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EAN : 9782884170437
305 pages
Raphaël (25/01/2000)
4.4/5   5 notes
Résumé :
La joie, fil conducteur et thème central de ce texte, est à la fois désir intense de l'âme, langueur, nostalgie du cœur, émerveillement devant l'éternel. Animé très tôt par le désir de retrouver la joie, goûtée furtivement dans des expériences de son enfance irlandaise, le jeune Lewis laisse son imagination l'entraîner vers l'étrange et le surnaturel ténébreux, vers les sombres mythes nordiques. Puis vient le temps de l'Angleterre. Lors de ses séjours dans les austè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il était une fois un homme qui cherchait la Joie. Ce livre est vraiment passionnant, il nous montre comment dans sa vie, Lewis a cherché par différentes voies la Joie qu'il trouva ensuite en Dieu et particulièrement en Jésus-Christ. L'auteur nous parle de son enfance, de son père, des pensionnats ou des éducateurs qu'il a eu. Il en parle sans complexe livrant au passage ses réflexions sur l'enseignement qu'il a reçu et notamment la forme de celui-ci. Comment dans sa vie il fut croyant puis plus du tout puis comment il trouva la Joie.

Ce livre est facile à lire et l'auteur se met à la portée de tous comme il sait le faire. Ainsi l'auteur de le monde de Narnia, sans parler directement de cette oeuvre nous livre ses réflexions sur la religion et comment Dieu imprégna alors toute sa vie. Dans l'oeuvre que je viens de citer, les signes chrétiens sont partout des personnages aux rites. On peut donc à la lecture de Surpris par la Joie comprendre un peu mieux les débuts de sa vie de chrétien et d'auteur chrétien.
Lien : https://lirechretien.fr
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Car si je pouvais faire ce que je voulais, je vivrais toujours comme j'y ai vécu. Je choisirais de toujours prendre mon petit-déjeuner à huit heures précises, de m'asseoir à mon bureau à neuf heures, et de lire ou écrire jusqu'à une heure de l'après-midi. Si l'on pouvait m'apporter une bonne tasse de thé ou de café à onze heures, les choses n'en iraient que mieux. Quelques pas au-dehors pour aller prendre un verre de bière ne feraient pas aussi bien l'affaire; car il n'est pas agréable de boire seul, et si vous retrouvez un ami au bar il est probable que votre pause excédera les dix minutes souhaitables. A une heure précise, le déjeuner devrait être servi; et à deux heures au plus tard je partirais me promener. Mais pas avec un ami, sauf à de rares exceptions. Marcher et parler sont deux très grands plaisirs, mais c'est une erreur de les combiner. Le bruit de nos paroles efface les sons et les silences du monde extérieur; parler conduit presque inévitablement à fumer, et alors adieu nature, en tout cas en ce qui concerne l'un de nos sens. Le seul ami avec lequel on puisse se promener est celui qui partage si exactement votre manière de savourer chaque humeur d'un paysage qu'un regard, une pause ou, au plus, un coup de coude suffisent pour nous assurer que notre plaisir est partagé. Le retour de la promenade et le thé devraient coïncider parfaitement, mais pas après quatre heures un quart. Le thé doit se prendre seul, comme je le faisais à Bookham. Car manger et lire sont deux plaisirs qui se complètement admirablement. Bien sûr, les livres ne sont pas tous faits pour être lus à table; lire des poèmes serait une sorte de blasphème. Ce qu'il faut, c'est un livre familier, sans forme, qu'on peut ouvrir à n'importe quelle page. A cinq heures on doit se remettre au travail et y demeurer jusqu'à sept heures. Puis, pendant et après le dîner, c'est le moment de la conversation, ou, si ce n'est pas possible, de lectures plus légères; et à moins que vous ne passiez toute la nuit avec vos camarades, vous n'avez aucune raison d'aller au lit après onze heures. Mais quand peut-on faire sa correspondance ? Vous oubliez que je décris l'heureuse vie que je menais avec Kirk, ou l'existence idéale que je mènerais maintenant si je le pouvais. Et l'une des conditions essentielles d'une vie heureuse est de n'avoir presque pas de courrier et de ne jamais redouter le coup de sonnette du facteur. Tel est mon idéal d'une vie "posée, calme, épicurienne" et telle était alors (à peu de choses près) la réalité. Il ne fait aucun doute que c'est pour mon bien que j'ai été si continuellement empêché de mener ce style de vie, car ce genre d'existence est presque entièrement égoïste. Egoïste, pas égocentrique, car mes pensées se concentraient sur mille choses dont pas une n'était moi-même. La distinction n'est pas sans importance. L'un des hommes les plus heureux et des compagnons les plus agréables qu'il m'ait jamais été donné de connaître était intensément égoïste. A l'inverse, j'ai rencontré des êtres capables de vrais sacrifices, dont la vie était cependant un supplice pour eux-mêmes et les autres, parce que toutes leurs pensées étaient remplies d'une constante préoccupations d'eux-mêmes et d'apitoiement de leur sort.
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À ce moment même s’éleva en moi le souvenir d’un endroit et d’un instant où j’avais goûté la Joie perdue avec une plénitude exceptionnelle. C’était lors d’une promenade dans la colline, un matin de gelée blanche. Je venais de recevoir de mon père, pour cadeau de Noël, les autres volumes de L’Anneau, et la pensée de toutes ces lectures qui m’attendaient, mêlée au froid et à la solitude de la colline, aux gouttes humides sur les branches, au miroir lointain de la ville qu’on ne pouvait voir, avait
fait naître en moi un désir ardent (en même temps une concrétisation) qui, débordant de la pensée, semblait envahir tout mon corps. Je me souvins à ce moment-là de cette promenade. Il me sembla que j’avais alors goûté le Ciel.
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Les samedis après-midi d’hiver, lorsque mon nez et mes doigts étaient suffisamment mordus par le froid pour ajouter au plaisir anticipé du thé et du coin du feu, et que tout un week-end de lecture s’ouvrait devant moi, je suppose que j’accédais à tout le bonheur que l’on peut atteindre sur terre. En particulier si un nouveau livre longtemps désiré m’attendait.
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Aussi, l’amitié ayant été de loin la source principale de mon bonheur, les relations superficielles et formelles n’ont jamais eu beaucoup de sens pour moi, et j’ai peine à comprendre pourquoi les hommes souhaitent connaître davantage de gens que ceux qui pourront devenir pour eux de véritables amis.
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