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4,19

sur 7859 notes
Nymphéas noirs est un roman surprenant, déconcertant, sinueux.
C'est le 1er Michel BUSSI que je lis et entre nous j'ai envie d'en lire beaucoup d'autres !
L'intrigue se situe au coeur du berceau de l'impressionisme, dans le village de Giverny.
C'est un roman à 3 voix, 3 voix de femmes : la vieille du moulin, la belle institutrice et l'écolière malicieuse et talentueuse.
Les ingrédients classiques du roman policier sont réunis : un cadavre, un bel inspecteur ténébreux, un adjoint tatillon, de l'émotion, des sentiments pourtant Nymphéas Noirs n'est pas un roman noir classique.
Michel BUSSI, au fil des pages, manie les faux espoirs et les fausses pistes avec une rare habileté jusqu'à un dénouement final à la fois inattendu et complètement évident qui m'a complètement bluffé.
Petit bonus : diverses anecdotes sont livrées par touches sur la vie et l'oeuvre de Claude Monet …parenthèse culturelle, poétique bien agréable.
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« Nymphéas noirs » est, à l'image de son sujet, un camaïeu d'émotions. C'est un roman noir, mais qui sait tirer parti de l'étendue de la palette graphique du genre.

Un roman en trompe l'oeil, magistralement maîtrisé par Michel Bussi, tout au long d'une histoire profondément originale, surprenante et même instructive !

Une histoire toute en nuances, parfaitement contée par l'auteur. Un récit entre ombres et lumières, constitué de multiples couches, qui fait que le lecteur va de surprise en surprise jusqu'à un final magnifique et empli d'émotion (ce n'est pas si souvent le cas, dans ce genre littéraire).

C'est vraiment un polar de grande qualité que nous propose Bussi : histoire singulière, personnages très travaillés, surprises amenées avec intelligence, écriture addictive.

Et une très bonne idée de départ de dessiner son intrigue dans le milieu de la peinture, sur les traces de Monet. Que l'on s'intéresse ou non à la peinture, Bussi arrive à capter l'attention et à captiver parfaitement le lecteur.

Au final, un polar tout en nuances, une peinture au couteau qui sait utiliser tous les pigments qui teintent une intrigue mémorable.

Mention spéciale à la superbe couverture de la réédition poche de 2013 chez Pocket.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Les précédents romans de Bussi que j'ai lu, je les avais beaucoup appréciés, tout en les trouvant un peu fades, un peu trop lisses. Cette fois, ce ne fut pas le cas. Même si finalement, la construction de son intrigue est très semblable aux précédents, la mise en forme est cette fois, un peu différente et brouille les pistes.
L'auteur fait une plongée dans le village de Giverny, dans l'univers de Claude Monet et de ses Nymphéas, mettant en valeur la série des 250 peintures à l'huile de l'artiste !
C'est aussi l'histoire d'un meurtre et de 3 femmes : Fanette, 11 ans et peintre en herbe, Stéphanie, jeune femme et institutrice, et une vieille femme qui prend le relais pour raconter son histoire. Il y a aussi un chien et des fantômes, des destins brisés en quête d'une vie meilleure. C'est un roman policier mais pas que. C'est aussi une belle histoire de recherche du bonheur.
Ce livre m'a redonné envie d'explorer l'oeuvre de cet auteur.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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A mon sens, il ne faut pas en dire plus sur l'intrigue de ce roman que ce que la quatrième de couverture n'en dit… au risque de tout déflorer (et ça ne vous amuserait certainement pas qu'on démolisse les fleurs du bassin aux nymphéas, n'est-ce pas !)

Autant le dire, j'ai adoré ce roman, je me suis laissée embarquer par Michel Bussi dans un étrange jeu de piste à Giverny entre le moulin des Chennevières, l'école du village, la grande prairie, l'île aux Orties et bien sûr la maison et les jardins de Claude Monet. L'auteur nous annonce en préambule que les lieux, les détails concernant la vie et les tableaux du peintre, les vols d'oeuvres d'art dont il est question dans le roman sont exacts. le reste est évidemment le fruit de son imagination. Et comme je le disais, je me suis laissée complètement prendre au voyage ingénieux (diabolique !) qu'il a mis en place. Quand j'ai refermé le livre, je n'avais presque qu'une envie : le relire en connaissant le fin mot de l'histoire !

Il est malin, Michel Bussi : il construit son histoire et joue sans cesse sur l'aller-retour entre passé et présent, entre l'enquête sur l'assassinat de Jérôme Morval et les années où Monet a vécu et travaillé à Giverny, où il a fait détourner l'Epte pour aménager le bassin aux nymphéas, qu'il a peint de manière obsessionnelle jusqu'à sa mort, en 1926, ouvrant la voie à une conception résolument moderne de la peinture. Michel Bussi connaît parfaitement la vie du peintre, toutes les anecdotes du village, le destin d'abord oublié puis glorieux de la maison, « le Clos-normand » et de ses jardins. C'est ce que j'ai notamment apprécié dans ce livre, (re)découvrir cette richesse de vie et de travail, cette modernité qui emplit la vie de Monet, mais aussi le regard distancié sur un village-musée envahi par les touristes. Mais l'auteur fait bien plus que cela : il nous raconte une bonne histoire, dont les personnages sont attachants, et où certains détails m'ont fait tiquer, au point que je craignais de retrouver certaines invraisemblances de Ne lâche pas ma main : mais c'était sans compter sur la fin… le fin mot de l'histoire…

Cette fin m'a tenue en haleine, m'a fait sursauter… et m'a cueillie par surprise (au point de me faire monter les larmes aux yeux, c'est dire !) Je suis sûrement naïve, je me laisse facilement entraîner (par les livres, c'est bien connu)… mais cela a bien marché avec moi !

J'ai apprécié l'humour de certaines situations ou réflexions, les petites subtilités glissées par l'auteur dans les titres de chapitres (tous de simples noms à la finale identique : Attroupement, Tutoiement, Raisonnement, etc…), dans les allusions aux peintres de l'époque de Monet (jusqu'au nom du commissaire Laurentin, lui aussi homonyme de l'artiste Marie Laurentin – bizarrement, cela n'est pas relevé dans le roman, mais je ne pense pas que l'auteur l'a inventé au hasard). Et ce vers d'Aragon qui revient comme un leitmotiv (je note aussi les trois suivants tels qu'ils sont cités p. 347) :

Le crime de rêver je consens qu'on l'instaure

Si je rêve c'est bien de ce qu'on m'interdit

Je plaiderai coupable Il me plaît d'avoir tort

Aux yeux de la raison le rêve est un bandit

Et voilà, je n'ai qu'une autre envie : retourner à Giverny m'imprégner une nouvelle fois des lieux (alors que j'y étais il y a huit jours !) Merci, Monsieur Bussi ! Et surtout, merci, Monsieur Monet !
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Wouaaahhh, chapeau bas Mr BUSSI, vous m'avez embarqué et bluffé. Pour un 1er roman de cet auteur que je lis, je ne regrette pas de m'être laissé tenté par ce titre.
Mais.....parce qu'il y a un mais pour moi, et c'est ce qui lui vaut "qu'un" 4 étoiles, je reste déçu de ne pas avoir eu la possibilité d'essayer de deviner la fin.... avant d'avoir lu les dernières pages.
Mais il faut bien avouer que le dénouement final est terrible et tout s'imbrique d'un coup d'un seul, on ne se rend compte et on ne comprend réellement ce que l'on a lu précédemment qu'à la toute fin....
c'est très original (en tout cas pour moi).....mais très frustrant.
Au delà de la fin qui explique tout, les vraiment toutes dernières pages sont tout simplement délicieuses, je ne m'y attendais pas du tout et j'ai adoré, c'est ce que j'appelle une très jolie fin.
Un roman à découvrir absolument
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Après avoir lu et adoré "un avion sans elle", j'ai voulu lire "les nymphéas noirs" et je n'ai pas été déçue !
Tout comme le 1er livre, ce roman est bien écrit, "bien ficelé" et l'intrigue est juste... géniale., et il est impossible de deviner quoi que ce soit avant la fin, les dernières pages nous laissent bouche bée.
Magnifique polar qui a reçu de nombreux prix.
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Je serai donc la 1005ème à publier un billet sur les Nymphéas noirs de Michel Bussi...
Il va m'être difficile d'apporter quelque chose de nouveau car il me semble que tout a déjà été dit.
La principale force de ce roman réside dans sa construction. Plusieurs fois j'ai frôlé du doigt la solution sans jamais y croire moi-même car un élément me faisait toujours me demander comment l'auteur avait fait pour rendre cela possible. Sacré tour de force il faut l'avouer! Au final, la fin m'a sacrément surprise et bouleversée, je peux le dire.
J'ai aimé cette incursion dans l'univers de Claude Monet, cette folie autour de ses Nymphéas, ce huis-clos, presque, à Giverny...
Pour conclure, ce fut une excellente lecture, riche, palpitante et mystérieuse.
Michel Bussi devient pour moi une valeur sûre!
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Une mécanique qui tourne à vide ?
J'aime assez le côté construction intellectuelle dans le polar. Je n'aime pas quand l'auteur se moque de son intrigue.
Mais je n'aime pas non plus quand le livre se résume à son intrigue, impression subjective et cruelle que j'ai eu ici. Les personnages ne m'ont pas paru consistants, je n'y ai pas cru d'emblée, le côté verni culturel impressionniste m'a laissé de marbre (après pour l'exportation je ne dis pas...). Je laisserai de côté l'écriture du roman dont Bussi lui-même reconnait que c'est sans prétention. Belle lucidité mais pour ma part j'ai eu le sentiment de perdre 4 heures dans un produit purement commercial pas tellement meilleur qu'un Harlan Coben.
Un livre qui m'a pas intéressé dès le début, mais la résolution de tout cela m'a paru bien vaine. Tout ça pour ça ? ? ?
Avis un peu cruel peut-être mais il me semble que le genre a mieux à offrir à ses lecteurs, et le succès phénoménal de Bussi ne laisse pas de m'interroger...
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A mon grand regret, je me suis de nouveau laissé tenter par l'alléchante 4éme de couverture d'un « Bussi ». Mon deuxième et sans aucun doute dernier étant donné qu'apparemment j'ai lu ses deux meilleurs romans (avec « Un avion sans elle »)…Alors je n'ose imaginer ce que valent les autres.

Possible que mon gout modéré pour l'art de la peinture y est pour quelque chose. En tout état de cause, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. Un roman de ce genre se lit le temps d'un long trajet en train, pour ma part ça m'a pris 2 semaines. J'ai détesté les différents personnages du livre. Mis à part l'inspecteur Benavides, tous les autres m'ont donné une impression de faux et de mystérieux : une vieille vipère, une jeune femme adultère, un inspecteur dragueur qui se fie plus à son instinct qu'aux preuves matérielles. Des dialogues niaiseux, creux.

L'ultime supplice a été cette fin…Un massacre pour tout amoureux de polars. Facile de changer les noms de la moitié des personnages du roman dans les 20 dernières pages pour donner une cohérence aux faits. Bref, une histoire à dormir debout avec de nombreuses interrogations : Comment expliquer la disparition de l'inspecteur Laurenç malgré la menace du mari? Pourquoi ce même inspecteur était un moment sur la liste des suspects ?
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Résumé : Pendant treize jours, trois femmes vont être au coeur de la vie de Giverny : Fanette, petite fille de 11 ans qui a du talent en peinture, Stéphanie, jeune femme mariée, et une vieille dame qui a beaucoup vécu. Tout commence et tout finit par un meurtre. Chaque femme veut s'échapper de la cage dorée de Giverny, l'une d'entre elles y parviendra-t-elle ?

Mon avis : Gros coup de coeur pour ce roman de Michel Bussi, dont j'ai entendu beaucoup de bien ! J'avais déjà lu « Un avion sans elle », qui m'avait beaucoup plu.

Et celui-ci est tout aussi passionnant, Michel Bussi ayant l'art de distiller des indices, pour mieux perdre son lecteur, qui sera bien sûr étonné par la fin, avec l'impression d'avoir été mené par le bout du nez !

Ici, on rencontre trois femmes exceptionnelles, qui vont être au coeur de l'histoire, ainsi que Monet et ses célèbres « Nymphéas ». le jour où le cadavre d'un homme est retrouvé à Giverny, tué dans des circonstances qui rappellent un fait divers ancien, la vie de ces trois femmes va être bouleversée.

Fanette, 11 ans, cherche à gagner un prix de peinture qui lui permettrait de devenir une artiste. Stéphanie va sentir battre son coeur pour le commissaire qui va mener l'enquête. Et la vieille dame va entendre de la bouche de son mari mourant des révélations qui vont bouleverser et gâcher son reste de sa vie.

Ces trois femmes s'entrecroisent, sans jamais sa parler, avec pour point commun un destin tragique, et l'impossibilité d'échapper à sa vie.

Le lecteur est embarqué dans une histoire tragique, et est aussi perdu que les enquêteurs. Les révélations finales seront inédites et douloureuses !

J'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une traite, passionnée par l'intrigue. La fin m'a bluffée, tous les morceaux formant enfin un puzzle cohérent. Une histoire placée sous le signe de la passion et de ses ravages, avec une légère touche d'espoir. A lire, si ce n'est déjà fait, aussi bien pour l'histoire que pour l'ambiance impressionniste, les révélations sur les Nymphéas de Monet. Une belle histoire mêlant art et tragédie !
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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