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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Treize pièces de joaillerie, voilà ce qui compose le recueil de Jaume Cabré, centré sur la pénombre, en l'occurrence la mort et le meurtre sous différentes formes. Pourquoi et comment la ligne est franchie ? C'est à cette analyse que l'auteur se consacre, évoquant à chaque nouvelle un éclairage inédit, sans omettre de tisser des liens pour que l'ensemble fasse corps. Des conséquences de la maltraitante au métier de tueur, en passant par la guerre, le suicide et la folie, Jaume Cabré présente une belle exposition de monstres, de victimes et de cyniques, le tout avec un style ciselé, parfois drôle, mais toujours incisif.
La brièveté des nouvelles peut déstabiliser, car l'auteur n'aide guère le lecteur qui est plongé dès la première ligne dans le grand bain : à lui de retrouver ses marques.
Cependant, l'art et la peinture ont ici, comme dans les autres titres de l'auteur, leur importance.
Si le format ne rend pas hommage aux talents de conteur de Jaume Cabré, qui semble ici un peu à l'étroit, ce recueil donne un très bon avant-goût de son imaginaire.
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Jaume Cabré est un auteur de romans complexes qui m'a époustouflé avec Confiteor (2011), le roman total par excellence, qui a nécessité 8 années de travail, une grosse pépite littéraire. Aussi, j'ai beaucoup apprécié L'Ombre de l'eunuque (1996) une réflexion sur la création artistique à la fin du franquisme. Et aussi Les Voix du Pamano (2004), un livre très fort sur la mémoire historique.

Quand arrive la pénombre (2017) est le premier livre que je lui lis en français et je dois avouer que je n'ai pas reconnu le style de l'auteur, si posé et complexe. Ici c'est une succession de récits (13), en rapport et sans rapport les uns avec les autres, sur des sujets assez marginaux, avec des personnages principaux masculins et des femmes reléguées en toile de fond et pour des choses secondaires.

Il y a quelques histoires imbriquées, d'autres non. Parfois surgissait un personnage et je ne savais pas le situer dans le contexte. Des histoires assez décousues et beaucoup de thèmes délictueux.

J'ai été déçue, et à deux doigts d'abandonner la lecture, puis, au vu de l'admiration que m'ont inspiré les trois romans lus, j'ai persisté et arrivée, essoufflée, à la fin.

Les deux premières histoires m'ont intéressé beaucoup, écrites dans une prose plus que colloquiale (pouvant être grossière), où l'on sent de l'humour sous-jacent avec deux histoires bien menées. La première, "Les hommes ne pleurent pas" est l'histoire triste d'un adolescent abandonné dans un internat par un père qui ne viendra jamais le voir, un enfant qui sera abusé et qui ourdira une vengeance.

La deuxième histoire, "Moyennant finances", est assez cocasse, celle d'un pâtre voleur de moutons qui sera découvert.

A partir de la troisième histoire, l'intérêt s'est complètement gâté pour moi. J'ai éprouvé de la difficulté à suivre des enchaînements en dents de scie et des sujets qui m'ont paru sans grand intérêt.

Première déception de lecture d'un auteur de prédilection.
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La nouvelle est le genre littéraire dont je raffole. Ayant décidé de découvrir Jaume Cabré à travers ce recueil, j'avoue être partagé. Les 2 nouvelles intitulée « Paradis » et « les hommes ne pleurent pas » m'ont beaucoup plu. Les autres malheureusement beaucoup moins.
Je compte lire son chef-d'oeuvre « Confiteor » pour découvrir son talent de romancier.
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