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sur 32103 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon, voilà, c'est fait. Après plusieurs tentatives infructueuses, je l'ai lu... et je ne sais pas quoi en penser. Je suis restée presque aussi indifférente que Meursault ! à part un petit frémissement dans les dernières pages.

Je n'ai sûrement pas compris la substantifique moelle du roman et du message de Camus. je n'ai pas trouvé non plus son style particulièrement exceptionnel. Il est beaucoup question d'écriture tendue, brutale, simple. Ce n'est pas le sentiment que j'ai eu.
Mais pour qu'il y ait autant d'avis dithyrambiques et que Camus soit considéré comme un des plus grands écrivains c'est qu'il doit y avoir un petit qqe chose dans ce roman quand même ! Il faudrait que je lise des analyses qui en ont été faites ou que quelqu'un m'explique de vive voix.
Peut-être aussi que je le relirai et que cette fois-là il me parlera plus... ou pas...
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Albert Camus débute son roman par Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être, je ne sais pas. Des mots petits simples et qui pourtant définissent l'univers du roman.

Meursault pourrait être un homme comme les autres mais il vit dans son univers. Pas niais mais pas non plus trop intelligent. Il brille pour sa neutralité en tout et son absence d'avis. Lorsqu'il va à l'enterrement de sa mère, il croise une femme, Marie sur le chemin du retour et tombe sous son charme. Parfois, ils font l'amour chez lui. A côté de son appartement, Raymond a quelques soucis avec une des amantes qu'il a d'ailleurs battu.

Ce dernier invite le couple dans un cabanon pas très loin de la plage pour mieux apprendre à se connaître. Mais voilà, ils vont faire une rencontre qui va tout changer. Les frères de la jeune femme bafouée viennent demande justice. Une bagarre s'ensuit, dans laquelle Raymond est blessé. A la suite de cela, Meursault va avoir besoin d'un moment de solitude et va de nouveau aller se balader sur la plage. C'est alors qu'il pense voir un des précédent assaillant. Aveuglé par le soleil et croyant au reflet d'un couteau, il sort son arme et tue le jeune garçon.
Au procès, il ne peut expliquer les quatre balles tirées en plus dans le jeune homme. D'ailleurs, il ne montrera aucune émotion suite à son acte tout comme à l'enterrement de sa mère. Son comportement surprend et le rend coupable aux yeux de tous. A la fois absurde et tellement véridique dans une société qui juge beaucoup par les apparences et dès que l'on sort des clous, la tolérance va à la sévérité.

Malgré certains que j'ai apprécié dans l'histoire, je n'ai pas trouvé ce roman bouleversant ou surprenant par aucun de ces aspects. Il est bien à lire et permets de garder en soi une révolte contre l'injuste même si ici, Meursault a tué un homme plus au moins volontairement. Il n'est pas innocent des faits reprochés mais le jugement aurait-il été différent si il n'aurait tiré qu'une balle? ou s'il aurait eu des remords? Personne ne peut le savoir, même l'auteur, décédé.
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L'étranger, c'est Meursault, un homme jusque là sans histoire qui vit à Alger et que nous découvrons au moment du décès de sa mère. Cet homme ne semble pouvoir ressentir le moindre sentiment, ni lors de l'enterrement de sa mère, ni dans les bras de celle qu'il vient de demander en mariage. Les choses semblent couler sur lui sans que rien ne l'affecte, ni le bien et encore moins le mal.

Qui est cet homme, qui devient sans le vouloir vraiment un assassin, qui ne tente pas de se défendre, de protester, ni même et c'est bien pire encore, d'éprouver le moindre regret ? Oui, vraiment, comme le style de Camus est qualifié, cet homme est « absurde ». Totalement incompréhensible. Pourtant, on cherche au fil des pages à le comprendre, à le connaître, à le sonder au plus profond de lui…rien y fait, jusqu'au bout, Meursault restera pour nous un étranger. Enfin, pour moi, il serait même carrément un extraterrestre ! Comment est-ce possible autrement d'être autant dénué de sentiments ?

On s'attache pourtant en quelques sortes à cet étranger à qui on aurait envie de montrer une nouvelle voie. On aurait envie de se battre pour lui lors de son procès qui m'a laissé un arrière goût d'injustice…Meursault y étant finalement pas uniquement jugé pour son crime mais aussi pour son manque de sentimentalité.

Je m'interroge beaucoup sur ce personnage et sur le message que Camus a essayé de nous transmettre. Doit-on comprendre qu'il n'y a pas d'universalité dans les sentiments ? Doit-on juger quelqu'un pour ses idées ou le condamner uniquement sur ses crimes ? le crime de Meursault aurait-il été plus pardonnable s'il en avait exprimé quelques regrets ? Les questions qui me viennent sont encore nombreuses et je n'ai trouvé encore aucune réponse…Un livre que je devrais sans doute relire pour en tirer plus tard d'autres enseignements.
Lien : http://chronopage.net/2010/0..
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J'ai relu ce classique (ce que je fais rarement) des années après l'avoir analysé en classe, comme la plupart des écoliers je suppose. Je l'ai davantage apprécié maintenant, peut-être parce que je n'y cherchais rien, sûrement pas les points d'une interro.
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Bien. Celui-ci, j'ai surtout eu envie de le lire car il s'agit d'un classique de la littérature. Globalement, je l'ai trouvé intéressant sous certains aspects mais je dois reconnaître que ce n'est pas trop mon genre de came. le style monocorde, bien que compréhensible, m'as vite lassé et je n'ai ressenti aucune empathie pour les différents personnages et l'histoire. C'est volontaire, là aussi je comprends pourquoi, mais du coup je ne suis jamais vraiment rentré dans cet ouvrage. Comme Meursault, je me suis plus senti indifférent avec une envie que ça se termine vite, ce qui est le cas fort heureusement puisque le livre d'Albert Camus se lit très vite.
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Je sais que ce roman est considéré comme un chef-d'oeuvre mais c'est loin d'être mon préféré d'Albert Camus. Même s'il y a des passages extraordinaires comme le célèbre incipit ou le récit du meurtre, je me suis tout de même un peu ennuyée. Je sais que c'est ce qu'a recherché Camus mais je trouve Meursault si froid, dénué de sentiment que le roman m'a laissée quelque peu de marbre.
Je préfère à L'Étranger, La Peste, Caligula ou ses essais : Noces et L'Été.
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Le procès d'un homme.

« Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile ». Tous commence par cet incipit, la mère de Mr Meursault est morte, il doit se rendre à son enterrement à Alger. le lecteur s'attente à découvrir, cet acteur principale. Une aventure psychologique peut-être ? A travers la vie banale de cet homme c'est une tragédie qui se déroule, il va tuer un homme. Ce qui aura pour conséquence un long procès.
Tous le long du roman, il sera question du soleil, sa couleur, sa chaleur, que le narrateur accuse être la cause de ce malheur. Albert Camus dans son roman, L'étranger, ne laisse transparaitre aucun sentiment de ce personnage atypique, pas de chagrin, pas de peine ni de larmes versée. Son procès sera axé sur son manque de sentiment, il ne veut pas se repentir. Mais qui est-il réellement ? Et va-t-il être acquitté ou condamné à mort ?
Une intrigue bien ficelée, une écriture fluide, qui font de cette oeuvre l'un des classiques de la littérature.
Un roman qui amène une profonde réflexion sur la nature intérieur de l'homme et les façons dont les hommes jugent les autres hommes.
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C'est assez troublant cet homme qui semble ne pas avoir de sentiments... Peut-être, après tout, que celui que l'on juge "inadapté" est en réalité le plus à même d'affronter la société et le monde qui l'entoure... Moi qui aimerait, si ce n'est être moins sensible, au moins réussir à le cacher un peu plus et un peu mieux, reste sans voix devant l'impassibilité d'un homme face à l'incompréhension de tous les autres... J'aimerais, parfois, être un peu plus "inadaptée"...
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Le style de l'auteur, qui est une chose qui m'effrayait en commençant les classiques, est simple. Son récit est une succession de phrase très courte. Je n'ai pas trouvé ce style démentiel mais, je pense lire un autre roman de l'auteur pour pouvoir être sûre de mon avis. Il a tout de même su piquer ma curiosité.


Le personnage principal, Meursault, est le narrateur de l'histoire. La première partie, qui est un peu longue, nous permet de remarquer que ce personnage vit sa vie habituellement, machinalement, sans éprouver le moindre sentiment. Je l'ai trouvé très passif dans sa vie. Ce n'est pas un personnage que j'ai beaucoup apprécié au départ. On le rencontre lors de l'enterrement de sa mère et le voir si passif devant l'évènement m'a troublé. Je me suis même demandé s'il n'était tout simplement pas idiot.


Dans la deuxième partie, les choses s'accélèrent et je dois bien avouer que c'est la meilleure partie du roman. Meursault va commettre un meurtre, encore une fois, je l'ai trouvé très détaché au vu de l'évènement. Puis la prison où ce dernier tente de vivre sa "punition". le procès arrive enfin, et c'est le passage du roman que j'ai le plus apprécié. Un procès qui va se passer étrangement. On ne va pas juger cet homme sur son acte mais, sur son comportement. Certes, je suis la première à ne pas avoir aimé notre personnage principal mais, je ne trouve pas normal de le juger sur sa façon d'être. le verdict tombe et je dois avouer avoir été surprise, je m'y attendais pas (j'avais un peu oublié l'époque du roman). La fin est, quant à elle plutôt intéressante mais, je m'attendais à davantage.



En bref, ce n'est pas un mauvais roman, pas du tout ! Mais je m'attendais à beaucoup plus. Je n'ai donc pas accroché réellement à ce roman.
Lien : http://etretrentenaire.blogs..
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Ce livre est souvent étudié au lycée, car c'est un classique de la littérature française. le personnage principal donne le titre du roman. Cet homme est un étranger à la société, il ne la comprend pas. Il porte le nom de Mersault et tout au long de l'ouvrage il décrit ses actes et ses envies de façon très détachée. Tout au long du récit, le lecteur se voit interrogé sur ce qu'est que le bonheur, sur le sens qu'à la vie, sur le rapport qu'à la société à la mort. L'histoire est contée avec des mots simples qui permettent réfléchir et de comprendre les messages que l'auteur tente de faire passer. Ce roman se lit facilement et laisse le lecteur seul face à ses interrogations.
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