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Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai été agréablement surprise par ce roman qui est découpé en plusieurs histoires dont le personnage principal ne peut qu'attirer quelques sympathies. Manoeuvre de son état (homme à tout faire), marié avec six enfants à charge, cet homme m'a paru d'abord plein de poésie et pas à sa place en ville (un peu simplet tout de même) et bienveillant. Il y a des histoires que j'ai aimé plus que d'autres (les champignons par exemple ou le lapin vénéneux). Quelques situations m'ont fait sourire. Au final : un petit livre qui se lit facilement.
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Un classique de la littérature Italienne.
Une découverte pour moi de cet auteur, grâce à un prêt de livre.
20 récits ayant pour thème les saisons dans la ville mènent le lecteur sur le chemin de Marcovaldo : un pauvre ouvrier obligé de quitter la campagne pour la ville. Doux rêveur, un peu funambule, un peu Charlie Chaplin, un peu monsieur Hulot.
Avec Marcovaldo, Italo Calvino nous conte des histoires rocambolesques à la découverte des péripéties urbaines de ce père de famille dont nous sommes invités à suivre les aventures étonnantes et drôles, pleines de fantaisie, de poésie.

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J'ai moyennement apprécié Marcovaldo, ou les saisons en ville d'Italo Calvino. Ce n'est pas un livre que j'aurais acheté en entrant dans une librairie, que ce soit pour le lire pour mon propre plaisir ou pour une fiche de lecture. Pas que je sois contre les lectures scolaires, loin s'en faut mais le fait est que je ne l'aurai pas choisi, bien qu'il soit intéressant de débattre de ses thèmes.

La plume de l'auteur m'a particulièrement plu. le lecteur sent, en lisant chacune de ses phrases qu'il s'agit d'un livre d'un autre âge, pas si lointain mais assez pour nous faire voyager dans un monde différent, où les gens voient la vie d'une autre manière. J'aime beaucoup examiner le style d'auteurs d'autres époques, qu'elles soient proches, comme celle de l'écriture de Marcovaldo, ou plus ancienne, comme celle de L'école des femmes de Molière, dont la lecture m'a passionnée l'année passée.

J'admire aussi grandement l'imagination d'Italo Calvino, qui a su inventer tout une ribambelle d'histoire sur un même personnage sans que ses nouvelles ne deviennent répétitives. Les récits sont semblables, toutefois il y a toujours quelque chose de neuf à y découvrir, une nouvelle facette de la psychologue du personnage à exploiter.

Malheureusement, ce personnage en lui-même, ne m'a pas tellement émue, amusée, distraite, choquée ou quoi ce soit d'autre. C'est un homme simplet qui vit des aventures, il faut l'avouer, peu banales mais qui n'est pas attachant, un gros bémol. Pour moi, un bon roman – ou, dans ce cas-ci, un bon recueil de nouvelles – est un roman dans lequel on éprouve en quelque sorte des sentiments à l'égard du protagoniste principal. Soit il nous émeut, nous attendrit, soit il nous est sympathique, soit nous le détestons. Cela fait en sorte que l'on veuille connaître la suite de l'intrigue, simplement pour savoir ce qui va lui arriver. Marcovaldo m'a laissée indifférente, je le trouvais bouffon, par moments, idiot, mais je n'ai pas crée d'autre lien avec lui, et je trouve cela regrettable.

En conclusion, mon opinion sur ce livre est très bonne en ce qui concerne le style d'écriture et le scénario, mais le personnage principal m'a déçue, ce qui la ternit gravement.
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Où l’on retrouve la fantaisie de l𠆚uteur italien, concentrée cette fois autour d’un personnage prolétarien et de sa nombreuse progéniture. Malgré la misère, la poésie est toujours présente. L𠆞spoir aussi par conséquent. Rien ne va plus... mais tout va !
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Un roman simple et poétique. C'est une lecture qui a son importance dans la littérature italienne et elle reste accessible à tous.
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Je n'ai pas spécialement accroché sur ses historiettes, sorte de tranches de vie d'un personnage accroché à ses rêves. Peut-être n'étais-je pas dans les bonnes conditions pour l'apprécier à sa juste valeur?
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Ce roman fait partie de ceux qui m'ont traumatisée étant petite. L'école me l'a imposé à 12 ans et plus de 20 ans plus tard il est encore présent dans mon esprit avec beaucoup de détails. Qu'en penser ? Faut il émettre un jugement sur ce qui m'a initialement mis mal à l'aise ou sur ce qui m'a fait m'en souvenir ?
Dans ma tête d'enfant de 12 ans, il m'était permis de rêver, mais ce n'était pas le cas pour un adulte. Quel était donc le but de ce roman narrant l'histoire de ce personnage excentrique et irresponsable, à l'antipode de ce que l'on nous demande de devenir ?
Finalement, Marcovaldo m'a enseigné (ce que j'ai réalisé bien plus tard), que les adultes aussi pouvaient être fantasques, et si cette fantaisie se mêle à un peu de poésie, c'est que le bonheur est là.
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Entre naïveté, drôlerie, tendresse et mélancolie : Marcovaldo est un personnage attachant ... et un de mes livres favoris.
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L'intérêt de la célèbre trilogie de Calvino allait déclinant, partant d'un très remarquable et inspiré Vicomte pourfendu pour finir, après un Baron perché un peu besogneux, sur un Chevalier inexistant (comme l'inspiration de l'auteur). Calvino publie Marcovaldo dans la foulée, plus ou moins dans la même veine, mais continue sa trajectoire descendante.
Les vingt "nouvelles" qui composent l'ouvrage sont de niveau inégal en termes d'inspiration, oscillant entre un fantastique au petit pied et une critique sociale sans envergure.
Mais surtout, le personnage principal est un minable comme nous en avons tous sur notre palier, dans notre lit (et plus encore en nous-même !) sans que la moindre rédemption du "héros" vienne tirer le lecteur de sa propre médiocrité.
Quitte à lire des histoires de médiocres, autant se délecter du Brave soldat Chveik, de Jaroslav Hašek, qui se débat contre les aberrations de l'armée. Au moins, sa bêtise à lui retourne-telle contre ses chefs et ses oppresseurs, à partir de quoi nous percevons nos propres limites comme un formidable atout.
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C'est sympa comme tout. L'ensemble est construit comme une suite d'aventures sans rapport direct. le héros est comme un personnage écolo de Tati.
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