je précise la date d'acquisition, celle de prévision de lecture et la note moyenne Babelio.
Je me demande encore pourquoi je l'ai acheté car il ne faut que quelques secondes pour s'apercevoir qu'il est davantage destiné à un lecteur adolescent ; en effet il est plutôt bien fait pour inciter un "petit jeune" à la lecture.
Au final, c'est vrai qu'il "ne casse pas des briques" mais il peut délasser le lecteur qui sort d'un roman un peu compliqué. J'ai apprécié le ton humoristique, l'histoire légère et distrayante. Une journée suffit pour le lire.
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En choisissant ce livre dans mes étagères je m'attendais à y trouver de l'humour et m'apprêtais à passer un bon moment. Or au début, ça a été tout le contraire. J'ai trouvé la rencontre entre Luke, l'écrivain isolé dans une cabane dans le désert, et le martien, plutôt lourdingue. En effet, le petit homme vert a un langage familier, et se montre désagréable et méprisant envers ce représentant de l'espèce humaine qu'il considère comme une race inférieure. J'ai trouvé les vannes faciles et pas drôles. Bien sûr j'ai espéré que ça allait changer !

Alors oui, j'ai rapidement changé d'avis. Bon, l'humour j'ai continué de le trouver un peu vieillot mais il ne faut pas perdre de vue que ce roman a été écrit dans les années 50 ! Par contre, les situations avec ces emmerdeurs de martiens m'ont plutôt réjouie !!
Salut Toto ! Salut Chouquette ! C'est comme ça qu'ils interpellent les humains. Ils sont facétieux et malveillants et mettent le monde en déroute totale. On dirait des sales gosses, capricieux et qui se mêlent de tout !

Il y a quelque chose de totalement absurde dans cette histoire, mais c'est jubilatoire et on en vient à se demander s'il est possible que tout le monde soit fou sauf un seul homme, qui lui, est considéré comme un fou…
En tout cas ce roman raille l'humanité et nos petits travers, et c'est un vrai plaisir.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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