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4,19

sur 7847 notes
Les inspecteurs Laurenç Serenac et Sylvio Bénavides sont appelés suite à la découverte d'un corps dans le lit d'une rivière près d'un moulin à Giverny .Il s 'agit de Jérôme Morval ,un ophtalmologue installé à Giverny .L'enquête va vite s'orienter vers une vengeance car la victime collectionnait les aventures au grand dam de sa femme .Mais le fantasme que des oeuvres originales de Claude Monet pourraient exister suscitent aussi toutes les convoitises .Un bon polar à la fin complètement bluffante .
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Bon, et bien je l'avoue, je me suis faite avoir comme une bleue!!!! Il m'a emmené exactement où il voulait sur cette histoire!!!! Et j'ai adoré ça!
On est à Giverny, village des Nymphéas de Monet et on suit l'histoire croisée de Sérenac, inspecteur fougueux, Stéphanie Dupain, institutrice du village belle à tomber, Fanette, petite fille de onze ans douée pour la peinture et la narratrice, qui nous raconte tout cela avec tout son talent....
Le point de départ est le meurtre de Jérôme Morval, ophtalmologue de son état et grand séducteur, retrouvé dans la rivière du village... Vengeance d'un mari jaloux, rumeur de trafic d'art, on ne sait pas trop...
Une multitude de personnages secondaires qui brouillent encore plus les pistes, une histoire prenante et un final excellent!!!! Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré ce suspense et je le recommande à qui veut passer un super moment de lecture!
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« Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. » Ce résumé fourni par des membres est à la fois une bonne description de l'histoire mais surtout de la façon que l'auteur a choisie pour nous la raconter.

L'auteur nous raconte correctement tous les événements mais pas dans l'ordre chronologique. Il nous présente trois figures féminines sans nous indiquer les liens qu'il y a entre-elles. Si on ne tient pas compte de cette réalité, bien entendu on ne pourra pas deviner qui a tué qui.

J'ai trouvé qu'il y avait deux parties dans ce roman : pour écrire la première partie qui est lente et au cours de laquelle l'enquête piétine, l'auteur utilise beaucoup de comparaisons et d'images comme s'il voulait peindre la réalité comme Monet.

La deuxième est beaucoup plus rapide et le suspense devient de plus en plus stressant. À partir de l'instant ou quelqu'un risque de se faire tuer, on lit de plus en plus rapidement.

La première conclusion, à la Hercule Poirot m'a personnellement fait rager. J'ai connu ce genre de personne et j'en ai souffert.

J'allais terminer la lecture et attribuer une note catastrophique mais…mais le dernier chapitre que je n'attendais aucunement m'a réconcilié avec l'auteur.

Je termine en remerciant ma petite fille adorée qui m'a fait ce cadeau pour Noël.
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Un excellent roman policier qui laisse le souvenir de deux choses en particulier:
- une fin excellente où on ne peut que s incliner devant le machiavélisme de l auteur qui a su se jouer du lecteur.
- un contexte d enquête très sympa, le village normand de Giverny, lieu de pélérinage des amateurs d'impressionisme.
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Michel Bussi pour "Nymphéas noirs a reçu cinq prix littéraires et ce n'est que justice. Ce roman est un polar inclassable, situé entre amour de l'art et intrigue policière. Pour qui n'a jamais mis les pieds et les yeux à Giverny, Michel Bussi nous offre une promenade hors des sentiers battus et nous fait découvrir le village de Monet sous un autre angle et pour les autres l'envie d'y retourner afin d'y découvrir autre chose que le circuit touristique. Quand à l'intrigue policière, à aucun moments l'on ne devine la moindre piste qui pourrait nous faire deviner la chute incroyable de cette histoire, à tel point, que le lecteur trompé reste un instant perplexe devant tant d'ingéniosité.
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C'est ma deuxième tentative avec BUSSI, la première a été décevante avec Un avion sans elle.
La presentation des trois femmes dès le début du roman ne laisse présager que du bon. NYMPHÉAS NOIRS me transporte dans le petit village de Monet et je fais connaissance de ses habitants et Giverny livre petit à petit ses secrets. Les mots sont en couleurs et j'ai l'impression de contempler un tableau avec des personnages qui vont et viennent par petite touche de couleurs: rouge pour Stéphanie, bleu pour la mère de Fanette, jaune pour le mari jaloux et noire pour la vielle qui observe et sait tout.
J'ai beaucoup appris sur le monde de la peinture et des peintres mais plus précisément sur les Nympheas de Monet.
A la 310eme page, je suis larguée. L'enquête piétine, trottine et patine. Elle se complique et les pièces du puzzle ont du mal à s'assembler. le lecteur est vraiment perdu dans le jardin de Monet.
Le dénouement est inattendu mais n'arrive pas à me convaincre. Je suis un peu déçue de cette fin sans ... couleurs.
Je vais voir ce qu'en ont pensé mes amis Babeliotes.
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Je suis atterrée par le nombre de personnes qui idolâtrent ce roman, et encore plus de savoir que celui-ci a obtenu cinq prix. C'est à se demander si ces gens sont plus préoccupés par le fait de briller dans la rédaction d'une critique, que par l'attention qu'ils portent à ce qu'ils lisent.
Il y a deux magnifiques incohérences, pour ne pas dire des mensonges. Tout dépend si l'auteur a fait exprès de tromper ses lecteurs, en se faisant une sorte de pari que ces incohérences passeraient inaperçues, nous faisant ainsi passer pour des imbéciles, auquel cas le pari est gagné ; ou s'il s'est perdu dans son récit, piégé par sa structure originale qui aurait plutôt été une bonne idée si seulement elle avait été bien utilisée. Mais pour cela, encore aurait-il fallu que l'auteur se relise avant l'édition. Mais il n'a pas jugé utile de le faire alors je ne lui trouve aucune excuse.
Tous les lecteurs qui ont adoré ce roman ont oublié le premier chapitre, intitulé « Premier jour – 13 mai 2010 ». Mais comment une telle chose est-elle possible ? C'est dans ce premier chapitre que le corps de la victime, Jérôme Morval, est découvert, le 13 mai 2010 à 6h00 du matin, par la vieille dame acariâtre et solitaire qu'on retrouve régulièrement au fil de l'histoire. C'est très clairement dit, il n'y a aucun doute possible. Et c'est là que commence l'enquête avec l'inspecteur Sérénac.
J'ai gardé ce fait du 13 mai 2010 en mémoire jusqu'à la fin puisque je voulais savoir qui avait commis le meurtre. Contrairement à tous ces gens qui ont massivement été émerveillés par l'histoire, je ne me suis pas laissé éblouir par l'imposant et répétitif cours d'histoire de la peinture, plus spécifiquement de celle de Claude Monet et ses 250 tableaux impressionnistes de nymphéas dignes d'un syndrome d'Asperger. Ni par la description incessante du « magnifique Giverny ». Pourtant je connais Vernon, Giverny et la maison de Claude Monet. J'ai vécu huit ans et demi à Vernon et j'ai visité la maison de Monet trois fois.
Tout ceci m'a malgré tout ennuyé, car je m'intéressais surtout à l'intrigue. Mais je suis déçue, car il ne se passe rien, l'enquête n'avance pas, elle nous met l'eau à la bouche par moment avec des pistes et des idées mais toutes s'avèrent vaines finalement. Seule la forme du récit est excellente, c'est-à-dire sa structure et son écriture, c'est pourquoi je l'ai lu jusqu'à la fin. Mais, lors du dénouement de l'intrigue à la fin précisément, lorsqu'on comprend le scenario et qu'on découvre à quel point il est bien ficelé, les deux faits que j'avais en mémoire m'ont complètement gâché mon plaisir.
Le premier fait, je l'ai dit, c'est le meurtre de Morval, clairement présenté au début comme ayant lieu en 2010. le second, c'est Fanette et Stéphanie qui se trouvent ensemble dans la même classe, en haut de la page 403. Stéphanie s'adresse même à Fanette ; or les révélations de la fin sont totalement contradictoires avec ces deux faits.
Il y a bien une troisième incohérence à mes yeux, mais celle-là est plus subtile : page 175, la vieille dame aperçoit Fanette qui court rejoindre son ami peintre américain, « qui va sûrement encore lui raconter des histoires de sorcières ». Là, oui, rien ne dit qu'elle ne s'imagine pas la scène, et je reconnais que j'ai pris le message au pied de la lettre. Je veux bien aussi faire un effort pour considérer que les trois lignes de la page 403 sont des souvenirs embrouillés. Mais on fait quoi du premier chapitre ?
Il y a aussi des absurdités. Vingt ans après son départ en retraite, le vieux commissaire revient à son ancien bureau dont il ouvre la porte avec son vieux trousseau de clefs, qu'il avait gardé…
Sérénac, sous la menace du fusil, obéit à Jacques Dupain : il laisse un mot d'adieu pour Stéphanie et s'en va pour toujours, abandonnant l'enquête. Il laisse tout tomber alors qu'il aime Stéphanie, et qu'il est persuadé que Dupain est le meurtrier !
A la découverte du mot d'adieu, Stéphanie, sous le coup de l'émotion, perd l'équilibre, s'accroche au tronc de l'arbre et tombe mollement au sol, où elle se roule en gémissant… en plein dans le cadavre du berger allemand et son sang ! Elle ne s'en aperçoit que quand ses mains sont poisseuses. Je veux bien qu'on veuille décrire une scène comme un tableau en jouant sur les couleurs, mais quand même, elle n'est pas aveugle, et il ne s‘agit pas d'un chihuahua !
Quand j'ai lu « rabâche les oreilles » au lieu de « rebattre les oreilles », j'ai espéré que ce ne soit pas un signe de manque de maîtrise de la part de l'auteur. Je ne croyais pas si bien penser.
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Que de critiques sur ce livre. Une fois n'est pas coutume, je suis allée y jeter un coup d'oeil avant d'écrire la mienne. Presque que des cinq ou quatre étoiles.
Me voilà bien embêtée.
Si je voulais le lire, c'est que j'adore les Nymphéas et ne manque jamais une occasion d'aller au musée de l'Orangerie les admirer.
Inutile de donner une idée de l'histoire, ça a été fait largement.
Bon, alors, voilà…. Je me suis copieusement ennuyée pendant les cent premières pages et j'étais presque décidée à abandonner mais les lecteurs affirment presque tous que la fin est incroyable.
Donc, de la page cent, je saute à la page trois cents. Bizarre, je comprends tout, comme si je n'avais rien loupé. du coup, j'en saute encore cent, et là je découvre la fameuse fin incroyable.
Originale, certes, mais bon, est-ce que ça valait 493 pages ?
J'ai bien aimé au début les descriptions de Giverny que j'envisage d'aller visiter un jour. Quoique toutes ces considérations sur les touristes me refroidissent un peu.
Une grosse déception donc que ce livre à l'écriture assez plate, avec des dialogues pas toujours plausibles et beaucoup beaucoup de longueurs, voire de verbiage.
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EXCELLENTISSIME ! 🖤

Giverny, un petit village de Normandie. Un lieu touristique, au charme désuet, permettant aux amateurs de se promener dans le décor de Claude Monet alors qu'il peignait ses célébrissimes Nymphéas. Au coeur de cet endroit hors du temps, un crime est commis selon un étrange rituel. Alors que deux inspecteurs pataugent, on fait la rencontre de trois figures féminines qui semblent intimement liées à ce drame... Fanette, une petite peintre en herbe talentueuse. Stéphanie, une si belle femme. Et une vieille dame, qui observe tout depuis son moulin...

Ah ces fameux Nymphéas noirs dont j'avais tellement entendu parler... Mais quel roman ! Je dirais même surtout, quel final éblouissant ! 😍

Trois voix. Trois femmes. Trois destins.
Michel Bussi tisse une toile suprenante et on se laisse prendre dans ses filets avec grand plaisir.
Le cadre, est posé. le rythme du récit tranquille.
Le tableau avance tout doucement, au rythme des mouvements du pinceau jusqu'à l'ultime touche finale qui (j'en met ma main à couper) vous laissera sans voix.

On a l'impression de déambuler dans les jardins de Giverny et on sent toute la passion de l'auteur pour l'impressionnisme. Ce récit fictif est parsemé d'anecdotes réelles, j'ai beaucoup appris, sur le milieu de la peinture, sur Monet et c'était follement intéressant.

Dans ce village, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé… Un vrai tourbillon orageux au coeur d'un environnement tranquille. Promis vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! Mais je ne peux pas vous en dire plus... 😲

Un roman à suspense qui m'a embarquée et dont la fin m'a laissée KO. Un roman qu'on a envie de relire une seconde fois dès la dernière page tournée.
Bref... j'ai adoré et je recommande absolument ! 🥰

Qui a été complètement bluffé par ces Nymphéas noirs par ici?
Sinon, vous êtes tentés? 😇
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J'ai mis du temps à lire cet auteur ; on en a tellement parlé que ça m'en avait dissuadé de le lire ... et puis on m'a prêté "Nymphéas noirs" . J'ai donc enfin lu un livre de Michel Bussi !
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire puis me suis laissé prendre et emmener dans ce charmant village de Giverny . On ne peut rien dire de l'originalité de l'intrigue au risque de tout révéler : un meurtre , deux meurtres , les impressionnistes , les Nymphéas, la villa de Claude Monet puis une énorme surprise dans les dernières pages .
Ce roman m'a fait passer un moment agréable , et a suscité chez moi une grande envie : celle d'aller au musée Marmottan et à Giverny !
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