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sur 542 notes
babelio_id:Caldwell-La-Regle-de-quatre/3183
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Philosophie, poèsie, littérature, art, symbolisme, histoire, religion sont usés sans abusés. Une grande leçon sur l'amitié. Parfaite description de l'université de Princeton, de ses usages et coutumes (et pour cause). Intrigue bien ficelée. La vie estudiantine des personnages et les anecdotes secondaires rendent l'histoire réaliste. Il est si difficile de quitter des personnages tellement attachant que la fin peut suprendre ou decevoirà ou laisser entrevoir une suite possible.
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Je suis allé jusqu'au bout (de la version poche). Et j'ai été déçu. Je me suis fait avoir en lisant la quatrième page de couverture. Cela m'arrive.
Pourtant, j'imaginais que j'allais découvrir un roman proche du Club Dumas d'Arturo Pérez-Reverte que j'ai apprécié.
Et, toute monde... ne peut pas être Umberto Eco.
Pourtant, "l'intrigue" m'apparaissait géniale ou intéressante. Mais ici c'est long, ennuyeux, traitée d'une écriture désinvolte et paresseuse, un manque évident de maîtrise de la narration et la description de la vie estudiantine de Princeton ne fait que nous perde et nous égarer.
Lu ,il y a quatre ou cinq ans et j'ai eu une pensée aux traducteurs Hélène le Beau et François Thibaux.
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Brumeux et palpitant !

Un roman du XIVème siècle, un chef d'oeuvre de la renaissance italienne, une histoire d'amour énigmatique, un condensé de la pensée humaniste, un texte qui pourtant reste incompréhensible à nos pauvres yeux égarés malgré nos connaissances en cryptanalyse : ‘Le Songe de Poliphile', le noeud de cette aventure dépaysante.

Princeton, université américaine riche d'un passé parfois rocambolesque, est le lieu où nos héros vont vivre une année riche en rebondissements macabres liés à la thèse de l'un d'eux sur ‘Le Songe de Poliphile', livre diabolique qui accapare le corps et l'esprit de celui qui s'y attache.

Si le début est parfois confus, on plonge sans le vouloir vraiment dans l'engrenage de ce jeu d'énigmes pour le moins passionnant qui se rapproche au plus près d'un escape game dangereux. Tout en restant ancré dans le monde réel, l'auteur nous montre aussi à quel point un travail de recherche peut faire basculer une personne sage dans la folie meurtrière, une personne sensée dans le dénigrement qui détruit tout, une personne bienveillante dans une protection pour le moins explosive.

Un style assez particulier qui accroche l'attention, un fond super bien documenté, un rythme qui ne faiblit pas, une fin qui ouvre des possibilités et du coup, c'est assez génial.

Une lecture qui nous rappelle où mène l'obscurantisme, une lecture qui porte l'espérance ;-)
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Je flâne en tongs sur le chemin de la plage dans une atmosphère à l'opposée de celle qui bruine dans mes bouquins. le soleil cogne autant qu'une deuxième brune, les nuages sont aussi absents que les corps vierges de tatouages et la température semble sortir d'un fion de fiévreux. Sous mes yeux, adossée à l'échoppe d'un vendeur de carreaux, une étagère pleine à craquer d'incunables en libre-échange. Attiré comme un moustique vers un prose de nudiste, je balaye les rangées d'un index chercheur. Coincé entre un De Villiers et un Angélique, un pavé imprimé assez gros pour être lu de loin ou avec des bras de cinq mètres. Selon ce qui se raconte sur la quatrième, rien n'a été pondu de plus génial depuis l'invention de l'omelette à la Vache qui Rit. Ramolli par l'ambiance estivale, en symbiose avec les semelles de mes tongs, j'embarque la brique, rêvant déjà, pauvre fou, aux fabuleuses heures de bonheur à portée. Il en va des oeuvres majeures comme des machines à pain, à jus ou à yaourt, quand on les déterre pour une bouchée de pain dans les vide-greniers, il y a un os.
Je suis sorti surfer un jour où le drapeau rouge flottait. Je me suis retourné au bout d'une demi-heure de combat acharné avec le shore-break ; je n'avais pas avancé plus de deux mètres par rapport au bord de la plage. Même constat ici en abordant le rivage estampillé 140. En théorie, je devrais être, à ce stade, plongé jusqu'au cou dans les énigmes tordues, tournant les pages d'un doigt enfiévré. En théorie. Retour à la couverture, l'oeuvre est écrite à quatre mains. Si j'étais mauvaise langue, j'y rajouterais un pied ou deux. Mais je ne le suis pas. Je peux me planter, mais je suppute l'un des deux d'être responsable de la partie « énigme historique » et l'autre du liant romancé. le premier dormait pendant le premier tiers. L'Hypnerotomachia Poliphili, personne n'y comprend rien, les inconscients qui ont tenté d'aborder ses côtes y ont perdu leur raison, leur existence, l'amour de leur vie, leur temps, leurs clés et le mot de passe du wii-fi. Inutile de consacrer un tiers du bouquin là-dessus. Les anecdotes du campus constituent un chouette hors sujet, ce n'est pas ça qui va nous permettre, je cite, de « percer les mystères du plus beau livre de tous les temps ». L'impression d'avoir pris du poisson au resto : le burger de la table d'à côté paraît vachement plus appétissant.
J'avoue, j'ai basculé en sprint à vitesse exponentielle. Je suis arrivé au bout comme on pioche dans un paquet de chips entamé : sans grande conviction.
Je ponds des pulps, des romans de gare. Je me suis toujours appliqué à ne pas berlurer le client sur la marchandise, aussi bien au niveau des premières que des quatrièmes de couverture. le badaud sait dans quoi il va se plonger. Sans ambiguïté. le problème de ce bouquin est là : la faute n'est pas à imputer aux auteurs, mais à l'éditeur. À vouloir à tout prix se trouver des michetons, ils se plantent de cible et se foutent de la gueule, et des écrivains, et des lecteurs. le fond de cette histoire n'est pas la résolution des mystères de l'Hypnerotomachia, mais comment ce type de quête peut basculer en obsession, façon incendie en pinède. Les fameuses énigmes ne constituent qu'un mince fil conducteur servant de trames au vrai sujet du livre.
Peut-être que le bouquin est chouette, je n'en sais rien. L'autre soir, j'ai cru commander un dessert de la famille des charlottes, on m'a parachuté une assiette de fruits rouges. Ce n'est pas que ce n'était pas bon, mais ça quand même foutu les nerfs.
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un livre au style lourd pour moi. la façon d'avancer dans la résolution ne m'a pas particulièrement convaincu .
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Je suis toujours très mitigée à l'idée de donner une critique négative à un livre.
Je suis allée au bout de celui-ci, pour savoir.
Mais très franchement à part un passage au milieu du livre et les trente dernières pages, l'action est inexistante.
Descriptions de Princeton, ses habitudes, les bâtiments, la vie étudiante etc... la vie des 4 héros pas franchement palpitante, des flashbacks qu'on identifie comme tel lorsqu'on ne comprend pas le rapport entre 2 chapitres, un livre étrange avec parfois des explications compliquées.
Bref je n'ai pas passé un très bon moment avec ce livre et ça me désole pour les auteurs vu qu'ils ont quand même mis 4 ans à l'écrire.
les recherches sont là mais il manque véritablement quelque chose pour en faire un roman palpitant...
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Livre prêté par une amie, qui (heureusement!) ne m'en a rien dit en me le passant, et cela a sauvé ma lecture je crois... Je l'ai trouvé un peu longuet, avec des passages laborieux. Rien à voir avec un thriller ésotérique à la Da Vinci Code... A vrai dire, je ne comprends même pas les rapprochements effectués par les éditeurs, à part si l'on considère les nécessités du marketing... Ils induisent terriblement en erreur par rapport au contenu de cette oeuvre, avec à la clef une déception inévitable. Mais plusieurs passages sont très lumineux, d'autres instructifs, et surtout la fin m'a fait dire en refermant l'ouvrage : "le jeu en valait la chandelle"... J'ai été éblouie par cette fin, qui m'a consolée du rythme lent et de l'atmosphère poussiéreuse et corrompue de la faculté qui abrite les événements.
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La règle de quatre est un roman bien ficelé. Mais il est nécessaire de ne pas le comparer à Umberto Eco ou Dan Brown. Nous ne sommes pas dans la même catégorie d'écrivain. Cependant, il est intéressant de prendre cette lecture avec un regard novice.
Une bande de quatre amis se retrouvent mêler à la grande Histoire par le biais d'un mémoire de littérature sur le songe de Poliphile ou l'Hypnerotomachia.
Le début est un peu lent. Les personnages s'installent dans leur quotidien d'étudiant, surtout le personnage narrateur, Thomas. L'intrigue se dessine à traits très frêles, peu appuyés. Et tout s'accélère sur le dernier tiers du roman.
De l'action, des trahisons, des accidents, des meurtres... Tout est là pour un roman intriguant, envoutant et finalement, comme l'Hypnerotomachia, addictif sur ces dernières pages.
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Ce livre est typique de l'écart qui existe entre le matraquage publicitaire et sa qualité littéraire. Une idée ultra classique dont Hollywood fait des blockbusters. Un vieux truc du passé qui est entouré de mystère avec de mystérieux secrets refait surface...(J'ai préféré les Goonies). La publicité était pleine de promesses d'un récit haletant, palpitant. J'ai couru l'acheter (victime de la mode tel est mon nom de code), je l'ai lu d'une traite et rien. Ce n'est pas un thriller, rien à voir avec un polar. le sujet est ronflant mais l'histoire est menée avec une mollesse qui donne la nausée. La question au file des pages mais quand est ce qu'il se passe quelque chose? Peut être une fois, un début des prémices de quelques choses. Se lancer dans l'écriture passe par une volonté de dire, de poser des questions, émettre un point de vu...Mais là beaucoup de bruit pour rien. Si vous ne l'avez pas encore lu, passez votre chemin, il y a tant d'autres oeuvres à lire.
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