Serge Brussolo est un de mes auteurs incontournables.
C'est un des rares écrivains qui arrive à me plonger littéralement dans un univers et me donne l'impression étrange d'y être enfermé lors de ma lecture.
Il est très fort, M.
Brussolo, pour créer des ambiances glauques recouverts d'une
brume malsaine, semblant être nourri par ses personnages ambigus,
abîmés mais forts et par son talent de conteur.
Une fois, j'ai lu qu'il était considéré comme le
Stephen King français et, pour ma part, je ne trouve pas cela démérité. Je rajouterai même que je le préfère au Roi.
Ici, je retrouve bien tout ce qui me plaît chez cet auteur :
Une ambiance lourde, des coups de théâtre, un paysage historique intéressant et des personnages durs, malsains, forts, ayant une personnalité marquante.
Alors pourquoi ne mettre que 3 étoiles me direz-vous.
C'est bien connu, nous sommes parfois plus durs avec les personnes que nous apprécions car nous en attendons plus.
Oui, j'ai avalé les lignes sans problèmes et avec plaisir mais petit bémol sur le scénario qui ne m'a pas conquise comme l'auteur sait si bien le faire d'habitude.
Peut-être des longueurs, peut-être une histoires sans trop de rebondissements et peu de moments forts, difficile à dire mais le Labyrinthe de Pharaon ne m'a pas scotché à mon strapontin au point d'en oublier de sortir à ma station.
Même avec ceci, j'aurai malgré tout reconnu que c'était un livre ayant beaucoup de qualités si cela avait été écrit par un autre auteur.
Or là, je suis désolée M.
Brussolo, mais avec vous, j'aurai tendance à me montrer intransigeante et à demander l'excellence à laquelle vous m'avez habitué.