Pourquoi fuir… La réponse à ses questions et si banale. Vieille comme le monde. La maladie des jeunes filles qui se rêvent autrement : cette soif d'amour de la Bérénice d'Aragon. L'ennui insupportable de la femme qui n'a pourtant rien à reprocher à l'homme à côté duquel elle vit… Aucune excuse, aucun alibi. Juste l'ennui, cette certitude que la vie est ailleurs. Qu'une complicité parfaite existe autre part. Que oui, ces lubies ne sont pas des détails mais l'essentiel… Que rien d'autre ne compte que de pouvoir partager le même émoi devant un tableau de Monet, ou des vers d'Aragon.
Vous ne le savez peut-être pas, c'est Claude Monet qui a payé le goudron, il y a 100 ans, parce que la poussière de la route recouvrait ces fleurs !
Cela dura treize jours. Le temps d’une évasion.
Trois femmes vivaient dans un village.
La troisième était la plus douée, la deuxième était la plus rusée, la première était la plus déterminée.
À votre avis, laquelle parvint à s’échapper ?
La troisième, la plus jeune, s’appelait Fanette Morelle ; la deuxième s’appelait Stéphanie Dupain ; la première, la plus vieille, c’était moi.
Hier, j'ai pris un taxi pour rentrer à Vernon ça m'a coûté très exactement trente-quatre euros ! Une sacrée somme, vous ne trouvez pas, pour moins de dix kilomètres ? Tarif de nuit qu'il m'a dit, le type derrière le volant de son Renault Espace.Ils en profitent, forcément, ils savent bien qu'il n'y a plus aucun autocar pour Giverny après vingt et une heures.D'ailleurs, en passant, vous remarquerez que ce sont toujours des hommes qui sont au volant des taxis, jamais des femmes.Si ça se trouve, ils doivent tourner toute la nuit autour de l'hôpital, comme des vautours, juste pour guetter la sortie des vieilles veuves qui n'ont jamais appris à conduire.
Le crime de rêver je consens qu'on l'instaure
- Ben, c'est nymphéa, banane. Mais avant, ça venait du grec, numphaia. Le nom français c'est nénuphar. Et le nom anglais de nénuphar, vous le connaissez le nom anglais ?
Ça ne s'arrête jamais ?
Camille n'attend même pas une réponse. Il fait mine de se pendre à la branche de glycine la plus proche, mais un craquement l'en dissuade.
- Waterlily! déclame-t-il.
Je continue. La rue Claude-Monet m'apparait chaque jour plus interminable. Les touristes s'écartent devant moi pour me laisser passer. Parfois, il y a même des connards pour me prendre en photo, comme si je faisais partie du paysage...
Monet disait que la sagesse, c'est de se lever et de se coucher avec le soleil.
C’est un livre surprenant et fascinant d’abord dans sa construction car l’auteur nous relate l’histoire de trois personnages féminins d’âge et de caractère différents, trois histoires différentes qui finissent par se rejoindre lors du dénouement grâce à la subtilité de l’intrigue.
C’est un véritable polar qui porte sur une série de crimes qui ont tous eu lieu à Giverny perturbant la tranquillité de ce petit village qui a inspiré les plus célèbres tableaux de Claude Monet. D’ailleurs l’art n’est pas étranger à l’intrigue car celle-ci se joue autour de la disparition d’une copie des célèbres Nymphéas. Tour à tour, l’auteur, à travers les yeux d’une petite fille douée pour la peinture, d’une institutrice infidèle et d’une vieille femme qui semble tout savoir sur les habitants de Giverny, nous dévoile les agissements d’un mystérieux personnage.
Ce livre est tout simplement un plaisir pour redécouvrir Michel Bussi après ses succès comme Un avion sans elle ou Ne lâche pas ma main.
La première chose que j'ai envie de dire à propos de ce bouquin" Nymphéas noir" c'est : lisez-le !
Mais Nymphéas noirs, c'est également l'occasion d'en apprendre plus sur Monet
Tel un tableau de Monet, ce polar est tout simplement impressionnant