Kaléidoscope

Naomi vient de quitter Paris et emménage en Bourgogne avec sa famille. C'est un changement difficile pour l'adolescente qui découvre une maison sinistre et qui doit accepter la présence de son beau père au quotidien. C'est aussi son entrée en cinquième et l'idée de devoir se refaire des amis pour trouver sa place l'effraie quelque peu. Lorsque sa grand-mère lui confie un kaléidoscope très spécial, Naomi y trouve un réconfort et un moyen extraordinaire de s'évader...


Naomi est une héroïne touchante. Introvertie, elle se renferme sur elle-même, s'isole peu à peu. Victime d'harcèlement dans son ancien collège, on sent qu'elle a perdu confiance en elle et qu'elle a bien du mal à s'affirmer. Pas seulement devant ses camarades, mais aussi avec sa famille. Naomi est une adolescente effacée et c'est un aspect de sa personnalité qui a clairement pris le dessus. On prend alors le temps de comprendre ses angoisses et ses doutes...


Le récit, jusqu'alors ancré dans la réalité et le quotidien de cette ado, a une toute autre saveur lorsque le kaléidoscope entre en scène. Il apporte une touche de fantastique bienvenu, transforme notre héroïne, lui ouvre les yeux sur la réalité en quelque sorte. Je ne vous en dirais pas davantage sur le pouvoir que possède ce mystérieux et fascinant objet, mais j'ai adoré les descriptions qui en découlent. On imagine très bien les couleurs qui vibrent, qui tourbillonnent ou encore les lumières étincelantes et le tout nouvel environnement dans lequel on se perd. La couverture est d'ailleurs fidèle à ces belles descriptions. Elle est colorée. Elle est riche. Peggy Nille a encore fait du joli travail et lorsque j'ai eu ce roman entre les mains, je n'avais qu'une envie, celle de m'y plonger.


Verdict : Dans ce roman, Naomi nous prend par la main et nous raconte combien il est difficile pour elle de s'intégrer, d'être comme tout le monde. Son récit parlera à plus d'un lecteur. Son introversion nous touche et ne représente en aucun cas une bizarrerie. Ici, la clé est l'imagination, un pouvoir fantastique. L'auteure souligne qu'il est important d'avoir son jardin secret pour s'épanouir, pour s'évader, et pour mieux affronter le monde. C'est un beau message à faire passer aux adolescents. Toutefois, la fin ouverte m'a laissé sur un sentiment doux-amer, dans le sens où j'en attendais plus. Naomi a encore du chemin à faire et on a envie de l'accompagner encore un peu, d'aller plus loin...

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Deux étoiles parce que l'idée du kaléidoscope est originale et que, sans l'aspect magique, cela aurait pu être un roman jeunesse/ado réaliste tout à fait correct.
Mais j'ai trouvé que le kaléidoscope était sous-exploité. Il ne sert pas à grand chose, tout comme le monde auquel il conduit. J'ai eu la même impression que pour l'Héritage des Darcer : une idée de départ bien trouvée et originale mais qui n'est pas exploitée à sa hauteur... C'est frustrant et je suis déçue...

J'ai adoré ce roman qui nous emmène dans un lieu magique. le début m'a semblé un peu long mais ensuite j'ai trouvé que cette exposition était nécessaire. La description du monde réel est dure mais aussi intéressante que celle du monde fantastique. C'est un excellent roman pour ado qui pose la question de l'amitié, de la différence, de la place de l'art et de l'imagination dans la vie.

Un grand merci à Castelmore pour ce livre que j'ai reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Je connaissais Marie Caillet pour sa trilogie de fantasy L'héritage des Darcer que j'avais beaucoup aimée, alors quand j'ai vu son nom sur cette magnifique couverture colorée, je me suis vite laissée tenter.

Nous suivons dans ce roman adolescent Naomi, une jeune collégienne dont les parents viennent de divorcer. Elle se retrouve obligée de quitter Paris et son environnement familier pour suivre sa mère à Dijon qui rejoint son nouveau compagnon. Sa soeur et son chat font évidemment partis du voyage, mais Diego, sa peluche panthère adorée a été égarée lors du déménagement… Décidément, sa nouvelle vie démarre mal. D'autant plus que cette adolescente mal dans sa peau, harcelée dans son précédent collège, redoute la rentrée et d'être « la nouvelle ».

Heureusement pour Naomi, elle peut compter sur l'aide de sa grand-mère qui lui confie un objet magique, un kaléidoscope aux allures d'objet antique qui lui ouvre les portes d'un monde magique. Grâce à cet artefact, elle s'échappe de son quotidien gris pour rejoindre un univers coloré et plein de magie.

Ce livre est un excellent roman d'initiation, à mettre dans les mains de tous les adolescents et aborde tous les durs aspects de ce passage : rejet, harcèlement, refuge dans des mondes imaginaires… Beaucoup d'entre eux se reconnaîtront en Naomi, et découvriront avec autant d'émerveillement qu'elle ce monde fabuleux qu'offre le kaléidoscope.
Néanmoins, à travers cet objet empreint de magie et de poésie, j'ai parfois eu l'impression que Naomi se perdait un peu plus pour le monde réelle, se détournait de ce que la vie lui offrait (au travers par exemple du trio d'amies) pour se réfugier dans un monde qui n'existe pas et qu'elle est la seule à parcourir et ne peut donc partager.

Je dois avouer avoir été un peu déçue par la fin très ouverte du roman, qui laisse place à l'imagination (tiens ! encore l'imagination… jusqu'au bout du livre !) mais nous laisse un peu sur notre faim. Il faut dire qu'il était dur de quitter ce roman tant la lecture était facile et plaisante.

En bref, un très bon roman sur l'adolescence avec un soupçon de magie et de poésie.

Je tiens à remercier les éditions Castelmore pour l'envoi de ce roman. J'ai tout de suite été attirée par la couverture quand Castelmore m'a proposé ce livre, et l'histoire promettait pas mal de choses. Même si j'en attendais peut-être plus, le roman fait le job.


Naomi est une adolescente un peu perdue. Elle vient de déménager avec sa mère et sa grande soeur dans une nouvelle ville après le divorce de ses parents. Dans un sens, c'est une bonne chose car elle quitte une école où elle se faisait harceler mais, en même temps, elle doit s'adapter à une nouvelle vie aux côtés de son nouveau beau-père, entrer dans une nouvelle école et se faire de nouveaux amis....

Cela semble insurmontable pour la jeune fille, qui se sent vite exclue dans une nouvelle classe où tout le monde se connaît déjà...
Attristée, elle se confie à sa grand-mère qui décide de lui confier un bien étrange objet…

Mais en quoi un kaléidoscope pourrait-il aider Naomi ?


Nous sommes dans un roman qui va parler à pas mal d'ados : la séparation des parents, la famille recomposée, le bouleversement d'un déménagement, entrer dans une nouvelle école, se faire sa place dans un cercle déjà bien soudé, le harcèlement scolaire....
Et je trouve que l'autrice aborde très bien ses points, certains sont plus détaillés et développés que d'autres, mais tout reste juste et neutre. On reste quand même assez en surface, l'autrice ne met pas forcément les mots sur les événements mais la tension et les impressions nous disent tout ce que l'on doit savoir.

On sent très bien la détresse de Naomi qui, victime de harcèlement scolaire dans son précédent collège, est complétement apeurée face aux autres et ne sait comment se sortir du cercle vicieux dans lequel elle est entrée.
Grâce au kaléidoscope un peu particulier de sa grand-mère, la jeune fille peut, le temps d'un cours instant, s'évader dans un autre monde, où ses préoccupations ne la hantent plus. C'est clairement une échappatoire qui, parfois, devient trop présente pour Naomi qui en oublie la réalité mais qui, au fond, va grandement l'aider. En déformant la réalité avec ses couleurs et ses variantes, le kaléidoscope offre à Naomi une nouvelle vision, une nouvelle interprétation de la vie.

C'est justement avec le kaléidoscope que j'ai eu une petite déception. Je m'attendais à plus de couleurs et plus de fantaisie. Bien que les voyages restent quand même fabuleux, je m'attendais à plus d'interactions. Mais le but n'était pas forcément celui-là : en voyant le monde du kaléidoscope changer, on voit par ce biais Naomi changer pour notre plus grand plaisir.


Je me concentrerai plus Naomi que sur les autres personnages. Ils sont là pour faire réagir Naomi de telle ou telle façon, on n'approfondit pas leur histoire donc il n'y a pas grand-chose à en dire.

Naomi est une jeune fille, comme je l'ai dit précédemment, complétement perdue. Elle ne sait plus où se placer, ne sait plus qui elle est ni ce qu'elle doit devenir. Elle est persuadée qu'elle doit changer à tout prix, mais comment faire quand on ne se connaît pas soi-même ?

Plus elle explore l'univers du kaléidoscope, plus elle s'affirme et commence à s'aimer. Une belle évolution.


En bref, même si j'en attendais un peu plus, Kaléidoscope a su aborder des sujets sérieux et nous apporter de la lumière et des couleurs dans des moments sombres. Bien que la fin soit une fin ouverte et pourrait décevoir certains lecteurs, j'ai trouvé que justement c'était approprié. C'est à Naomi d'écrire sa propre histoire maintenant...
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Jolie couverture toute en floraison qui nous plonge directement dans la lunette de ce fameux kaléidoscope, objet-titre du livre.
J'ai aimé la partie "réelle" du livre, je trouve que la réalité de cette jeune fille en proie à une difficile mutation (adolescence, déménagement, famille recomposée) et ses relations (famille, école) étaient bien réalistes, pas dépeintes comme une simple trame mais approchées de manière fine.
On ressent la solitude et la détresse de cette jeune fille car elle vraie.
Ensuite, je n'ai pas trouvé l'intérêt de la trame fantastique intégrée à cette réalité. Trop de questions restent en suspens, par exemple d'où vient ce kaléidoscope, pourquoi Naomi a semble t-elle un don, quel est le sens de ce monde parallèle... Je trouve le rôle de la grand-mère pour le coup pas du ton réaliste dans tout ça, elle la laisse se débrouiller sans s'inquiéter ni soutien.
Je n'ai pas tout à fait compris comment elle faisait pour créer les choses à travers le kaléidoscope. La fin laisse à interprétation, va-t-elle continuer à exercer son "don" sans le kaléidoscope ?
Comme le dit VibrationLitteraire, il faut peut-être avoir en effet une double lecture plus psychologique et voir ce monde qu'elle se crée comme un objet transitionnel de l'adolescence.
Ce serait intéressant d'avoir un 2e tome pour pouvoir aller plus loin avec Naomi et connaître le réel impact de ce don dans sa vie !

J'ai adoré ce roman !! Nous sommes embarqué dans le monde de Naomi, adolescente timide et réservée, qui va se découvrir une toute autre facette de sa personnalité. Roman hyper visuel qui nous enveloppe dans un très joli univers où nous voudrions rester tout le temps !

Un petit bijou !
Marie Caillet raconte avec finesse et poésie comment Naomi, adolescente pour qui la relation aux autres est compliquée, trouve sa voie pour mettre de la couleur dans son quotidien gris.

Ce roman est le premier livre de Marie Caillet que je lis et je dois bien avouer que la découverte fut plus qu'agréable. Encore une fois je me suis juste laissée tenter par la couverture - qui avouons-le est juste sublime - et à peine quelques mots de la quatrième. Mais cela a amplement suffi à me donner envie de m'y plonger.

Kaléidoscope nous emmène dans le quotidien de Naomi, dont la vie est chamboulée au divorce de ses parents. Au programme: déménagement, nouvelle maison, nouveau beau-père, nouvelle école... Des changements plutôt brutaux pour cette adolescente réservée, victime de harcèlement dans son ancien collège.

Dès le départ, j'ai ressenti énormément d'empathie envers Naomi. Sa timidité maladie, sa gaucherie quand il s'agit de s'intégrer à un groupe, l'impression d'être toujours à côté de la plaque... Ces sensations m'ont ramenée à ma propre adolescence.
Heureusement je n'ai jamais été harcelée et j'ai également eu la chance que ceux qui sont devenus mes amis fassent le premier pas vers moi. Sans cela j'aurais très bien pu me retrouver dans une situation similaire à celle de la jeune fille.

La sensibilité avec laquelle l'autrice traite cette période trouble de l'adolescence, mais également le quotidien d'une famille recomposée, a su me toucher. Chaque scène familiale est criante de vérité, que ce soit le malaise palpable entre le beau-père maladroit et ses deux nouvelles belles-filles, l'effronterie de la soeur ainée ou encore la mère démunie face à la détresse de sa fille.

Si l'idée du kaléidoscope comme métaphore de l'objet transitionnel était une bonne idée, j'ai trouvé que cela n'aidait pas réellement Naomi dans sa nouvelle vie.
Au lieu de l'ouvrir au monde, cela ne fait à mon sens que renforcer la solitude de l'adolescente. En effet, celle-ci se plonge si souvent dans l'univers fantastique et onirique à l'intérieur de l'objet qu'elle finit par délaisser le monde réel.
Cela l'amène à s'ostraciser encore plus et à rejeter le peu de proposition d'amitié qu'elle reçoit.

Néanmoins le monde caché à intérieur de l'objet est extrêmement intrigant, tout comme son fonctionnement d'ailleurs. Une chose est sûre, je n'ai clairement pas obtenu toutes les réponses à propos de cet objet. J'espère que nous aurons droit à une suite, car la fin m'a laissée un petit goût de trop-peu. de plus, on est loin d'avoir réglé tous les problèmes de Naomi.

En conclusion, j'ai beaucoup aimé mon incursion dans le monde du kaléidoscope et j'ai éprouvé énormément d'affection pour Naomi, même si je n'étais pas toujours d'accord avec sa manière de fonctionner. J'ai hâte de savoir ce que l'autrice nous réserve pour la suite !
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