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EAN : 978B0895SB1TF
238 pages
(27/06/2020)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Au moment où Louise se morfond en enseignant dans une école primaire de la banlieue nantaise, se demandant si elle ne s’est pas trompée de vocation, sa vie va basculer du jour au lendemain pour rendre un service à sa sœur jumelle. Ancienne patineuse artistique reconvertie dans le cinéma et le spectacle, cette dernière lui demande de la remplacer pour éviter qu’elle ne perde LE rôle de sa vie. A contrecœur, Louise s’engage dans cet échange où elle doit ranger ses cra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
une lecture plaisante portée par le ton incisif et vif de l'auteure et des personnages un peu originaux par rapport à ce que l'on trouve habituellement dans ce type de romance.
Par contre "l'intrigue" et le dénouement sont, eux, typiques et sans surprise.
Malgré tout, je recommande à ceux qui voudrait une lecture sans prise de tête et un moment de lecture agréable. Mais sans plus.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Comme le dirait le commun des mortels, j’ai tout pour moi. La célébrité, le physique, la fortune, et même du talent. J’ai des idées à foison, ne serait-ce que ce dernier spectacle que j’ai écrit et qui a déjà accroché des investisseurs. Le seul hic, c’est que mon idée de départ a été complètement détournée. J’ai découvert hier que mon scénario avait été retouché, les castings modifiés et j’ai, pour la première fois de ma vie, pleinement réalisé que j’étais qu’un pantin dont on agitait les ficelles au gré des envies des marionnettistes.
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Une femme qui pleure peut me demander de me couper un bras, je crois que je serais capable de le faire, même avec un vulgaire coupe papier rouillé. Enfin, en tout cas je me poserais certainement la question, juste pour qu’elle arrête de chialer.
Les larmes me désarment, je l’avoue, et celles de Johana, même si elles n’étaient pas sincères et seulement amères, n’avaient pas fait exception. Je m’étais senti faiblir et Cameron avait bien vu mon état. Il avait, ce qui devenait une habitude depuis qu’on travaillait ensemble, volé à ma rescousse tel un preux chevalier, et s’était attaqué sans sourciller au dragon Stanhope.
Il lui avait expliqué avec une patience d’ange les raisons du revirement sur les castings, et l’avait assurée qu’elle ne devrait pas avoir de soucis à se faire dans la mesure où elle détenait le talent nécessaire pour remplir le rôle haut la main. Il l’avait flattée, caressée dans le sens du poil pour que son hystérie baisse d’un ton et que le dragon redevienne un petit agneau.
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Parfois, j’ai véritablement l’impression d’être un gardien de prison. Et je me demande si les élèves ont également la sensation d’être des prisonniers. Cela expliquerait en partie pourquoi ces derniers sont étanches à mes injections quotidiennes de connaissance. Un peu comme s’ils faisaient un rejet de greffe quand l’orthographe, la grammaire ou le calcul entraient en collision avec leur cortex.
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Comme la plupart des hommes de la trentaine célibataires et beaux comme des dieux grecs, ce mec ne peut être que soit gay, soit divorcé, soit veuf. Et comme mon malheur est total, c’est la première option que cet idiot a choisie. Alors que je me serais fait un plaisir de le consoler d’un divorce pénible ou d’un veuvage douloureux. J’aurais même été prête à supporter ses hypothétiques gn… Enfants, s’il le fallait. Mais en aucun cas je ne peux lui convenir, n’ayant pas une bite entre les deux jambes. A défaut de pouvoir le mettre dans mon lit, j’ai pris le parti de faire de lui et de son mec mes meilleurs amis, mais je ne peux empêcher mes hormones de réagir systématiquement devant sa plastique parfaite.
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J’ai passé cinq années de ma vie sur les bancs de l’université, persuadée, à l’instar des médecins dans l’humanitaire, que j’allais pourvoir donner un sens et une utilité à mon existence en transmettant mes connaissances à ces chères petites têtes blondes, tout comme les toubibs sauvent des vies. Oui, je me voyais, telle Marianne sur les barricades, brandir l’étendard flamboyant de la connaissance pour sauver la jeunesse France. Après trois années à user mes fonds de culotte dans cette petite classe poussiéreuse de la banlieue nantaise, mes idéaux avaient été rabotés jusqu’à leur point de rupture, la réalité ayant malheureusement pris le dessus sur les nobles pensées de Jules Ferry.
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