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3,64

sur 1178 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais dévoré les premiers romans de l'auteur, il y a une dizaine d'années. J'ai beaucoup aimé dans ces romans la création d'un vrai cadre pour l'intrigue, le choix d'une région, jamais innocent. Dans le roman présent, ce n'est pas une région qui sert de cadre mais la planète terre dans le futur. Première surprise. Grande nouveauté pour les humains : la téléportation ! Soit, pas forcément emballée, je me suis laissée tenter. Je pensais lire une simple enquête sur des meurtres dans le futur, mais le roman prend une tournure plus profonde et réflexive sur différentes notions telles que la liberté, le droit commun, et j'en passe. J'ai trouvé que le roman manquait de rythme et de rebondissements même s'il se lit bien.cedtvun peu long pour une révélation finale. Pas de fausses pistes, l'intrigue est assez linéaire. Bref je ressors mitigée de ma lecture.
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Je ne connaissais pas. le libraire l'avait placé à côté du comptoir, le coquin, et je l'ai acheté (j'ai honte mais le format est bon pour lire dans les transports en commun). Je l'ai dévoré;. Mais pour les 3/4. Cette idée d'un monde où tout le monde peut aller partout, en un clic sur le bracelet de téléportation (à condition d'avoir "réservé" (oui oui) pour les lieux les plus demandés), quel rêve. Que cela me plairait. Plus de frontières, un seul peuple, un seul "gouvernement" qui "équilibre" tout cela ... La "Pangaia" . Et puis des mini histoires dans l'histoire, et puis des découvertes plus étonnantes les unes que les autres , des idées fabuleuses et puis, aux 7/8e, j'ai freiné. Les explications de l'utopie, les retours en boucle des mêmes situations, les coups de théâtre en masse ... Non, cela n'allait plus. Lisez la critique de "Le chien critique" à une étoile ; impossible d'analyser mieux. Un livre de plage, dirais-je.
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Plutôt une déception pour moi.
En effet J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire même si effectivement lorsque l'on se projette dans l'avenir cela demande beaucoup de mise en place et de description mais j'ai trouvé cela trop lent au démarrage.
Heureusement la fin plus captivante m'a redonné un peu plus d'envie
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Le pitch de base de ce roman m'avait beaucoup accrochée : une technologie novatrice a aboli les frontières, permettant à chacun de se téléporter où il le souhaite dans le monde, à l'exception des espaces privés, zones inviolables. Pourtant, cinq couples retraités sont retrouvés sauvagement assassinés sur leur île.

Je me faisais une joie de découvrir la plume de Michel Bussi, dont j'entends énormément parler et cette enquête sur fond de technologie me paraissait le roman idéal.

Le rythme de l'intrigue est enlevé et l'auteur parvient à nous tenir en haleine avec des rebondissements maîtrisés. Je n'ai toutefois pas été convaincue par les révélations finales et par le traitement des personnages, que j'ai trouvé très cliché - notamment concernant les personnages féminins.

Il y a parfois des rencontres manquées : je pense que ça a été mon cas avec « Nouvelle Babel ». Je pense tenter un des autres romans de l'auteur (pourquoi pas sa série jeunesse ?), car je n'ai pas envie de rester sur ce sentiment très mitigé.
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Une dystopie policière qui me laisse un peu sur ma faim.


2097 à Tetamanu, archipel des Tuamotu, Polynésie. Rupert promène son chien sur la plage de l'île paradisiaque qu'il a acquise avec son épouse et quatre couples d'amis, quand il remarque à l'horizon un détail qui le chagrine. Détail qui révèle une énormité : un homme blond se dirige rapidement vers l'île en bateau. Il accoste, abat Rupert et son chien, avant de faire le tour des bungalows.

Comment cela est-il possible dans un monde où le seul moyen de locomotion utilisé est la téléportation, gérée par un système omniscient? PANGAIA sait tout : le système régule les flux de téléportation, sait précisément où se trouve et où se déplace chaque Terrien, gère en temps réel le taux d'occupation de chaque lieu sur la planète et le respect des espaces privés.


PANGAIA, programme informatique créé somme toutes par nous autres humains, et géré par une poignée d'entre eux. PANGAIA qui peut téléporter en secret ceux qui « nuisent au repos du monde ». C'est Pitchipoi, la déportation dans un espace clos correspondant au territoire du Kazakstan des assignés, c'est-à-dire des gens jugés trop dangereux pour la démocratie ou trop attachés à leurs racines territoriales, qu'ils revendiquent (ce qui va à l'encontre des bases de la nouvelle démocratie terrienne).

Car nous ne sommes ici pas seulement dans un polar, comme les précédents romans de Michel Bussi. Ici, il nous plonge dans une dystopie policière et part du postulat d'une unique avancée technologique qui va tout bouleverser. Nous sommes en 2097, donc. le monde a évolué. Les hommes ne se déplacent plus que par téléportation. Comme le stipule la constitution de 2058 : « Une seule Terre, un seul peuple, une seule langue ». Représenté par un seul président, Galiléo Nemrod.

Tout le monde est fiché, tous les déplacements contrôlés. Ceux qui refusent de se plier à cette surveillance discrète mais permanente vivent en exclus (tu te rappelles les gens qui n'ont pas voulu être vaccinés contre la Covid? Pareil : soit tu plies, soit tu n'as accès à rien).

Il n'y a plus de frontières, plus de pays. Chacun peut se déplacer à l'autre bout du monde en une fraction de seconde. Même chose pour les marchandises. Plus d'appartenance religieuse, plus d'appartenance nationale. Plus de guerres, des richesses mieux partagées.

La société est ultra connectée et aseptisée. Dans ce contexte, l'insécurité est devenue une notion toute relative. Les problèmes environnementaux et sociétaux que nous connaissons sont un lointain souvenir : plus de voitures, de bateaux, d'avions, les routes ne sont plus utiles. Plus besoin de carburant polluant. Plus de pandémies. Respect de la nature et des lieux (chaque lieu de la planète est soumis à un taux d'occupation strict). Quand on veut acheter un produit, on peut visionner les articles des boutiques sur son mur comme sur un écran. L'article sélectionné est téléporté à l'acheteur.

La notion de propriété a évolué. Il y a l'espace privé de chacun. Tous les espaces qui ne sont pas privés appartiennent à tout le monde, donc on ne peut être propriétaire que de l'endroit où l'on vit au quotidien. Par contre, on peut choisir de vivre n'importe où.

Les hommes vivent dans une démocratie universelle : chaque décision est soumise au vote en temps réel de chaque Terrien. Ces décisions ne sont validées que si la majorité a voté pour.

C'est dans ce contexte que s'inscrit le récit. Alors quand ce brave Rupert, avant d'être froidement abattu, a vu ce bateau approcher de son espace privé, il s'est vite rendu compte qu'il y avait un problème …

L'enquête est confiée au commandant Artem Akinis et son équipe, Mi-Cha Kim, une jeune Asiatique super sexy et ultra connectée, et Babou Diop, un Africain préférant les enquêtes à l'ancienne et réticent à l'omniscience technologique.

Leur chemin va croiser celui de Lilio de Castro, un journaliste révolutionnaire et arriviste, qui espère mettre le doigt sur les secrets du président et qui va tout faire pour prouver ses hypothèse. Il va entraîner malgré elle Cléo, une jeune institutrice solitaire et très discrète, un brin naïve et utopiste, dans sa course effrénée.

Je dois avouer que la partie anticipation de ce roman ne m'a pas convaincue, même si certains abords font envie. J'ai du mal aussi avec quelques clichés qui apparaissent ici et là.

Quant à l'enquête, Michel Bussi fait ce qu'il sait très bien faire : les chapitres s'enchainent, chacun amenant une pierre à l'édifice, distillant le mystère et le suspens, en alternant les points de vue, ce qui apporte un rythme soutenu. Cela est parfaitement maîtrisé.

Michel Bussi nous offre là nombre de pistes de réflexion, au niveau technologique, politique, environnemental, sociétal. Aussi sur la face cachée des bons sentiments affichés. Sur le besoin d'appartenance et de reconnaissance. Sur notre éventuelle capacité à nous construire et à évoluer sans réelles racines, sans identité territoriale. A être, sans tous les marqueurs établis à ce jour. A trouver son identité propre en dehors des conventions imposées depuis des siècles.

C'est un roman sans prétention, pas le meilleur de l'auteur à mon sens, mais qui m'a fait passer un bon moment les doigts de pieds en éventail sur la plage!
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Assidue lectrice et fan, Michel Bussi n'a pas réussi à me téléporter dans son roman cette fois. Mon TPC doit être bloqué.
Pourtant l'idée était séduisante : d'une simple pression du doigt, pouvoir se rendre dans une mégalopole trépidante et se ressourcer aussi vite dans un espace naturel isolé.
Malheureusement, j'ai trouvé que les personnages étaient un peu plats et caricaturaux. On a du mal à s'attacher à eux.
Je me suis tout de même accrochée en espérant que le twist final - marque de fabrique de Michel Bussi - me ferait changer d'avis. Là aussi j'ai été déçue. Pas de twist dans mon opinion.
Je lirai tout de même le prochain livre !
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ce livre m'a été prêté, par principe je suis allé au bout mais l'anticipation n'est pas ma littérature préférée, l'intrigue toutefois est bien menée, on a envie de savoir qui fait quoi dans ce monde surréaliste, mais bon!! ce ne sera pas pour moi mon livre préféré
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Idée tout à fait alléchante d'aller et venir partout dans le monde en se teleportant ! Il arrive un moment dans le roman où on finit par se perdre tellement il y a de lieux différents. Mais ça vaut le coup d'aller jusqu'au bout pour trouver le vrai coupable. Histoire assez complexe mais qui se laisse lire.
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j'ai vraiment du mal à entrer dans ma lecture en faite à chaque fois j'en attends tellement de l'auteur avec des coups de coeur d'autre roman.
Une lecture en demi-teinte ! du mal à rentrer dans le roman après certain concept son sympas mais je m'attendais vraiment à autre chose.
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J'ai beaucoup aimé le début et le cadre du récit. J'ai trouvé que Bussi était vraiment arrivé à bien se renouveler, à partir dans quelque chose de différent de ce que j'avais lu de lui. J'ai trouvé très intéressant l'univers qu'il crée, en tout cas je n'avais jamais lu le thème de la téléportation utilisé comme ça. C'était très bien fait, bien réfléchi et très bien amené, à partir de personnages à l'histoire différente. En revanche l'enquête qui suit m'a progressivement ennuyée, j'y ai trouvé des longueurs à cause des rebondissements.
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