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Ah Jack , mon ami Jack ! Mais qu'est ce qui t'arrive ? Alors que tu étais bien parti pour refaire ta vie aux Etats-Unis, tu te fais refouler comme un malpropre aux services de douanes !! Franchement, j'étais comme toi, j'y croyais à cette nouvelle vie qui s'offrait à toi, même si je pense que Galway sans toi, ce n'est plus tout à fait Galway…
Mais après, tu as encore fait plus fort que d'habitude…C'est qui ce gars bizarre que tu croises régulièrement dans cette nouvelle aventure ? Une personne machiavélique, certes, mais est-ce que tu ne lui prête pas un peu trop de pouvoirs ? Remarque, ton sens de la réalité est peut-être légèrement émoussé au vu de ce que à quoi tu carbures…Car il faut le dire, tu es quand même le roi de l'addiction, mais je pense (sans vouloir te donner des conseils, car il y a suffisamment de personnes qui le font déjà plus ou moins bien) que tu aurais intérêt à lever le pied et à mettre la pédale douce….Et même ton fournisseur attitré ne dira pas le contraire, n'est-ce pas Stewart ? Et puis, pense un peu à ton amie ( si si, j'insiste, c'est ton amie, même si quand vous êtes ensemble, vos rapports ressemblent plus à des chamailleries genre entre chiens et chats ) Ridge, car sous ses airs de bravache, elle a autant besoin de toi que toi d'elle…
Bref, un épisode qui détonne un peu avec les précédents, même si je l'ai lu avec beaucoup de plaisir, car décidément, Jack Taylor j'adore !!




Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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Avant tout l'ambiance de l'Irlande si bien restituée, de Galway, de ses pubs, de ses rues et de leur dédale qui conduit presque toujours vers l'eau, la mer, la rivière ou le canal.

Et puis, l'écriture, dense et savoureuse, des dialogues qui tombent comme des massues ou, quelquefois, comme des hosties qui voletteraient parmi les flocons de neige, pour engloutir doucement le mal de ce Démon qui génère pas mal de désespoir chez ce pauvre Jack Taylor.

Alors, l'histoire... elle importe peu, étant le prétexte au déploiement de la verve noire d'un auteur capable d'envelopper son lecteur dans un bain de fantastique, de maléfices divers, de xanax, Guiness et Jameson. On a quand même des étudiants assassinés, une fillette trisomique persécutée, un brave curé suicidé, une flic tabassée, donc une belle ambiance sombre comme sait les développer Ken Bruen.

Et puis, bien sûr, des références à la pelle, surtout musicales et cinématographiques, littéraires bien entendu, avec du gaélique presque toujours traduit, et même un peu de Maggie Thatcher.

Alors seulement trois étoiles car Ken n'a pas complètement dénoué tous les noeuds qu'il s'est appliqué à confectionner au fil de cette trame démoniaque et sa conclusion, gentiment diabolique, n'est pas l'apothéose attendue, même si elle aboutit à un dernier bon trait d'humour.
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Si je vous disais « ce billet a été difficile à rédiger », je ne suis pas sûre que vous me croiriez, car il est le neuvième que je consacre à cet auteur. Pourtant, je maîtrise un peu moins la saga Jack Taylor, que j'ai pris en cours de route avec En ce sanctuaire de Ken Bruen. même si j'ai l'impression, après avoir lu ce tome, de côtoyer le héros depuis toujours.
J'ai bien dit « héros », car je n'ai pas envie de me lancer dans une classification héros/antihéros. Entre En ce santuaire, qui marquait un début de rédemption, et Headstone, que je lis en VO, Jack Taylor vit presque une parenthèse qui n'a rien d'enchantée, face à un adversaire qui tient plus du fantastique que du policier. le démon, ou l'incarnation du mal tel que la religion catholique se le représente, et les crimes sont accomplis dans ce volume sont quasiment insoutenables, par leur violence, leur gratuité aussi. Tout aussi insoutenable est le manque de justice – voir l'impunité dont certains sont les bénéficiaires, pendant que leurs victimes n'ont parfois même plus leurs yeux pour pleurer. Autant vous dire que pour lire ce texte, il faut avoir les nerfs bien accrochés, même si l'humour est largement présent.
S'en est presque étonnant, car Jack Taylor n'est ni Porter ni Brant. Cette manière d'affronter l'ennemi avec dérision serait-elle dû à l'abus de Xanax, ou à la nécessité de lutter contre ses propres démons ? Il le fait en tout cas de manière très expéditive, au point que l'on peut se demander s'il a rêvé ses actes ou s'il les a réellement accomplis. Dans cette Irlande qui n'est plus celle de sa jeunesse (heureusement, par certains aspects) et qui n'est pas pour autant sortie de la crise, Jack se remémore sans nostalgie ses pires enquêtes, qui ont façonné et meurtri l'homme qu'il est aujourd'hui. Ces souvenirs ne l'incitent pas vraiment à diminuer sa consommation de ses trois meilleurs amis. Quant au dénouement, il n'est pas franchement rassurant et annonce le chaos de Headstone.
Fan de Ken Bruen ? Définitivement !
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Jack Taylor est de retour, entouré de ses meilleurs amis, Xanax, Jameson et Guiness. de retour, parce qu'il a bien failli s'envoler pour les États-Unis avant d'être refoulé à la douane. C'est d'ailleurs à la sortie de l'aéroport qu'il a croisé un drôle de type, allemand ou français, un certain K., qui semblait connaître beaucoup de choses sur lui et qui lui a proprement filé la chair de poule. Et lorsqu'une banale enquête sur une disparition le confronte à des meurtres qui ressemblent à des rituels sataniques et qu'il se met à croiser de nouveau le ténébreux K., Jack se demande s'il n'est pas en train de combattre le diable lui-même.

C'est un volet à part des enquêtes de Jack Taylor que nous livre ici Ken Bruen. La crise existentielle que traverse le héros depuis maintenant huit romans passe un cap pour devenir une véritable crise spirituelle et religieuse. Et, plus encore que dans les romans précédents, l'enquête passe au second plan pour laisser le devant de la scène à cet affrontement entre Taylor et K., à moins que ce ne soit tout simplement entre Taylor et lui-même. Fermement décidé à combattre le Mal, le privé de Galway est aussi ouvert à toute tentation. Constamment sous les effets conjugués du Xanax (censé aider à lutter contre le delirium tremens et faciliter le sevrage alcoolique) et du whisky, Jack Taylor n'a pas envie de vendre son âme au diable mais ne crache pas non plus sur une location temporaire.
Dès lors, on flotte dans une ambiance qui flirte avec ce qui pourrait être du fantastique, avec cet étrange K. qui change de forme et semble omniscient, ou bien, tout simplement, les manifestations cliniques de la folie qui gagne Taylor. Et si cette série de romans est avant tout connue pour sa noirceur, ce volet, s'il n'est pas forcément rose, laisse une plus grande part à l'humour, le héros doutant lui-même de ce à quoi il est confronté et se laissant aller plus encore que de coutume à l'autodérision.

Le démon sonne donc comme une sorte d'intermède baroque dans les aventures de Jack Taylor. L'occasion pour Bruen de pousser encore un peu l'introspection de son héros d'une manière plus légère et de continuer à décrire une Irlande qui s'enfonce encore un peu plus dans la crise. Et si d'ailleurs le diable, ce K. qui sniffe de la coke avec des putes d'Europe de l'Est dans des hôtels de luxe, n'était finalement qu'une des manifestations de cette crise ?

« En sortant, j'ai lancé à la sentinelle solitaire :
-Dieu vous garde !
Sans décoller les yeux de sa pinte, il m'a répondu :
-Dieu s'est tiré dans un paradis fiscal, comme tous ces pourris d'arnaqueurs… »

En fin de compte, Jack Taylor continue à courir après une Irlande qui a disparu au moment du miracle économique des années 1990 et que la crise ne fera pas ressurgir. Vestige d'un temps révolu, il ne cherche même plus une place dans ce nouveau pays dans lequel il n'arrive pas à se reconnaître et ce combat contre le démon – faute de combattre ses propres démons – est un moyen de renouer avec les vieilles croyances de son enfance.

Mystique et cynique, ce Démon improbable se révèle assez réjouissant. Si le côté fantastique ne convainc pas toujours, l'humour noir de Bruen fait mouche et l'auteur nous réserve même parfois de très belles pages débarrassées en grande partie de certains des tics d'écritures – en particulier des inventaires à la Prévert d'oeuvres qui semblaient parfois plaqués un peu artificiellement – qui pouvaient devenir un peu agaçants. Bref, voilà un volet des aventures de Jack Taylor qui ne se contente pas d'être de très bonne facture et donne aussi un nouveau souffle à la série.

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Ce roman est très différent des précédents. On y retrouve, comme toujours, les traits caractéristiques de la série (un Jack acariâtre et dépendant aux psychotropes, une Irlande en pleine crise et l'humour noir de Bruen) mais aussi un côté mystique qui est nouveau.

On savait Jack lié à la religion à sa façon ( avec une dent contre l'Eglise et ses représentants), on le découvre croyant, allumant des cierges à l'église tout en se posant des questions sur le bien et le mal.
Surprenant.
Et l'apparition du Diable personnifié l'est encore plus.
Cette incursion du fantastique dans la série m'a déstabilisée.
Je n'ai pas aimé.
Je suis hermétique à ce qui touche aux démons, vampires ou autres créatures fantastiques...
Cependant, pour un lecteur moins obtus, cet opus peut s'avérer intéressant .
En effet, au niveau de l'écriture, c'est un Bruen en grande forme qu'on retrouve ici. L'humour est omniprésent, les dialogues savoureux et l'Irlande fout le camp plus que jamais... de quoi réjouir les fans et les novices.

Le démon est un bon cru - mais pas à mon goût.


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Mon pote Jack Taylor revient, en grande forme et je ne sais comment vous dire le plaisir que j'ai eu de retrouver mon privé irlandais préféré. Nous l'avions laissé chez Gallimard Série noire, nous le retrouvons chez Fayard, avec un changement de traducteur en prime. Et comme pour tous les autres tomes de la série, les thèmes et le personnage évoluent, pour former un véritable cycle que l'on pourrait appeler : L'histoire contemporaine de l'Irlande vue au travers le prisme d'un détective privé sous amphétamines et sous fortes doses d'alcool. J'ai adoré cet épisode dont voici un bref résumé.

Jack Taylor a décidé de quitter son quartier, son pays, ses amis, pour rejoindre les Etats Unis, considérant qu'il a semé suffisamment de malheur derrière lui pour s'exiler. Mais, malheur de malheur, il est refoulé à la frontière, et est donc obligé de retourner dans sa verte contrée. A l'aéroport, il rencontre un étrange personnage, qui se prénomme Kurt, et qui semble bien malfaisant.

Dans une Irlande qui subit de plein fouet la crise financière, Jack reprend son métier de détective privé. Sa première affaire semble facile, il s'agit de retrouver un jeune étudiant qui se nomme Noel qui a disparu. Quand le corps de Noel est retrouvé horriblement mutilé selon des rites sataniques, quand des adeptes de Lucifer semblent harceler Jack, celui-ci va vite réagir … et plutôt violemment.

A force d'avancer dans le cycle Jack Taylor, je me suis souvent demandé si Jack n'était pas l'incarnation du mal, tant il semait le malheur auprès de ses amis, et tant il vouait une haine féroce envers l'église irlandaise et du père Malachy en particulier. Cet épisode va nous montrer qu'il n'en est rien, puisque Jack va devoir se battre en duel contre le diable lui-même, par meurtres et adeptes de sectes interposés. Je ne vous dirai pas qui va gagner, mais cela va nous donner des scènes d'anthologie où Jack va se mettre en rogne … et quand il est en colère, ça déménage.

Evidemment, il a besoin de soutien, pas tant de ses quelques amis restants, mais de ses excipients tels que le Xanax, le Jameson et la Guinness. Evidemment, l'enquête n'est pas forcément l'atout principal de ce roman, mais ce n'est pas ce qu'on y cherche. Les dialogues sont excellents, les répliques cyniques à souhait, et l'on rit jaune … ou noir comme le diable. D'ailleurs, la traduction m'a paru très bonne et légèrement différente de celles de Pierre Bondil, avec des phrases moins sèches et moins directes et plus humoristiques par moment.

C'est surtout l'image de l'Irlande que nous renvoie Ken Bruen qui montre toute la qualité de cette série. de l'image d'un homme enraciné dans son quartier de Galway, Ken Bruen le transforme en témoin de la déchéance d'un pays qui croyait pouvoir vivre éternellement au dessus de ses moyens. Et si Jack Taylor arrive à nous tirer un sourire amer, il est aussi et surtout en position de donneur de leçons.

Et puis Ken Bruen, comme son héros, est un amoureux des livres, peu avare de ses références, et n'hésitant pas à donner des coups de pouce. Une nouvelle fois, il nous offrira des citations de son cru ou d'auteurs pas forcément très connus, ainsi que des auteurs à découvrir (cette fois ci c'est Seamus Smith, dont je vous recommande la lecture). Bref, une nouvelle fois, ce démon est très bon, excellent même. Vous pouvez y aller les yeux fermés.
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Tous les ingrédients d'une enquête de Jack Taylor sont réunis :
- enquêteur qui ne se jette pas vraiment dans l'action
- Galway et l'Irlande
- la religion
- des références extrêmement nombreuses au cinéma, la littérature noire, la musique, les émissions télévisuelles : trop parfois, c'est un peu gênant de n'en connaître pas une sur dix ou vingt, et ça fait un peu inventaire duquel je me sens exclu. Dommage, car le lecteur, c'est quand même moi ! Mais, bon, les autres lecteurs sont sûrement plus instruits que moi.
- l'alcoolisme profond de Jack qui ne carbure qu'au Jameson et à la Guiness (uniquement à la pression et tirée par des pros) auquel il rajoute du Xanax : un peu fatigant sur la longueur, car il n'y a pas une page qui ne fasse mention de son absorption de whisky, de bière et/ou de médicaments. On a compris le problème, l'asséner à toutes les pages est un peu "too much"
Ces deux réserves dites, il est indéniable que j'ai dans les mains un polar hors norme. Jack Taylor y est omniprésent, le narrateur de cette histoire. Il est détective privé, mais ne se précipite pas dans ses investigations ; il laisse venir à lui les informations, fouille un peu quand même mais pas trop. Il est tellement englué dans sa vie personnelle qu'il lui est parfois difficile de faire face. Jack est une épave alcoolisée, un pauvre type, qui, cependant gêne au plus haut point. Désabusé, blasé, plus beaucoup d'espoir en lui et en la société. Il faut dire que l'époque actuelle n'incite pas vraiment à la déconnade tous azimuts
Constat que je partage avec lui (sauf pour l'alcool et la drogue, bien sûr, sain de corps et d'esprit je suis -enfin, il paraît.) Mais les rares fois où j'écoute les informations, il me faut bien avouer que cet inventaire à la Taylor y est présent, dans cet ordre ou dans un autre. Une des raisons qui me font boycotter autant que faire je peux les journaux télévisés, papier et même de plus en plus radio, qui se ressemblent tous cherchant l'info qui rapporte (des auditeurs, lecteurs ou téléspectateurs) et qu'ils pourront développer suffisamment longtemps pour garder voire augmenter l'audimat !
Ceci étant dit, revenons au bouquin et notamment à l'écriture de Ken Bruen. Sèche, dénuée de tours et détours, elle va au plus court. Jack Taylor ne parle pas toujours, parfois, il éructe ! Malgré cette économie de moyens littéraires ou grâce à eux, Ken Bruen construit un bouquin passionnant qui ne fait pas l'impasse sur les difficultés du moment : la crise, la violence, la désillusion, ... Enfin, bref que des domaines dans lesquels le Démon intervient en force, à tel point qu'on peut se demander en lisant ce livre s'il n'est pas en train de gagner la partie. Jack Taylor mène un combat contre le Diable, du côté de son Dieu (eh oui, malgré tout ce que j'ai dit plus haut, Jack est croyant). le classique le Bien contre le Mal, mais à la mode Ken Bruen ! C'est à dire que ça dégage et qu'on est loin des ligues de bonnes vertus. Un combat inégal, sans doute perdu d'avance, assez rare dans les polars, un rien mystique et improbable voire onirique, mais Jack n'a pas dit son dernier mot. Beau travail des traductrices : il fallait bien être deux pour l'ampleur de la tâche.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Jack Taylor, détective privé accro au cocktail Xanax-Guiness-Jameson, est décidé : il quitte l'Irlande et part aux Etats-Unis. Mais il est refoulé à l'aéroport et est abordé par un étrange individu. de retour dans sa ville natale, Galway, il est confronté à une série de meurtres et à un individu qu'il croit reconnaître. Les victimes sont tuées selon un rite satanique, aucune piste ne se dégage, Jack va devoir se faire aider de ses amis Ridge et Stewart. Mais peut-on réussir à lutter contre le Démon ?

Ce livre est la huitième enquête de Jack Taylor. Pour moi c'est la première et je dois dire que j'ai été un peu désarçonnée. Non pas tant par le personnage (j'aime assez les privés alcoolo et border-line...) que par le style. Certes on peut dire que l'auteur va à l'essentiel, mais j'ai trouvé que l'accumulation de phrases hachées, de mots jetés à la volée et de répétitions de situations n'apportaient rien au récit et ne fluidifiaient pas la lecture ! En revanche j'ai vraiment trouvé très intéressante la vision de l'auteur sur l'Irlande qui est dans une situation économique et sociale dramatique et j'ai aussi apprécié aussi le ton très caustique du personnage. A retenter donc avec une aventure antérieure...
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L'enquête la plus échevelée de Jack Taylor

Ken Bruen est un auteur complètement à part dans le roman noir. Et si vous n'avez pas encore fait connaissance avec son personnage fétiche Jack Taylor, le privé irlandais le plus désabusé, mais aussi le plus attachant de sa génération, mais qu'attendez-vous donc?? Les enquêtes de jack Taylor sont férocement irlandaises, car oui Jack Taylor est irlandais, de Gallway, et il y a fort à parier qu'il soit un peu le double littéraire de Ken Bruen.

Cette nouvelle enquête est la plus déjantée, la plus décalée de Jack Taylor qui se retrouve aux prises avec le Diable en personne, rien que ça; Mais inutile de vous résumer l'intrigue, ce n'est pas pour l'intrigue qu'il faut lire Ken Bruen.

Il faut lire Ken Bruen, pour ses dialogues corrosifs, et pour son humour très noir, si férocement irlandais. Jack Taylor est un concept à lui tout seul, avec ses pensées philosophiques très particulières! Un véritable mythe à ne pas rater.
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Dans le démon, huitième de la série des enquêtes de Jack Taylor, écrit en 2010, Ken Bruen fait intervenir l'étrange dès le premier chapitre, créant un certain degré de suspense dès le début.
Dans l'aéroport, après un départ raté pour l'Amérique, Jack fait la connaissance d'un homme déroutant, indéfinissable, se faisant appeler Mr. K. Plus tard, l'idée lui est soufflée qu'il s'agit du mal, quelqu'un de malveillant, le démon en personne ? de retour à Galway, le croisant par la suite à plusieurs reprises, tantôt chauve, tantôt coiffé d'une longue chevelure blonde, Jack se rend bien compte que ce n'est pas par hasard et va chercher à savoir pourquoi. D'autant plus que des meurtres horribles qui semblent être en rapport avec ce personnage ont lieu dans sa ville. C 'est à Ridge qu'il confie une autre enquête en parallèle qui, malheureusement ne se déroule pas comme prévu, il va devoir intervenir à sa façon.
Beaucoup de morts figurent dans ce roman noir empreint de surnaturel. Malgré sa prise régulière de psychotropes et d'alcool, sans sombrer totalement dans l'oubli, c'est un Jack plutôt en forme qui domine cette histoire.
L'auteur, grâce à son héros qui s'adresse parfois au lecteur directement, nous entraine dans Galway, ses rues, ses pubs, décrivant le contexte économique de l'Irlande en évoquant la crise, le chômage, l'Europe et certains faits d'actualité. Les références littéraires, musicales, documentaires et même cinématographiques abondent dans le récit. le héros y est décrit comme un nostalgique des traditions toujours abordées, comme dans tous les romans de la série, sans oublier la religion.
Il se dégage une atmosphère d'étrangeté dans cette fiction du fait du personnage incontrôlable et insaisissable que poursuit Jack le héros. Mais toujours dans le style propre à Ken Bruen : de l'humour noir, des phrases courtes souvent mordantes, parfois drôles, parfois tristes et un certain suspense cette fois.
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