AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 717 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Attirée par la banderole "culte" de cette édition d'un classique de la littérature américaine longtemps censuré, je me suis plongée, croyais-je avec délice, dans ce "festin" élaboré par un gastronome de la Beat-Generation, le très souvent - cité William Burroughs... Hé bien autant vous dire que je suis restée sur ma faim... Pourtant, j'ai lu mon Jack Kerouac, et même mon Charles Bukowski, donc autant vous dire que l'errance alcoolo-droguo - underground, je connais.
Mais là, que dire? La narration, à force de cut-up, se morcèle de façon trop aléatoire, et de "cave" en "schizos", les protagonistes se perdent un peu, beaucoup.
Pas d'histoire, pas de cohérence réelle sur laquelle s'appuyer pour un semblant d'intrigue. le lecteur doit se contenter d'un fil philosophique de bord de trottoir sur lequel se frottent junkies, pédérastes et flics incapables.
Le seul point positif, pour moi, est cette connaissance scientifique du corps humain et de son métabolisme. Ces passages, notamment ceux traitant de la schizophrénie, semblent rédigés par un spécialiste en médecine.
Dommage que le côté junkie soit ici le plus fort...
Commenter  J’apprécie          102
William Burroughs est le cliché même de l'auteur underground. Il a eu une vie mouvementée placée sous le signe de la drogue, ses écrits sont subversifs et sont longtemps restés censurés, avant d'être redécouvert par des marginaux plus jeunes que lui qui lui ont voué un véritable culte et lui ont permis d'avoir, enfin, de la reconnaissance.
Et parmi les adorateurs de Burroughs, on trouve quand même Patti Smith, David Bowie et Frank Zappa. Et n'en soyez pas surtout, aussi. Ces trois artistes se sont toujours placés en dehors du système pour faire ce qu'ils avaient envie de faire.

Sachant en plus que le Festin Nu est rapidement cité quand on parle des classiques de la littérature américaine, il n'en fallait pas plus pour que je me décide à le lire. Coup de chance, je suis tombé sur l'édition Imaginaire Gallimard, que je recommande chaudement pour qui voudrait lire ce lire. Cette édition ne s'embarrasse pas d'introduction inutile -à part celle de l'auteur, déjà présente dans l'édition d'origine-, et contient en plus le DVD de l'adaptation du livre par Cronenberg ! Un excellent film, par ailleurs, qui diffère assez du livre mais permet, paradoxalement, de mieux le comprendre.

On ne peut pas décrire le style du Festin Nu, on peut tout au juste le comparer assez maladroitement à quelque chose qui serait obscène, brouillon, sale, répugnant, une sorte de Céline pornographique sans queue ni tête, un cauchemar de mots.
C'est typiquement le livre qu'on aime ou qu'on déteste. Ça passe ou ça casse ! Alors oui, c'est vrai, le style est spécial, voir même novateur, puisqu'il a depuis été bien souvent copié. Oui, d'accord, le Festin Nu n'a pas à faire sens puisqu'il illustre la perte de soi et de la réalité dans la drogue...Mais qui a dit que ce qui était différent était bien ?

Mon opinion sur ce livre n'est pas positive, vous pouvez vous en douter rien qu'en voyant la note. Cette lecture a été une des plus difficiles et désagréable de ma vie, mais elle n'a pas été aussi cathartique qu'avait pu l'être Voyage au bout de la nuit, qui frappe fort dans le genre désagréable et malsain.
Je vous conseillerais plutôt de regarder le film, mais ne vous fiez pas à mon avis pour décider si vous voulez lire ce livre. Comme je l'ai écrit plus haut, soit on aime, soit on déteste, c'est tout à chacun de se faire son opinion dessus. Néanmoins, soyez prévenu que le Festin Nu n'est pas une lecture facile. Si vous voulez découvrir Burroughs, commencez plutôt par Junkie, plus traditionnel.
A bon liseur...
Commenter  J’apprécie          100
J'ai lu : "Ce qui était libertaire et subversif en 1959 s'est ossifié en lois et préjugés en 2016, non sans avoir été infecté d'une nouvelle moralité répressive qui ne dit pas son nom, et se cache sous le masque de la liberté et de la tolérance."

Moins qu'un libertaire - ce que je croyais au moment où je lisais cet homme - c'est un libertin extrêmement aristocratique, et la plus écoeurante qui soit, l'aristocratie qui se veut décadente !

Je l'ai lu en 1983, jeune et à un moment de ma vie en destruction totale avant reconstruction, et ce n'est cet auteur qui m'a aidé à sortir de mon marasme physique, social, mental et spirituel, C'est un ami fabuleux qui dans sa montagne m'a fait lire Tolkien et le seigneur des anneaux !

En fait un homme comme Burroughs a desservi la pensée libertaire et libertine au sens des lumières, permettant ensuite de jeter le bébé avec l'eau du bain et d'avoir el retour de bâton sur la morale !
En fait dans les années 80 cela plaisait surtout à ceux qui était en adoration de Sade, avec cette sexualité uniquement qui se pensait appartenir aux élites excluant !

Effectivement voilà un auteur et un roman que j'ai détesté ! Comme certain écrits de Céline ( dont j'aime l'écriture par ailleurs) il faut lire en pleine conscience et avec un regard critique acéré, alors là peut-être peut-on y trouver une forme de poésie !
Commenter  J’apprécie          20
Ce livre est tout simplement une horreur. Cela commence déjà mal, avec des descriptions extrêmement pénibles d'injections de drogues diverses, et la fourniture de détails sordides et scabreux. Cela au sein d'un texte sans ordre ni sens. Au bout de 80 pages, le lecteur qui n'a pas encore lâché prise va le regretter: on lui impose des scènes de sexe cru, de préférence homosexuel, et de préférence encore exercée de force sur des adolescents piégés. Nous sommes à la page 100. À ce stade, il n'y a plus qu'une issue: fermer définitivement le livre, et direction: poubelle jaune.
Commenter  J’apprécie          10
Très déçu par ce roman. J'aurais adoré le finir, parce qu'il paraît qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre, mais je n'ai pas accroché à son style stromboscopique, avec des personnages qui apparaissent, disparaissent, reviennent et m'ont fait dire après près de 50 pages : qui est qui ? Que se passe-t-il ? Et finalement : pourquoi ? J'ai alors arrêté. Tant pis pour lui. Tant mieux pour moi.
Commenter  J’apprécie          10
Cet ouvrage – et l'auteur – étant souvent cités en référence, je me suis décidée à le lire.
Alors, qu'en dire? Que, personnellement, à moins de se mettre dans le même était que son auteur (et, encore, j'éprouve beaucoup de difficultés à croire que cela suffise), le côté chef-d'oeuvre de ce roman m'échappe complètement. Trop d'hallucinations, trop de violence, des (très) jeunes hommes, de la nécrophilie… n'en jetez plus, vous m'avez perdue!
Trop insoutenable pour moi, j'ai abandonné la lecture à mi-parcours.
Lien : https://letempslibredenath.w..
Commenter  J’apprécie          10
bordel je devais pas être assez défonce pour comprendre le contenu.. Je mets une demi étoile car vu le livre l'auteur lui n'a pas du manquer la veine avant de plancher et pourtant il n'y a pas une faute...belle prouesse
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (2307) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4889 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}