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Quand Laurent Cappe m'a contacté via Simplement.pro j'ai été tout de suite interpellée par le résumé de cette drôle d'histoire. Drôle est à prendre au second degré, car il n'y aura rien de drôle dans ce roman.
D'ailleurs je ne saurais pas dans quelle catégorie le ranger : roman noir ? Littérature blanche ? Mais ce que je peux vous dire c'est qu'une fois qu'on a lu le prologue il est très dur de poser ce livre. Car dès le départ nous savons que Frida va avoir un bébé et se suicider. Pourquoi s'est-elle tuée?


Au début du XXe siècle, dans le Village, perdu dans une contrée de France, vit une famille atypique, les Carson. Depuis des générations, ils sont tous bleus. La plupart des villageois les fuient, les évitent et ont peur d'eux. Depuis le suicide de Marie Carson, Jean son mari élève seul son fils Charles âgé alors de 7 ans au moment du drame.
Il y a aussi dans le Village, le Manoir, un orphelinat de jeunes filles tenues par quatre religieuses. Une des religieuses Soeur Marthe, se prend d'affection pour la jeune Frida qu'elle emmène partout avec elle, notamment rendre visite à Jean depuis le décès de sa femme. Charles et Frida auront un coup de foudre amical qui se transformera en amour au fils des années qui passeront.
Frida à maintenant l'âge de 17 ans et est adoptée par le couple d'aubergistes, Rose et Guillaume qui n'a jamais eu d'enfants et qui préfère adopter une jeune fille plutôt qu'un bébé. Frida, sans les restrictions du Manoir, va voir quotidiennement Charles. Et ce qui devait arriver arriva, les habitants ne veulent plus aller déjeuner à l'auberge et être servis par Frida qui fricote trop avec leur ennemi, le commerce périclite. Et un malheur n'arrivant jamais seul, Frida va tomber enceinte....


Suite à la lecture du prologue, l'auteur va nous conter la vie du Village et de la famille Carson en revenant en arrière pour qu'on comprenne la genèse de l'histoire et des conflits entre les villageois. Pourquoi on en est arrivé là?
Cette histoire est très très triste. L'histoire de Frida et Charles pourrait être comparée à Roméo et Juliette, ou d'autres couples célèbres au destin tragique. La plume de Laurent Cappe est magnifique et fluide. J'ai vraiment eu l'impression de faire un bond dans le passé et d'atterrir au début du XXe siècle. Les dialogues, le ton des personnages sont adaptés en fonction de la personne qui parle et son niveau social. Les personnages sont soit très sympathiques (les aubergistes, soeur Marthe, Charles et Jean) soit détestables (le clan Duriez).

Les thèmes du deuil, du suicide, de la maladie sont parfaitement maîtrisés. Ici, les personnes rejetées sont bleues, mais on aurait très bien pu avoir la même histoire avec une famille noire et rejetée pour leur différence. Leur rejet peut très bien se traduire par une sorte de racisme et c'est ce qui m'a le plus touché dans cette histoire. Surtout à la fin du roman, ou chacun à leur façon va chercher la rédemption.
Il m'a fait passer par tout un tas d'émotions contradictoires et quand je suis dans cet état pendant une lecture je sais que c'est une totale réussite. (...)
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Au début du vingtième siècle, dans un village vivent les Carson considérés comme des bêtes de foires : ils ont la peau bleue. Les habitants sont la plupart du temps méchants et distants (par peur), même avec leur fils : Charles Carson.

Dans ce village, se trouve aussi un pensionnat pour orphelines tenu par des soeurs. Frida, une jeune fille belle et rêveuse y vit. Maurice Duriez, fils du propriétaire de la brasserie, la convoite depuis toujours (lourdement je dois dire 😂.. Sans parler de Louis, le frère de Maurice, un sacré manipulateur). 

Lorsqu'elle pourra, elle va aller vivre dans une famille, en l'occurrence chez Rose et Guillaume tenant une auberge qui fonctionnait bien au départ, mais moins par la suite (les villageois sont des ignares pathétiques).

Frida et Charles vont voir grandir un amour, malgré leur différence. Les habitants ne vont pas apprécier et c'est la descente aux enfers pour Frida, Charles et leurs proches.. Mais aussi pour le futur petit qui se retrouvera dans une bonne et mauvaise position à la fin de l'histoire (si je vous dis pourquoi ce serait gâcher la lecture ! 😜). 

C'est un roman touchant où j'y ai ressenti un souffle de bovarysme autour de Frida (mais je crois être le seul 😂). C'est une lecture simple et sincère étant absolument à découvrir ❤️.
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Est-ce une malédiction? Une maladie? Personne ne sait vraiment l'origine si caractéristique qui donne la peau bleue à la famille Carson.
En tout cas, les gens du village ce tiennent à l'écart de cette famille. Sauf la jeune et jolie Frida. Recueillis très jeune par les Soeurs, elle tombe amoureuse de Charles Carson, au grand étonnement des villageois qui voit leurs vie bien paisible bousculée.

Très belle lecture. Ce roman est beau et bouleversant à la fois. L'auteur nous indique s'être inspiré d'un fait réel. J'y ai appris quelque chose; car je ne savais pas que cela existait.
L'histoire d'amour entre Frida et Charles est tellement belle. Malgré tout, cette histoire vous fera verser votre lot de larmes; à cause des malheurs qui s'abattent sur la famille Carson.
La plume de l'auteur est d'une telle fluidité. J'ai dévorée ce livre à une vitesse folle. le récit ce passe selon 2 points de vue (dont celui de Frida). le lecteur peux donc suivre l'histoire, sous 2 angles différents. Les descriptions (personnages, lieux, événements…) sont très bien faites. Cela permet au lecteur de pouvoir ce plonger pleinement dans sa lecture.

Je vous invite fortement à découvrir ce livre.
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Pour ce livre je ne me suis pas arrêter à la couverture qui n'est pas vraiment folichonne mais bien au résumé qui m'a intrigué. Celui ci est dans la deuxième photo.

On suit une famille qui a l'originalité d'être bleue. Cela lui vaut la peine d'être exclue de la petite communauté dans laquelle elle habite. Mais un jour, Frida, une jeune fille normale tombe amoureuse de Maurice, un fils de la famille Carson (celle qui a la peau bleu). Tout ne se passe pas comme ils l'avaient prévu... Et le malheur leur tombe dessus à tous les deux de différentes façons.

C'est une belle histoire où la différence joue un grand rôle. On parle donc de discrimination et cela peut faire peur dans la réaction des gens de leur entourage. Ces derniers ont des réactions horribles, qui m'ont fait froid dans le dos. J'étais outré en lisant certains passages qui sont malheureusement criants de vérité. Et cela fait peur mais aussi fait prendre conscience de la méchanceté de l'homme face à la différence.

Le début est un peu chaotique mais une fois dedans, on est pris par cette histoire d'amour interdit. Je l'ai dévoré jusqu'à la dernière page et la fin m'a laissé les yeux remplis de larmes. C'est une histoire riche en émotions qu'ils soient positifs ou négatifs, on ne reste pas indifférent à ce que les personnages vivent comme histoire d'amour ou tout simplement leur quotidien face à la méchanceté des hommes et des femmes qui les entourent. Seuls quelqu'un approuvent cette histoire mais eux aussi sont montrés du doigt.

Une belle lecture avec une plume qui sait transmettre les émotions.
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Le Village, que Laurent Cappe n'a d'ailleurs pas nommé, est un microcosme représentatif de la province française au début du XXe siècle. le patron de l'entreprise qui offre l'emploi local est aussi le maire incontesté. Il mène le tout avec poigne : famille, travail, patrie. Sévère mais juste. Paternaliste. N'y a-t-il pas aussi un orphelinat pour jeunes filles ? Et une auberge pour distraire les dimanches pluvieux ? Boire, jouer aux fléchettes ou au javelot ? Et puis parler, médire, maudire...
Car il ne fait pas bon être différent des autres. Noirs, jaunes ou bleus, la société les écarte, les rejette, par peur, par dégoût, ou par une conviction cruelle : seuls les gens normaux sont fréquentables, seuls les gens normaux sont dotés de bonnes âmes.
Dès le préambule, l'auteur nous informe que la suite est une tragédie. Tout au long du récit, il joue très adroitement avec les émotions en créant des situations habitées de sentiments intenses : amour, amitié, violence, jalousie, haine, cupidité, abnégation, pardon, chagrin... le lecteur se plaît à espérer qu'à force de dialogues, d'actions solidaires, d'amour, la différence finira par être acceptée.
Je suis déçu, pour ma part, que l'auteur ait préféré repeindre le monde en rose pour que tout rentre dans l'ordre. Mais n'est-ce pas, hélas, un reflet fidèle de la réalité ?
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J'ai eu l'impression d'assister à la grande première d'une représentation, tant le soin apporté au jeu des personnages dans "Bleu" est intense, tant la tension dramatique nous emporte, tant les dialogues se révèlent puissants et criants de vérité. Force est de constater que les talents de dramaturge de l'auteur habitent son texte afin que les émotions fortes de son roman sachent nous atteindre au plus profond de nous.

J'ai adoré l'histoire et ses rebondissement. Laurent sait ménager ses effets, il parvient à nous emporter et tout le puzzle du récit prend alors son sens dans notre esprit, pièce après pièce, scène après scène.
Outre ses qualités indéniables de conteur, il nous prouve qu'il sait manier la plume, l'écriture est juste, précise et lui promet un bel avenir littéraire, sans nul doute.
Le choix du changement de types de narration, non aisé qu'on se le dise, est ici parfaitement maîtrisé et renforce l'immersion. Les extraits du journal intime de Frida nous glisse dans sa propre peau... Ce sont ses sentiments à elles que l'on ressent avec tant de précision. On vit sa vie, son histoire, empli d'empathie tout du long. Les mystérieux chapitres rédigés en italique et à la première personne, les dires d'autres habitants du Village, ils ont eux-aussi un intérêt sincère, celui de nous donner des points de vue differents sur cette histoire tout en accentuant le suspense.

J'avais récemment lu un autre ouvrage (complètement différent) sur ce même fait réel de gens à la peau bleue, et j'ai été autant embarquée par les deux romans.
Ce sujet, au demeurant fabuleusement traité et passionnant, est un beau départ pour l'intrigue mais permet surtout à l'auteur de nous exposer une belle analyse sur la vie, les moeurs et les coutumes d'un village français du début du 20e siècle. J'ai particulièrement apprécié ce voyage historique, il est évident que l'auteur sait planter son décor et nous y plonger, fort de ses connaissances et documentations précises.
Son choix de sujet de base est aussi indéniablement le prétexte à traiter de la différence, du rejet de l'autre, de la culpabilité mais aussi d'amour vrai et d'espoir. C'est un peu le reflet de l'âme humaine qu'il nous peint avec subtilité dans ce tableau admirable ; cette âme, abritant en son sein autant de belles choses que d'idées abjectes...

Ce roman aussi captivant que sensible est un roman à lire de toute urgence. Dur et émouvant, sombre et lumineux, il a su me toucher en plein coeur. Je vous invite vivement à partir pour ce formidable voyage au Village habité de gens bleus et à partager, pour un instant hors du temps, le destin tragique des protagonistes.
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J'ai accepté de lire et de parler de ce roman sans vraiment savoir de quoi il parlait. Aussi m'y suis-je lancée à l'aveugle, sans rien n'attendre. Et franchement, j'ai découvert une histoire plutôt sympa qui, même si elle ne m'a pas transcendée, m'a tout de même bien plu !

Le titre prend tout son sens dès les premières pages. de ce fait, dans un petit village de campagne vit une famille dont tous les membres sont bleus. Personne n'en connaît la raison, et chacun les évite soigneusement. Jusqu'au jour où une jeune orpheline va se prendre d'affection pour le fils de cette famille et donner lieu à une histoire d'amour… qui pourrait se révéler tragique.

On ne peut pas dire que ce roman est bourré d'action, mais il est suffisamment bien écrit pour que les moments de vie me tiennent accrochée. L'ambiance m'a bien plu, les personnages également et la petite intrigue qui se dessine en arrière plan à su m'intéresser suffisamment pour que ce livre ne me tienne pas plus de deux jours !
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Commencer son roman par la fin est une construction audacieuse car dès le début on ressent la tragédie de cette histoire narrée par un narrateur mais aussi par des habitants d'un village du nord de la France au début du 20eme siècle.

C'est donc l'histoire d'une famille, Jean Carson le père veuf et Charles son fils, dont la couleur bleue, qui semble transmise de père en fils depuis plusieurs générations, est traitée de paria par les Villageois à cause de l' ignorance et de la méchanceté de certains.
C'est aussi l'histoire d'une jolie jeune fille , Frida, orpheline vivant chez les religieuses du village qui entretient une amitié pour ce jeune garçon un peu bleu en deuil aussi et qui connait aussi la différence et le regard méprisant des autres.
Une amitié qui évolue au fil des années en un amour fusionnel malgré la jalousie et les sarcasmes des autres et surtout des jumeaux Duriez, fils à papa détenteur de la brasserie et maire du village.

J'ai eu beaucoup d'empathie pour certains personnages et est ressentie du dégoût pour d'autres. Je me suis aussi interrogée sur comment j'aurais agi si j'avais vécu en 1901 dans ce village, à l'époque la science, l'ouverture d'esprit étaient quelque chose de rare dans les campagnes. Aurais-je été un de ces personnages doux telle que soeur Marthe ou Rose et Guillaume ou bien aurais je été comme tous les autres?
Un roman sur le drame de l'ignorance que j'ai beaucoup aimé lire même si je me suis peu attachée aux personnages.

L'écriture est fluide, juste et fidèle à cette période du début 1900 en campagne.

La construction du roman avec dès le début la fin m'a tout de même laissé dans une certaine intrigue, ce n'est pas un roman d'action mais j'ai par moment espéré une fin meilleure pour Frida.

Un roman tiré de fait réel doux-amer, sur la différence et l'ignorance avec comme toile de fond l'espoir et surtout l'amour.
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Bleu, un livre doux rempli d'humanité.

Je me suis laissé tenter par ce roman écrit par une personne que j'apprécie énormément, et son 1er roman est une réussite ! Il se lit si vite, qu'on attend le prochain avec impatience. Ce petit ouvrage m'a même fait verser une petite larmichette.

Pour résumer l'histoire : Cela se déroule fin du 19ème, dans un petit bourg dans lequel vit ou a vécu l'auteur, vu l'authenticité de la localisation du village.
Dans cet ouvrage, on suit la famille Carson, notamment le fils, qui ne descend au Village qu'à l'occasion des marchés pour acheter le nécessaire, personne ne leur adresse la parole sauf quand ils ont besoin de leur acheter des tonneaux, des barriques ou de petits meubles pratiques et solides de leur fabrication. Tout cela parce qu'ils ont la peau bleue. Et pour les villageois c'est un peu les colorés du village ! Ils sont alors maudits, les villageois en ont peur et s'amusent aux plus grandes moqueries pour ce teint qui leur est propre.
Charles, le fils Carson tombe alors fou amoureux de la belle Frida du village, une orpheline du pensionnat. Tout commence après l'adoption de Frida, et c'est alors que l'histoire bondit de par et d'autres d'émotions.
On s'attache à tous les habitants de ce petit bourg, le couple de l'auberge qui adopte Frida, les méchants frères Duriez et leur incroyable paternel et maire du village, la nonne et tous les autres qu'on aime a détester au vue de la méchanceté de ceux là envers les Carson et ceux qui s'en approche.
Bref, une histoire de différence, sur un fond d'amour Shakespearien qui a su m'emporter dès les premières pages.

Bleu, de Laurent Cappe, est un roman que je vous conseille de lire absolument ! Il a tout pour plaire, dites vous que je suis un grand lecteur de bande dessinée, je m'arrête parfois sur quelques romans chaque année, et celui ci en fait partie alors pour la finesse de son écriture, la facilité de lecture et la douceur dramatique de l'histoire, je vous le conseille grandement !

Je tiens à remercier Laurent cappe, directeur et metteur en scène du rollmops, et Madame Hibon L. pour l'envoi rapide de l'ouvrage.

Au plaisir de pouvoir lire le prochain roman.
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