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Coup de coeur pour ce roman lu en deux jours. J'ai retardé sa fin ce matin car je voulais le faire durer un peu plus longtemps. Et en même temps, j'avais hâte de connaître la fin.
J'ai été totalement prise dans l'histoire de Rose et d'Elise.
J'ai beaucoup aimé l'écriture qui m'a embarqué dès la première page.
Au travers de la quête maternelle une quête identitaire.
Un très bon moment de lecture
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J'ai aimé me replonger dans un roman de Jessie Burton, j'avais tellement aimé Miniaturiste que je savais d'emblée que je ne serais pas déçue, seulement j'ai mis du temps à m'y plonger et l'ouvrir... pourquoi eh bien je n'ai pas la réponse.
Cela dit, quel roman d'atmosphère c'est une qualité d'écriture chez cette auteure c'est indéniable. Une plume fluide qui vous emmène profondément au coeur de l'intrigue et vous laisse captivée jusqu'à la fin. Et pourtant l'action n'y est pas mais elle a l'art et la manière de vous révéler les choses au fil des pages... un sacré talent.
En résumé, on alterne de chapitre en chapitre sur deux époques espacées de 30 ans (1983 et 2017) avec Rose qui est une jeune femme trentenaire à la quête d'identité et à la recherche du passé sur sa mère disparue depuis des années. Son père l'ayant élevée mais étant resté très discret à ce sujet. Rose découvre entre autre que sa mère a eu une liaison avec une romancière nommée Connie et décide donc de franchir le pas et d' aller à sa rencontre puisque cette dame recherche une aide à domicile, la bonne aubaine pour s'infiltrer dans sa vie et enfin obtenir des réponses à ses questionnements d'enfant.
Les secrets enfouis vont resurgir, des secrets inavoués vont être mis à nu.
Bref, une galerie de personnages forts en personnalité, des portraits de femmes très bien exploités et pour lesquels j'aurais aimé que l'intrigue se prolonge... je reste un peu sur ma faim malgré tout mais au final j'ai savouré ma lecture tellement cette ambiance m'a paru passionnante.



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J'avais oublié à quel point la plume de Jessie Burton était addictive !

Comme dans Les filles au lion, l'histoire se passe en deux temps. D'un côté on suit l'histoire d'Elise, fraîchement débarquée aux États-Unis aux côtés de l'insaisissable Constance Holden dans les années 80. de l'autre, on se retrouve en 2017 auprès de la fille d'Elise, Rose Simmons, perdue dans sa propre vie. Et pour essayer d'y trouver un sens, elle va se mettre à chercher sa mère, disparue peu de temps après sa naissance...

On frôle à nouveau le coup de coeur avec ce roman ! J'ai adoré suivre Rose dans sa quête, tout en en apprenant plus sur Élise au fil des pages. L'alternance des points de vue est très bien maîtrisée, cela donne du rythme à l'histoire et nous permet vraiment d'apprendre à connaître les personnages, à les cerner, à comprendre leurs choix et décisions. le trio Élise/Constance/Rose (bien qu'elles ne soient jamais ensemble) est fascinant, entremêlé de réel amour et de mensonges, de désirs et d'inquiétudes. Même les personnages secondaires ne sont pas mis de côté. J'ai notamment beaucoup apprécié la relation entre Rose et sa meilleure amie Kelly.

Et puis ce style de Jessie Burton ! Une fois lancée, je n'arrivais plus à lâcher le livre. Elle a une plume tellement fluide, teintée d'un charme indéfinissable, qui nous fait voyager d'une période à une autre avec tant de facilité. On se voit aussi bien dans la villa californienne de Constance dans les années 80, que dans sa maison londonienne en 2017.

C'est vraiment une histoire passionnante et pleine d'émotions, sur l'amour, la famille et l'importance d'être honnête avec soi-même avant tout.
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"J'ignore à quoi va ressembler mon avenir proche, sans parler de savoir où je serai dans dix ans. Je grimpe sur une échelle en direction des nuages mais mon pied a dérapé sur un barreau et je suis suspendue la tête en bas. Est-ce à ça que ressemble la vie, et on ne nous en a rien dit à l'école ? Suis-je sensée vivre la tête en bas ? "

Après des critiques alléchantes céans, j'ai attendu patiemment la sortie poche du volume, j'ai même procrastiné de la lecture un peu plus en choisissant de découvrir l'autrice avec son premier roman.

Reprenant le concept de ce dernier du mystère à résoudre, on suit cette fois-ci en parallèle deux époques, les années 80 pour l'épopée d'Elise, et maintenant pour Rose qui recherche des traces de sa mère (et sa place dans le monde). C'est une histoire qui prend son temps comme je les aime. de fait, j'ai retrouvé le plaisir immense que j'ai à lire John Irving. Une longue tranche de vie. Une (en)quête, des personnages imparfaits, attachants, humains. de l'optimisme qui ressort malgré tout. Des miroirs dans la boue, en somme, comme le chantait Sheller. Et une recherche de sens avec des phrases qui font mouche parfois bien plus profondément que des livres de soi-disant bien être personnel.

Voilà. Jessie Burton et moi ça commence à peine. Mais je pense que c'est parti pour durer.
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Je me sens triste de devoir écrire une critique mitigée pour ce roman de Jessie Burton.
J'ai espéré jusqu'à la fin que l'histoire me passionne un peu plus car après 150 pages, je m'ennuyais ferme. Moi qui ai tant aimé Miniaturiste, roman innovant et bien construit. Dans Les secrets de ma mère, le style est très actuel, elle parle, bien sûr, de la relation mère-fille, de liens générationnels, de maternité et d'un lapin vert. J'y trouve un mélange de soap américain avec une série anglaise d'heure de grande écoute. C'est bavard, très bavard. On entend presque les différents protagonistes penser les répliques à voix haute.
Ce roman est une quête d'identité, thème déjà lu et probablement mieux servi. L'auteure nous propose deux femmes Rose et Elise, liées par le sang, qui passent une vie de questionnement, sans jamais se connaître.
Le personnage de Constance Holden, celle par qui le trouble arrive, est mieux développé. Elle est même attachante et c'est grâce à elle que j'ai fini la lecture en cette nuit d'insomnie.
Il y a une propension à mettre partout des abréviations des prénoms dans ce roman, ça rend la lecture inconfortable. Donc, ce livre ne passera pas à l'histoire pour moi mais je ne bouderai pas l'auteure pour autant, elle attire toujours ma curiosité.
« Mais s'il y a toujours un prix à payer quand on accepte l'amour, il y en a aussi un à payer quand on s'en détourne. »
Je continue à aimer Jessie Burton malgré tout!
Pas envie d'en payer le prix…
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Trois figures centrales dans ce 3e roman de Jessie Burton, trois portraits de femmes à trente ans d'écart : dans les années 80, la toute jeune Élise rencontre la flamboyante Connie, auteure à succès, et c'est le début d'une histoire d'amour compliquée dans le milieu artistique de Los Angeles. A Londres, de nos jours, Rose végète un peu, entre boulots alimentaires et petit ami inconsistant, toujours en quête d'une mère qui l'a abandonnée encore bébé et dont elle ne sait rien. Un jour, son père lui met entre les mains les romans de Connie, une piste pour connaître enfin l'histoire de sa mère ? le roman alterne entre ces deux époques pour construire un suspense sentimental assez prenant pour vous faire tourner les pages.

Quête identitaire, difficulté à se construire autour d'un manque, maternité, fragilité du couple... autant de thèmes qui traversent ce roman résolument féministe , les deux personnages masculins, le père et le petit ami de Rose, étant bien falots !

Si j'ai trouvé le personnage d'Elise un rien agaçant et un peu longuets les chapitres californiens , j'ai bien aimé Rose , ses relations avec Connie et son évolution au cours du roman. Moins original que Miniaturiste mais on prend plaisir à suivre les destinées de ces trois femmes sous la plume légère de Jessie Burton.
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C'est au hasard des livres disponibles à la médiathèque que j'ai lu ce livre. Et quel plaisir de lecture ! J'avais lu 'miniaturiste", dans lequel on sentait le potentiel de l'auteur, mais là ,c'est une vraie réussite ! Lecture passionnante, tout est fluide, intelligent, finement analysé. Les réflexions des personnages sur leur vie, sur l'art, la beauté, l'écriture, l'amitié, la vie, la maternité, l'amour... rendent les personnages attachants, profonds, vivants, vibrants. Il y a Elise, bien sûr, et Rose, toutes les deux, privées de leurs mères et instables. Unies dans leur manque et dans leur quête identitaire et aussi dans un chagrin qui ne se dit pas. Mais c'est aussi le personnage de Connie, mystérieuse, rebelle, autoritaire, possessive , libre, mais aussi fragile, solitaire, pleine de doutes qui intrigue et donne du punch à ce roman. Il demeure une part de mystère dans les interactions entre les personnages qui prête à l'imaginaire.
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Rose Simmons s'est inventée une mère imaginaire, jusqu'à l'âge de quatorze ans. Puis l'a définitivement (du moins le croyait-elle) effacée de sa mémoire … Elise Morceau, cette mère (anglaise) qu'elle n'a jamais connue, est-elle restée vivre à New-York ?… La ville où Rosie a vu le jour (en 1983) durant la courte période où ses deux parents britanniques ont séjourné aux États-Unis … Avant que son père n'en reparte et aille l'élever – seul – en Angleterre …

En 2017 – alors que Rose a trente-quatre ans – et qu'elle rend visite à celui-ci, installé en Bretagne (avec Claire, sa seconde épouse française) Matt Simmons va brusquement faire une révélation à sa fille. En lui remettant deux vieux romans, d'une certaine Constance (Connie) Holden. Une écrivaine anglaise populaire, avec qui Elise serait venue s'installer à Los Angeles, peu de temps avant de le rencontrer. Et avec qui elle aurait entretenu une « tumultueuse » liaison amoureuse …

Rose va prendre la décision de partir sur les traces de cette mère « évaporée ». Quitte à se faire passer pour une autre, dans le seul but d'entrer plus facilement en contact avec la fameuse Connie … Et de tenter de découvrir ce qu'il est advenu d'Elise Morceau …

De 1980 à 2018, le récit de l'auteure nous transporte d'une époque à l'autre, de Londres à Los Angeles, New-York et Londres à nouveau. Mais est-ce bien Elise que Rose cherche ?… N'est-elle pas à la poursuite de sa propre identité, dans cette quête de vérité ? …

Un magnifique et émouvant roman, très joliment écrit ! Incontestablement, un gros coup de coeur en ce qui me concerne !
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Il y a six semaines, j'ai donné naissance à ma première fille.
Dans sa main, la poignée d'une petite valise : son bagage pour la vie. A l'intérieur, il y avait une petite trousse qui m'était destinée. Dedans, elle avait placé des doutes, des joies infinies et quelques peines aussi, une pile de bouleversements, quatre ou cinq commotions et leur lot de questionnements.
Sur mon rapport à la maternité notamment et celui des femmes qui m'ont entourée.


Depuis, deux romans – et pas des moindres, le complot contre l'Amérique de Philip Roth et Une prière pour Owen de John Irving – me sont tombés des mains. Impossible d'en venir à bout, de trouver en moi une once de concentration; impossible de focaliser mon attention sur autre chose que les responsabilités liées au fait d'être mère. Cela me ravageait. Ne serais-je plus jamais capable de lire ? de m'enfoncer avec plaisir entre les pages d'un roman pour en sortir, des heures plus tard, hébétée et subjuguée ? Devais-je me résigner à sonner le glas marquant la fin d'une époque ?


Il y a quelques jours, heureusement, ma mère est venue me rendre visite. Elle a glissé dans mes mains un pavé tout de papier emballé : Les secrets de ma mère de Jessie Burton. Elle ne l'avait pas lu, ne savait pas de quoi il retournait, mais en avait entendu le plus grand bien. Entre autres sujets, la maternité y était abordée de la plus brillante des manières lui avait-on dit, elle était sûre que cela me plairait.
Bingo ! Moi qui n'avait plus réussi à finir un livre depuis des semaines, je dois avouer que celui-ci, je n'ai pas pu le lâcher. Outre les tétées, les changements de couches et les câlins, une seule chose m'importait : venir à bout de cet incroyable roman, connaître la fin de l'histoire.


Jessie Burton, autrice du best-seller Miniaturiste, livre dans ces quelques 500 pages une histoire haletante et lumineuse. Grâce à un souffle puissant, elle nous emporte au coeur d'une quête d'identité remarquablement orchestrée. Au travers de personnage énigmatiques et inoubliables, elle nous dévoile les coulisses des milieux littéraire et cinématographiques, ainsi que l'envers de la création artistique, de la fiction et de la maternité.


Pendant ces deux semaines de lecture, je n'ai cessé de penser à ces trois femmes. Elise, Constance, Rose. Si puissantes, et si faibles à la fois, si charismatiques et si lâches. A ces femmes tellement vraies, envoutantes, passionnantes. A la recherche d'elles-mêmes.
Des personnages dotés d'une véritable épaisseur, d'une existence presque tangible. Des femmes comme la Littérature a besoin, vivantes, subtiles, infinies. J'ai aimé leurs questionnements, leurs trahisons et leurs grandeurs. Leurs bassesses et leur mépris, leurs fuites et leurs blessures.


Et ce rythme ! Impossible de s'en extraire ! C'est en faisant progressivement émerger les secrets, par une alternance de récits à différentes époques, que Jessie Burton parvient à nous tenir en haleine magnifiquement. Il va sans dire que cela relève d'un talent plus que certain. Et lorsque comme moi, vous rencontrez quelques soucis de concentration, c'est un plaisir de tous les instants !


En somme, je ne peux que vous engager à vous plonger entre les pages de ce roman magnifique, lumineux et enjôleur.
De quoi accompagner vos premières soirées d'hiver,
Bien au chaud sous ses pages
emmitouflé dans ses mots.
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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Après Miniaturiste que j'avais beaucoup aimé, je me suis plongée dans les secrets de la mère de Rose et j'ai aimé. J'ai été séduite par le ton de l'écriture, sa sensibilité et aussi son côté feel good.
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