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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
3,5/5. J'aurais mis plus si je n'avais pas été très très agacée par les passages où l'auteur nous dit en 10 phrases ce qu'il aurait pu dire en une. Il ne m'a pas du tout habituée à ça dans "Les dossiers Dresden" et je me demande d'où vient cette manie des auteurs américains de délayer dès lors qu'ils écrivent de la fantasy, crébonsang de bonsoir !!!

Le monde est bien pensé, à mi chemin entre moyen-âge et western (Un remake de Fort Alamo, grosse bataille épique à la fin, plutôt bien menée !). C'est bien construit, la magie (Furifèvrerie) est originale, l'auteur maîtrise parfaitement ses concepts et on comprend très bien les explications... Avec un seul jeune personnage parmi tous les humains qui ne maîtrise pas cette magie, on se doute bien qu'il va y avoir un retournement dans les tomes suivants, lol...

Sur le fond, l'intrigue est ultra classique, ce qui fait la force du récit ce sont les personnages, autant les "méchants" que les "bons", et tout est relatif parce qu'ils ne sont pas manichéens, très loin de là ! Les "marats", soit-disant barbares, se révèlent plus fins que ça, et "comme tout le monde", avec des gens intelligents et d'autres complètement tarés, de la même façon que les humains de l'histoire (Kord, la tête à claques du bouquin, est un humain, d'ailleurs...).

Bref, j'ai lu certains passages en diagonale parce que c'était trop répétitif, et c'est quand même un défaut que je ne peux que sanctionner, même si dans l'ensemble j'ai bien accroché aux (més)aventures de tout ce petit monde ! C'est un bouquin jeunesse ?
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Il existe une vraie mouvance dans la fantasy américaine avec Brandon Sanderson, Brent Weeks, Jim Butcher et quelques autres. Ils s'inspirent des classiques de la culture populaire pour écrire des romans populaires qui séduisent un large public (enfin dans le monde, parce qu'en France on lit peu en général et la SFFF est très mal vue en particulier).

Jim Butcher nous offre un livre très dense et très rempli et non pas le sempiternel « tome d'introduction ». Après une entrée en matière médiocre composée uniquement de dialogues qui balancent le worldbuilding, le magicbuilding, les personnages et l'intrigue, cela ne s'arrête jamais : de l'action, de l'action et encore de l'action ! Un vrai actionner, mieux encore un vrai page-turner car les pages puis les chapitres défilent très vite.
Et si l'intrigue est assez linéaire on retrouve bien le plaisir de la ligne droite des bons vieux pulps : on alterne péripéties et menaces mortelles durant 500 pages (cavales, traques, conspirations, trahisons, bastons…)
Aucune trace du tirage à la ligne cher à certains auteurs, ici on a un roman avec 0% de gras littéraire. Des naïvetés, des facilités, des suspensions d'incrédulité et des trucs mal fagotés certes, mais l'ensemble est bien troussé et au final rien ne tire le roman vers le bas (mais c'est dommage de ne pas atteindre le haut).

Niveau worlbuilding malgré l'habillage antiquisant, on est plus près de « La Charge des tuniques bleues » que de « La Dernière Légion ». du coup pourquoi vouloir faire du peplum alors que cela respire le bon vieux western ? Je vois la parenté avec Terry Goodkind dont les éléments western apportaient une plus-value à « L'Épée de vérité ». Franchement ? La frontière, les exploitations, les pionniers, la garnison fortifiée, la nature sauvage, la menace indigène…
Quant aux Marats : ils sont jugés barbares, ils sont proches de la nature, ils ont des animaux totems, ils sont divisés en clans rivaux, ils ont un sens de l'honneur bien particulier basé sur les épreuves de courage, ils scalpent les ennemis vaincus au combat… On aura facilement reconnu les peaux-rouges de western !
D'ailleurs pourquoi les auteurs américains s'acharnent à faire des méd-fan moyens voire creux alors qu'ils ont toutes les cartes en main pour marier western et fantasy ? Mais tout le monde ne peut pas être aussi innovant et aussi talentueux qu'un R. E. Howard (s'il est décédé en 1936, son oeuvre est toujours est d'actualité).

Niveau magic building on pioche dans un esprit comics / animes de bon aloi (Mera de DC est-elle aquafèvre ?).
On repend l'idée classique de l'univers ou tout le monde est doté de pouvoirs héréditaires. On reprend l'idée déjà usitée du héros dépourvu de pouvoirs alors que tout le monde en a un. Peu importe ces concepts sont très cool.
Je ne sais pas si les furies tiennent plus des familiers de « La Croisée des mondes » ou des créatures de « Pokémon ». Peu importe le concept est très cool.
Je ne sais pas si la furiefèvrerie lorgne largement sur les maîtrises élémentaires de l'anime « Avatar ». Peu importe le concept est très cool.

On sent l'héritage bien digéré de la Fantasy classique des années 80 (les archétypes issus du triumvirat Brooks, Eddings, Feist) associé à une très fluide écriture télévisuelle et un esprit comics/animes très fun et très plaisant. Ainsi Bernard, Isana, Amara et Tavi le gros boulet naïf gentil tout plein pourraient être les dignes héritiers de Belgarath, Polgara, Ce'Nedra et Garion le gros boulet naïf tout plein.
Ce qui est bien vu aussi c'est qu'on laisse de côté le manichéisme : Doroga, Hashat et Kitaï ne sont pas de vilains barbares sanguinaires, et les membres de la Confrérie des mauvais furiefèvres ont chacun leurs propres raisons d'agir comme ils le font…

J'en ici aussi et plus longuement, car je suis toujours trop bavard :

Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Quand j'ai lu la première fois sur cette saga, je n'avais pas été très emballé. L'auteur, lors d'une conférence, a demandé à une personne de lui soumettre deux idées stupides afin de prouver qu'il pouvait écrire un roman de Fantasy les combinant. Les deux concepts : les légions romaines et Pokémon. Bon, en voyant ça, j'ai tout de suite mis la série dans les trucs à ne pas lire...
J'ai récemment vu une critique élogieuse sur une chaine Youtube que je suis... J'ai donc décidé de tester.
Il faut le dire, j'ai adoré ! C'est loin d'être aussi stupide que je l'imaginais, bien au contraire.
Le système des furies est très bien fait. Chaque individu peut contrôler une sorte de créature liée à un élément naturel (eau, feu, terre...) et avoir des pouvoirs plus ou moins puissants. Ces capacités sont aussi soumises à des limites, ce que j'aime toujours dans un système de magie.
Enfin, quand je dis "tous les individus" ce n'est pas exact. En effet, Tavi, le personnage principal, est le seul humain à ne pas avoir de furie... Il est donc le seul sans aucune capacité magique et ne peut compter que sur sa grande intelligence. J'ai vraiment apprécié le fait qu'ilsoit le parfait anti héros prophétique classique à la Fantasy. C'est, pour moi, l'aspect le plus réussi du livre.
Au niveau de l'intrigue, celle-ci se lit avec plaisir. Quelques longueurs sont à déplorer, mais il s'agit d'un premier tome. Il s'agit de Fantasy adulte (bien que Tavi n'ait que 15 ans dans ce tome). En effet, il y a des scènes clairement adultes (abus sexuels...).
Je conseille ce premier tome et devrait lire les suivants assez rapidement.

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Premier tome très sympathique sans être hors du commun.
Je dois reconnaître avoir passé un très bon moment, même si de nombreuses choses restent de l'ordre du prévisible.
Les personnages sont attachants, et le fait que le juste et l'injuste se mélange entre bons et mauvais n'est pas pour me déplaire, même si le lecteur arrive encore à voir ce qui est de l'ordre du bien et ce qui ne l'est pas, la ligne entre les deux est parfois trouble.
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Ça se remarque, je pense, j'aime les sagas de Fantasy et en particulier celles de High Fantasy, mais en ayant lu quelques unes déjà, je cherche désormais la pointe d'originalité qui me fera vivre quelque chose de différent. Codex Alera est une série en 6 tomes, terminée depuis quelques années, qui ressort en poche chez Bragelonne. C'est une saga d'aventure classique de high fantasy mais petite originalité qui m'a convaincue de me lancer, elle se déroule dans un univers gaulois à mi-chemin entre la fin de l'Antiquité et le début du Moyen Âge.

"Depuis mille ans, les habitants d'Aléra repoussent les peuplades sanguinaires qui rançonnent le monde en usant de leur relation particulière avec les furies – les forces élémentaires de la terre, de l'air, du feu, de l'eau, du bois et du métal. Mais dans la lointaine vallée de Calderon, Tavi ne maîtrise encore aucun élément, à son grand désespoir.
Pourtant, lorsque les féroces Marats font leur retour dans la vallée, le courage et l'ingéniosité de Tavi vont se révéler une force bien plus cruciale que n'importe quelle furie. Une force qui pourrait lui permettre d'altérer le cours de la guerre…"

Chaque tome semble correspondre à une aventure qui s'auto-conclut mais qui s'inscrit également dans l'évolution d'un jeune héros, neveu de propriétaire terrien. La lecture de ce premier tome fut assez longue au début, avec des moments où j'ai eu l'impression de ne pas avancer dans l'histoire, avant que celle-ci ne décolle enfin. Tout se déroule au même endroit ce qui donne l'impression d'être un peu trop statique. Pourtant, il se passe pas mal d'événements dans le style "un papillon peut déclencher un tsunami". A partir du moment où le héros oublie de rentrer certains moutons dont il a la garde, tout s'enclenche et ça ne nous lâche pas jusqu'à la fin. Pour autant, contrairement à ce que semble dire le résumé, le jeune héros ne fait pas tout loin de là !

L'auteur accorde plutôt les beaux rôles aux femmes. Isana et Amara en tête, l'une soeur de propriétaire terrien qui fait preuve de beaucoup de caractère dans l'adversité, l'autre sorte de messager secret, guerrière de haut vol, qui révèle aussi sa sensibilité. Mais également Kitaï et Omara plus tard, dont je ne révèlerai pas les rôles pour ne pas divulgâcher. Chez les hommes je suis plus mitigée, Tavi, le héros est très jeune donc agaçant, tout lui tombe dans le bec ennuis ou réussites, il y a trop de deus ex machina autour de lui. Et même s'il n'a pas de pouvoir comme les autres, on devine vite que ça cache quelque chose... Heureusement il est aussi ambitieux, courageux et gentil au fond, alors ça contrebalance tout ça. Les autres hommes sont souvent des archétypes de leur époque et de leur sexe à quelques exceptions près. J'ai notamment beaucoup aimé Bernard, l'oncle de Tavi qui est bien développé au fil du tome et passe d'homme des cavernes à gentil bourru plein de bons sentiments. Plusieurs personnages m'ont fait penser à ceux de GoT dans leur caractérisation, Tavi (=Bran), Amara (=Arya), Isana (=Sansa), Kord (=Ramsay), Bernard (=Ned) et surtout Ombre (=Hodor)... Fausse impression de ma part ou réelle inspiration ? Cependant, on se prend d'affection pour eux au fil de l'histoire et on se plaît à suivre leurs aventures ce qui n'était pas gagné.

Celle-ci ne m'a pas emballée de premier abord. Seul l'univers Antique et sa mythologie me séduisaient au début. Une mythologie intéressante autour de la magie des Furies qui dotent les habitants d'Aléra de certains pouvoirs en lien avec la nature élémentaire (eau, feu, terre, air), assez spectaculaires à voir. L'univers Antique et ce qu'il implique m'a également intéressée : la hiérarchie sociale, la place des femmes, la notion de servage et d'esclavage, les peuples dits barbares, la guerre entre ducs, etc. Je trouvais le reste confus. D'ailleurs l'absence de glossaire à la fin s'est fait sentir pendant longtemps... Mais petit à petit, Jim Butcher a renversé la vapeur et déroulé son propos fait d'aventures initiatiques pour protéger les êtres qui nous sont chers d'une invasion barbare provoquée par un puissant qui s'est rebellé contre un autre. On se retrouve en quelques sortes pris avec le petit peuple au milieu d'une lutte de pouvoir qui ne nous regarde pas mais a des conséquences dramatiques sur notre vie. Ça préfigure totalement les luttes intestines entre Ducs et Comtes au Moyen Âge qui se cherchent sans cesse pour prendre les territoires les uns des autres. C'est une lutte politique qui déborde sur le terrain guerrier et engendre bien des tragédies. Ici, il faudra bien l'ensemble des héros pour tenter de faire quelque chose et ça va prendre une belle ampleur.

Pour ça, on suit quatre trames différentes : celle d'Amara, l'envoyée du Prince ; celle de Fidélias, le méchant ; celle de Tavi et son oncle Bernard dans la vallée de Calderon le plus souvent ; et celle d'Isana et de l'Exploitation. Elles viendront s'entremêler plusieurs fois pour finir par se réunir. L'auteur n'en fait pas quelque chose de rigide, on alterne les points de vue aléatoirement pour un temps non défini et cela sert toujours le rythme de l'histoire. Grâce à cela, on vit les choses aussi bien du point de vue des femmes, que de celui d'un enfant, du point de vue des puissants, que du point de vue des habitants d'une Exploitation. C'est très riche.

Alors est-ce que cela m'a plu ? Oui dans l'ensemble malgré ce début difficile dont je parlais. Je ne me suis vraiment prise au jeu que passé les 200 premières pages, même si ce fut un peu long... J'ai trouvé ensuite les aventures plus prenantes même si c'est assez classique et donc sans surprise. Il y a plusieurs moments où j'ai trouvé les ficelles un peu trop grosses (Tavi chez les Marats, Isana avec Omara, la bataille finale...). J'ai aussi parfois rongé mon frein face à certains ressorts scénaristiques faciles qui m'agacent concernant les femmes, même si je sais qu'en quelque sorte, c'est "d'époque". Mais j'ai quand même bien accroché et l'auteur a laissé suffisamment de mystères planer autour de l'identité de Tavi et son devenir ainsi que sur l'école qu'il pourrait rejoindre et les possibilités des différentes Furies, pour me donner envie de poursuivre.

Une fantasy classique mais dans un univers différent de la high fantasy habituelle, avec un mélange de magie élémentaire et de conflits politiques ayant des complications militaires séduisant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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J'avais dévoré les dossiers Dresden et je me délectais à l'avance au moment de commencer la série des furies.
En terminant la lecture de ce premier tome, force est de constater que mon enthousiasme du départ s'est mué en petite déception, bien sûr je retrouve le rythme et l'inventivité qui m'avait impressionné, cela-dit j'ai un peu de mal avec les héros immortels et indestructibles pour lesquels il est difficile de s'inquiéter quelles que soient les situations désespérées dans lesquelles il se trouvent, et quand ces personnages (gentils ou méchants) sont nombreux, cela fait de nombreuses raisons de ne pas se faire de mouron à chaque chapitre où presque et c'est la principale critique que je formulerais...
Car pour le reste j'apprécie beaucoup les idées de cette histoire et le contexte, les furies sont une sacrée bonne idée et le scénario s'il ne brille pas par son originalité est très bien ficelé, on suit de nombreux acteurs dans différentes histoires parallèles qui finissent par se rejoindre (et bien sûr tout se fini bien, voir très très bien).
A l'arrivée l'histoire est fluide et sans temps mort, les péripéties nombreuses et finalement, même si le contexte de l'histoire est violent, le tout est pétri de bons sentiments (auxquels on peine à croire mais bon...)
Je vais continuer avec Tavi, Bernard, Isana et Amara (les immortels indestructibles) car les qualités du roman sont plus grandes que ses défauts à mon goût.
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L'auteur avait été mis au défi par un membre du del Rey Online Writer's Workshop d'écrire une bonne histoire de fantasy à partir d'une idée débile. Butcher, pas déstabilisé pour un sou, a relevé le challenge et l'a même complexifié en demandant à ce même membre de choisir 2 idées débiles: il en ressorti "La légion Romaine" et "Pokémon".

Ainsi donc naquit le Codex Alera dont le premier tome est un pavé de près de 700 pages, ou le mot d'ordre est Action+Action+Action.

Le monde d'Alera est composé d'un ensemble de province au nom d'inspiration Rome Antique (tous ces noms qui se finissent en "-us" comme Aquitainus...) mené par le vieillissant Premier Prince Gaius Sextus. Alera est menacé par les Marats, un peuple qui fait furieusement penser à des indiens d'Amériques sous LSD (sauf qu'ici ils sont ici les agresseurs et non les agressés), et une conspiration interne dévoilée dès les premiers chapitres.

A cela s'ajoute la magie très présente et utilisée, au travers des "fèvres" (aquafevre, terrafèvre...), qui permet à ceux détenteurs de tels pouvoirs de manipuler des élémentaires d'eau, de terre etc à des fins utiles ou martiales. On ne sait d'ailleurs pas trop comment se fait l'obtention et la maitrise de ces pouvoirs magiques (mais on verra avec le second Tome) , les détenteurs sont très divers : Leaders politiques, Exploitants (fermiers à la tête de grandes exploitations agricoles dont certains ne semblent pas doués intellectuellement), légionnaires ou ex-légionnaires....

Et puis il y a une belle galerie de personnage qui fait notamment la place belle aux femmes (Amara, Isana et Odiana), des traitres, des personnages qui ne sont pas ce qu'ils semblent être

et ce qui m'a fait un peu peur, un jeune garçon de 15 ans, sans aucune affinité magique et qui est moqué sous le nom de "Raté" et dont on sent rapidement qu'il va avoir une influence sur le cours de l'histoire... Bon c'est du déjà lu depuis le début des années 90 et nous sommes 15 ans plus tard... c'est le seul bémol au tableau

pour résumé voila un excellent premier tome sans longueur, bourré d'action, de hauts faits et de magie, que demander de plus ?
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https://lesbouquinsdechloe.wordpress.com/2015/11/06/codex-alera-tome-1-les-furies-de-calderon-de-jim-butcher/

Au début de l’histoire, on se fond rapidement dans le décor. Je n’ai pas l’habitude de lire du Fantasy pour la simple raison que j’avais beaucoup de préjugés sur ce genre littéraire et que je ne lui donnait tout simplement pas sa chance. Grâce à « Codex Aléra » qui à particulièrement conquis mon cœur et à « Les ailes d’émeraude de Alexianne de Lys » j’ai su m’ouvrir aux Fantasy et appréciée ma lecture.

Tout d’abord, parlons des Furies. Vous savez tous, je présume, que les furies sont des êtres mythologiques. Ces « divinités » sont souvent représentés avec de grandes ailes, des serpents pour cheveux, avec des fouets et des torches, et du sang qui coule de leurs yeux. Ici, nous sommes loin de ces créatures, dans Codex Alex les furies répondent aux éléments tels que l’Air, la Terre, le Feu, l’Eau, le Bois et le Métal chaque Aléréens ( habitant de Aléra ) se voit acquérir une ou plusieurs Furies lui donnant la forme de leur choix et elles ont chacune un prénom, ils se nomment Aérifèvres, Terrofèvres, Ignifèvres, Aquafèvres, Florifèves, Ferrofèvres.

L’Air est utiliser pour voler, contrôler le vent, augmenter la vitesse ainsi que l’agilité, un Aérifèvre est capable de se servir de l’air come « jumelles », mais il peut aussi communiquer à courte distance et les plus fort peuvent se rendre invisibles ainsi que les objets, ils peuvent aussi manipuler le temps y compris la foudre, les Aérifèvres sont pertubés par la Terre généralement sous forme de sel.

La Terre , est utiliser pour gagner de la force, faciliter la traque et la chasse, de manipuler la terre, calmer les animaux, ainsi que pour manipuler les sentiments des autres. La terre peut transporter un Terrofèvre sur un terrain comme un radeau. Lorsque le terrofèvre rompt le contact avec le sol, il n’a pas accès à sa furie.

Le Feu est utiliser pour contrôler la lumière du feu pour manipuler les sentiments passionné tels que la joie, la colère et la peur, il est aussi utiliser pour créer et manipulés des flammes à des fins constructives ou destructices. Les ignifèvres sont pertubés par l’eau.

L’Eau est utiliser pour la guérison, pour communiquer sur de très grandes distances, pour la lecture des émotions, changement de formes, et bien sur la manipulation de l’eau. Ils ont perturbés par le feu.

Le Bois est utiliser dans la manipulation des plantes, de la traque également et du camouflage, ceux qui manie le bois sont souvent des archers puisqu’il peuvent, grâce au Bois, permettre au flèches de voler plus vite et plus loin. Cependant cela nécessite du bois ou de la matière végétale à proximité. Ils sont perturbés par le métal.

Le Métal est utiliser pour « l’escrime » , ce qui permet aux Ferrofèvres de changer la dureté du métal et de combattre avec des épées avec des lames en diamant dur. Le Ferrofèvres n’a pas besoin de lumière pour détecter un objet métallique et peut donc se battre dans l’obscurité ce qui lui donne un sérieux avantage sur son adversaire. Ils sont perturbés par le bois.

Aléra est divisé en cités avec chacunes des grandes villes gouvernées par un Haut Duc, les zones périphériques des villes sont bordées de fermes appelées « exploitations » et chacune de ses exploitations sont dirigées par un Exploitant qui gouverne cette zone sous l’autorité du Haut seigneur local.

Durant ce tome, nous suivons plusieurs personnages :

Amara , une jeune Curseur, pleine de fougue et déterminée. Elle sert le premier Duc.
Tavi un jeune adolescent de 15 ans, est toujours à la recherche de sa/ses furies. C’est un garçon qui n’est pas très responsable, et qui se fourre toujours dans les mauvaises situations, il ne peut pas y faire grand chose le pauvre mais Tavi est brave et intelligent, c’est ce qui l’a toujours sauvé.
Fidelias est un traite qui à décider de se ranger du côté de la légion rebelle qui veux attenter à la vie du Premier Duc. C’est un homme impitoyable.
J’ai été fascinée par les Marats même si ceux-là sont les « méchants » de l’histoire. Les Marats sont des personnes à la peau pâle et aux cheveux d’argent qui vit sur un continent qui rejoint Aléra par un pont de terre ( où se trouve la vallée de Calderon ) ils sont simplement vêtu d’un pagne , même les femmes, oui oui vous avez bien vu ! MÊME LES FEMMES . Souvent on associe les Marats à de simples humains barbares mais leur culture et leur physiologie ( très intéressantes ) montrent d’importante différences comme la vision de nuit ou des capacités physique qu’un humain n’a pas et leur température est beaucoup plus élevée. C’est une race agressive qui se battent régulièrement entre eux, ils sont associés à une créature : Loup, cheval, gargante, ratite, renard, lion, ces créatures sont ce qu’ils appelle leur totem ( « chala » dans leur langue) duquel il gagnent beaucoup de leurs capacités par exemple : les membres du clan des Loups ont des crocs , les membres du clan des gargantes ont une force exceptionnelle et ceux du clan des chevaux sont rapide. Cependant, il ont une pratique particulière, ils mangent leurs ennemis parfois vivant , en faisant cela ils disent puiser la force de la personne. Ils ont de très jolis prénoms : Doroga , Kitaï, Hasnet, Atsurak, Skagara…

Le déroulement de l’histoire est très intéressante , chose que j’ai beaucoup aimé. Tout au long du livre, je me suis demandée comment les personnages allaient s’en sortir face aux tournures événements que l’auteur nous présente, il y a toujours un retournement de situation qui complique les choses, je ne m’attendais pas à ce genre de retournement de situations et j’ai été surprise, cela rend le livre addictif . L’action est présente tout au long du tome et j’espère qu’elle y sera toujours dans les tomes suivants.

C’est une lecture vraiment très agréable qui m’a fait changer mon point de vue sur le Fantasy, je le recommanderais 1000 fois s’il le fallait mais LISEZ-LE ! C’est joyeuse que j’ai terminer ce livre et je dois dire que j’en attend extrêmement beaucoup des tomes qui vont suivre et j’espère ne pas être déçu.

Lien : https://lesbouquinsdechloe.w..
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Un livre que j'ai dévoré. L'action y est survitaminée et ça ne s'arrête jamais. Les héros ne peuvent jamais se reposer et le lecteur aussi. Ce qui est très plaisant.
Pa rapport à d'autres critiques qui considèrent que c'est un western habillé à la mode fantasy, je verrais plus la Germanie, le limes, les légions romaines avec un empire tiraillé par des ennemis intérieurs et des ennemis aux frontières. Mais ce n'est que mon opinion.
L'auteur a ensuite utilisé les grands classique de ce genre de littérature: le héros sans pouvoir dans un monde ou tout le monde a du pouvoir, le traitre…. Mais tous ces éléments sont bien employés et donnent du punch a l'intrigue.
Ce qui est un plus, c'est que les personnages ne sont pas manichéens. le traître a ses raisons d'agir et il veut le faire pour le bien de tous.
Donc un livre a lire et je vais attaquer la suite de ce pas.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Livraddict et les éditions Milady pour ce partenariat.
Depuis, sa sortie en grand format, j'avais très envie de lire ce livre. En effet, lorsque j'ai découvert les éditions Milady ce fut avec la série Dresden, du même auteur que Codex Alera. Aussi, j'étais curieuse de découvrir cet auteur dans un autre type de roman. Et je peux dire que je n'ai pas été déçue ! Bien que très différent des Dossiers Dresden, Codex Alera est aussi bien voir mieux.
Ainsi, je ne me suis pas ennuyée une minute et chaque fois que je me suis plongée dedans, j'ai eu énormément de mal à le refermer.

Bien que Tavi soit destiné à être le héros de ce roman, l'histoire tourne en réalité autour de plusieurs personnages, pas nécessairement tous du côté des gentils. En effet, les différents protagonistes vont se révéler au fur et à mesure du roman. D'ailleurs Tavi est presque un anti-héros : il est souvent effrayé, et fait preuve de courage presque par inadvertance. En outre, il y a un certain mystère concernant l'origine de Tavi qui renforce ainsi le suspens au-delà de l'intrigue principale.

L'histoire n'est en soit pas bien originale mais efficace et bien construite. En outre, on ne perd pas de temps et on entre au coeur du complot dès les premières pages. L'efficacité de l'intrigue tient au fait que les alliances entre les différents personnages changent beaucoup. En effet, au départ certaines associations évidentes sont faites, comme Tavi et son oncle Bernard, mais au fur et à mesure de l'intrigue les personnages vont se séparer pour former d'autres associations voire parfois recroisée temporairement la route de leur compagnon précédent. Ainsi, il y a finalement beaucoup de mouvements entre les personnages mais aussi au niveau de la carte même si l'action est surtout localisé dans la forêt.

L'univers au départ ne semble pas très riche mais vers la deuxième partie du roman, de nouvelles créatures viennent l'étoffer. La principale originalité réside dans les furies : sorte de mélanges entre un élémental et un Djinn, que l'on rencontre plus facilement en fantaisie urbaine qu'en fantaisie traditionnelle.
Seul bémol à ce roman la fin qui à mon sens est un peu trop poussée dans le happy end ce qui est dommage.
Lien : http://audelbooks.eklablog.c..
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