La trilogie du Magicien Noir, tome 1 : La guilde des magiciens

Un roman très classique dans sa construction, son intrigue et ses personnages : l'ensemble est très prévisible pour quelqu'un qui a l'habitude de lire de la fantasy. Ce manque d'originalité et un univers un peu trop simpliste à mon goût me laissent sur un sentiment mitigé. Néanmoins, La Guilde des Magiciens n'est pas qualifié de "classique" pour rien : ce livre est une très bonne introduction à la fantasy pour toute personne qui souhaite découvrir ce genre. le style très fluide de Trudi Canavan contribue également à en faire une lecture agréable, malgré les défauts que je peux lui trouver.

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C'est un tome 1 qui met bien l'univers en place, qui présente les personnages et leurs liens. Mais il y a quelques longueurs en milieu du livre qui sont bien vite oubliés car le dernier tiers est plein de rebondissements.
J'aime beaucoup le personnage de Sonéa qui évolue tout au long du livre.

Il m'a été conseillée par une amie, et je ne regrette pas de m'être plongée dedans.

Cela se lit facilement, et on se plonge vite dans l'histoire, l'envie de savoir la suite a fait que je l'ai lu assez vite.
Cela m'a donc vraiment bien plus, mais je ne le considère pas non plus comme un grand chef-d'oeuvre.

L'histoire met un peu de temps à se lancer et finalement, il ne se passe pas énormément de choses, j'aurais pu espérer davantage de rebondissements, ce 1er tome est assez "gentillet", mais il met bien l'intrigue en place.

Les personnages ne sont pas hyper charismatiques, et sont même assez banals c'est dommage, mais je m'y suis attachée assez rapidement malgré tout, surtout aux personnages secondaires, plus qu'à Sonea, qui globalement m'a laissé un sentiment plutôt neutre. J'espère qu'elle se révélera plus dans le prochain tome.

Une bonne lecture donc pour ceux qui recherche un livre qui se lit facilement sans prise de tête. Si vous cherchez néanmoins une intrigue vraiment creusée avec des rebondissements et une bonne dose de suspens, ce roman risque de vous décevoir un peu.

Je pense que ce tome 1 n'était qu'une ENORME introduction à la suite de l'histoire. La première partie est consacrée à la poursuite, la deuxième à une autre (que je ne dirais pas au risque de spoiler). J'ai trouvé ça très long. Je commençais sérieusement à m'ennuyer devant cette course, j'avais hâte que ça se termine ! 😩

Les personnages ne m'ont pas procuré grand-chose... Sonea a même parfois le don de m'agacer. J'apprécie le sorcier Rothen qui a gagné mon petit coeur, mais les autres ne me font éprouver aucune empathie. 🥰

On ne comprend l'enjeu global qu'au dernières pages du livre, et j'ai trouvé ça dommage... Je pense que beaucoup auraient pu abandonner ce livre, ce qui serait peut-être du gâchis. 🤨

Je vais continuer cette saga puisque j'ai encore les deux autres tomes, mais même si l'histoire est prometteuse, elle ne m'a pour l'instant pas du tout emballée. 😕
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Ce premier tome reste de bon augure pour la suite malgré une lenteur au fémarrage probablement dûe au manque de diversité des lieux et des enjeux macroscopiques, qui limitent le dépaysement pour un bouquin de fantasy ! Passé cela, le tout reste agréable et moi qui ai souvent du mal avec les voix féminines, j'ai beaucoup apprécié les différentes tonalités employées par cette narratrice pour caracteriser les personnages.

Les clichés sont difficiles à balayer quand on veut écrire de la fantasy jeunesse.
Dans ce premier tome du Magicien Noir" de Trudi Canavan, le lecteur suit une jeune ado Sonéa qui détient un pouvoir mais elle l'ignore. Les mages de la Guilde la kidnappent dans le but de l'initier au Contrôle afin que sa vie et celle de la cité ne soient pas en danger.
Mais les agissement du Haut Seigneur Akharin paraissent louches.
Tout le long de la lecture des questions nous taraudent sachant que Sonéa sera la réconciliation entre la Guilde et les Taudis.
Transgression et corruption jalonnent la vie des mages que va rencontrer l'héroïne ainsi que les nombreux personnages vivant à l'extérieur de la Guilde.
Je me suis amusée dans cet univers foisonnant.
Je ne vais pas laisser Sonéa trembler de peur longtemps et de ce pas je vais lire le second tome.

Il m'a fallut plusieurs fois avant de finir ce livre. Mais ma meilleure amie m'a relancé en me disant "seules les 100 dernières pages sont bonnes". Et effectivement. La première partie du livre est prise de tête, longue, inintéressante... Mais j'ai tenu bon et l'histoire prend enfin son souffle à la fin.
Par conséquent il ne faut pas juger la saga sur ce tome et je vais attendre de lire la suite pour me faire un avis plus définitif

Dans la cité d'Imardin au royaume de Kyralie, Sonea est une adolescente vivant dans le quartier pauvre, c'est en lançant un caillou sur un mage que sa vie va changer, car le caillou a touché sa cible alors que les mages étaient protégés par un bouclier magique, serait-elle douée de magie ?
Dès cet instant elle est persuadée que la Ligue des Mages est à sa recherche afin de l'éliminer, elle doit fuir, ne trouvant finalement comme solution qu'en demandant la protection des Voleurs, qui eux espèrent tirer des avantages de ses pouvoirs. Las, ce n'est pas si évident, ses pouvoirs sont incontrôlables et risquent de la tuer avec une partie des habitants des taudis, la seule solution serait-elle de se livrer à ses ennemis ? …


Rien de vraiment nouveau, une orpheline qui suite à la découverte de ses pouvoirs va être persécutée puis accéder à l'école de magie et passer d'un milieu misérable à un milieu privilégié, tout ça s'est du déjà vu, mais l'écriture est agréable, les personnages sont assez vivants, on ne se perd pas dans des centaines de pages descriptives au profit d'allusions caractérisant facilement le décor en laissant jouer notre imagination.
Ce monde n'est pas manichéen, il y a des interactions entre le petit peuple, les Magiciens et les Voleurs, même si la politique royale et les maisons nobles n'apparaissent que marginalement, le monde moyenâgeux de l'action nous laisse facilement extrapoler. de l'action et des interactions entre les personnages, amis et supposés ennemis, qui sont assez attirants, rendent la lecture agréable.


L'écriture est fluide, la lecture facile est agréable et devrait plaire aux jeunes lecteurs comme aux plus âgés, de la gentille fantasy de délassement.

Contrainte de revenir dans les taudis avec son oncle et sa tante, Sonea retrouve sans anciens amis des rues.
Alors qu'elle les suit dans leurs revendications contre la Guilde des Magiciens de la cité, la pierre lancée par la jeune fille parvient à percer le bouclier de protection des mages.
Seule la magie peut être à l'origine de cet incident et la vie de Sonea se retrouve bouleversée.
Pour fuir la traque des Mages, elle se réfugie parmi les voleurs tout en essayant de maîtriser cette nouvelle part d'elle-même.
Cependant, la magie est dangereuse.

Ce premier tome de la Trilogie du magicien noir est vraiment sympathique. L'auteur prend le temps de poser l'univers et les personnages tout en gardant une écriture fluide et dynamique.

Les personnages ne sont pas encore très approfondis, les relations restent en surface, mais j'espère les découvrir un peu plus dans la suite.

J'aime beaucoup les couvertures de Bragelonne et de Milday même si je trouve qu'elles ne reflètent pas vraiment le récit. En regardant la couverture, je m'attendais à découvrir un héro et non une jeune héroïne.

Un bon moment de lecture, sans prise de tête.

Challenge multi-défis 2018 (62)

je vais parler de la trilogie dans son ensemble, et non pas seulement du premier tome. Cependant, je vais essayer de faire le maximum pour éviter de dévoiler trop d'évènements des tomes deux et trois pour ne pas tout spoiler !
La Trilogie du Magicien Noir est une bonne histoire de fantasy que l'on peut classer aisément dans les classiques du genre. C'est un univers typique de mediaval fantasy qui fonctionne très bien mais qui aurait mérité de s'affranchir de certains clichés, comme le poncif de l'orpheline miséreuse (ou presque) qui couve un incroyable potentiel magique, sans le savoir. Ce manque d'originalité se retrouve de manière récurrente dans les trois tomes. Ceci dit, l'histoire en reste efficace et agréable à lire. le style de Trudi Canavan est rythmé et efficace, ce qui convient parfaitement à ce genre de récit.
J'ai malgré tout trouvé les trois tomes assez inégaux. le premier, un tome d'introduction et de présentation de l'univers est sympa à découvrir mais je lui ai trouvé quelques longueurs. Surtout, la fuite de Sonea en devient frustrante vu qu'il suffit de lire le titre du second opus pour savoir qu'elle va finir à la Guilde. le tome deux raconte donc ses études de mage à la Guilde. Une fois encore, c'est sympa mais vite redondant. D'ailleurs, je n'aime pas quand on compare n'importe quel univers doté d'une école de magie à Harry Potter mais là, il y a quand même de belles similitudes ; surtout dans sa relation avec ses camarades, dont Regin, fils de noble, meneur de ses ennemis et alter ego de Drago Malefoy.
Enfin, le tome trois est celui que j'ai préféré. On sort de la monotonie des deux premiers tiers du second. La lumière a commencé à se faire sur le mystérieux Akarin et j'ai enfin eu la sensation que les pièces du puzzle s'emboitaient. Les deuxièmes et troisièmes tomes sont entrecoupés de passages ou l'on quitte Sonea pour suivre Danyl dans ses voyages ou Cery chez les voleurs. J'ai trouvé ces passages moins intéressants, même si j'aime beaucoup Danyl. Ces passages me donnaient l'impression de couper l'histoire dans son élan.
De manière générale, j'ai trouvé le tome trois bien meilleur que les deux premiers, comme si Trudi Canavan avait gardé le meilleur pour la fin. le dernier tome est aussi beaucoup plus épais, plus dense. Pourtant, la conclusion de l'histoire arrive un peu trop hâtivement et reste très classique. Un peu trop, une fois encore, surtout si l'on prend en compte l'histoire d'amour tombée de nulle part et n'apportant strictement rien à l'intrigue si ce n'est qu'une amorce d'intrigue pour la trilogie suivante.
Mine de rien, malgré son manque d'originalité, l'univers est moins manichéen qu'il n'y parait au premier abord. La Guilde est fermée aux basses castes, mais certains magiciens ont l'esprit ouvert et admettent volontiers qu'il serait temps d'élargir leurs horizons. Les personnages ne sont pas juste bons ou mauvais. Ils vivent avec leurs failles. Sauf Regin, qui est…méchant. Et Rothen, le mentor de Sonea, qui, lui, est juste…gentil !
Le personnage de Sonea est plutôt bien construit. Ce n'est pas le stéréotype de la jeune fille naïve qui découvre le monde, commun a beaucoup d'oeuvres de fantasy classique. Elle possède une certaine force de caractère et beaucoup de détermination. Danyl est un personnage qui se développe et s'affirme vraiment au fil de l'histoire. Enfin, Akarin, le Haut Seigneur se dévoile petit à petit, amenant à une « révélation » certes prévisible mais ayant au moins l'avantage de donner un rythme nouveau au texte.
En ce qui concerne l'univers ou se déroule l'intrigue, j'aurais aimé en découvrir d'autres aspects. J'ai bien aimé « visiter » l'Elyne mais j'aurais apprécié en apprendre plus sur le Sachaka et les guerres qui en ont fait ce qu'il est devenu. J'aurais bien aimé aussi avoir plus d'aspects sur la politique locale, la gestion du royaume… étant donné que les magiciens y sont directement impliqués.

Une bonne découverte malgré une utilisation un peu abusive des clichés de la fantasy et parfois trop de longueurs. L'histoire en reste cependant prenante et bien menée, me permettant de me laisser emporter sans mal. Ce qui est, finalement, tout ce que j'en attendais.