Je ne sais plus si je dois la considérer comme la fille innocente que je croyais côtoyer ou comme une profiteuse. Une mythomane perfide. Certaines cachent bien leur jeu. Mon courroux n'a de cesse d'enfler à mesure que j'échafaude des hypothèses.
À aucun moment, cet homme n'a besoin de toucher une femme pour lui faire l'amour, sa voix à elle seule et son regard pénétrant suffisent. Je suis persuadée qu'il en est pleinement conscient. À vous donner des frissons et à emporter votre petite culotte. Direct sans la toucher.
À l'entendre parler, on pourrait penser qu'il est imbu de lui-même. Non. Il suffit de demander à chaque cœur brisé à ou chaque femme qui se retourne sur son passage – et il y en a à la pelle. La réponse serait unanime.
Sitôt installées, les filles se tournent de concert vers moi. C'est un peu gênant d'être le centre de l'attention mais je ne vais pas me priver. J'ai plein de choses à dire, comment j'aime un homme merveilleux.
On n'a jamais rien inventé de mieux pour se faire servir comme des pachas. Rien de tel que la première classe.