Léon et Louise

Un beau roman d'amour qui se déroule de la fin de la guerre 14-18 à 1945 que j'ai découvert par hasard. J'ai aimé le rythme de ce livre, les personnages et l'histoire. Une épopée passionnante que je recommande à ceux qui apprécient les romans historiques, les grands sentiments.

C O U P d'E ❤️

Il en est des coups de coeur comme des inimitiés　: ils sont instantanés, absolus, souvent durables et justifiés.

Printemps 1918, la 1ère guerre mondiale touche à sa fin.

Léon, jeune homme sans talent particulier, se refuse à une vie austère et monotone à l‘image qu'il se fait de celle de ses parents.

Alors il part, à bicyclette, une valise en carton accrochée au porte-bagages.

En chemin il croise Louise et sa bicyclette qui grince.

Ils vont parcourir ensemble les chemins de Normandie jusqu'au jour où, en cette fin de guerre, l'explosion d'une bombe les arrache littéralement l'un à l'autre.

Léon soigne ses blessures mais les cicatrices laissées par la disparition de Louise sont plus profondes que les plaies physiques.

10 ans ont passé, Léon est marié, père de famille mais il n'a rien oublié... Surtout pas les yeux verts de Louise.

Au fil du temps, au gré des vents porteurs ou contraires, Léon et Louise vont se trouver, se perdre, se manquer, se retrouver et puis...

Mais non, je vous laisse la surprise et le plaisir de cheminer à la fois dans l'Histoire, la grande, et celle plus intime de Léon et Louise qu'Alex Capus déroule avec talent sur près d'un siècle.
Lien : https://abcdlivres.blog4ever..

16 avril 1986, ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants sont réunis à Notre-Dame pour les obsèques de Léon, lorsqu'elle arrive pour poser un baiser sur le front du défunt qui repose dans son cercueil.
Elle c'est Louise…..
Léon a 16 ans en cette année 1918 quand il décide de ne plus retourner au lycée, au grand désespoir de son père professeur de latin qui n'a pu être incorporé dans l'armée qui se bat dans les tranchées depuis 4 ans à cause de ses fréquentes crises d'asthme.
Qu'à cela ne tienne, Léon devra travailler, et en 1918 travailler c'est être au service de la France combattante.
Alors Léon avec ses quelques bribes de connaissance de morse va devenir télégraphiste pour les chemins de fer.
Il lui faut 4 jours complets à vélo pour rejoindre depuis sa ville natale de Cherbourg, le poste qui lui a été attribué.
Et à quelques kilomètres de son but, il va rencontrer une autre cycliste : c'est celle qu'on nomme la petite Louise.
Il va tomber immédiatement follement amoureux d'elle.
Mais à la fin du mois d'août 1918, au retour d'une escapade au Tréport les deux jeunes gens à vélo vont subir la mitraille d'un avion allemand.
Léon très grièvement blessé sera retrouvé par des brancardiers canadiens qui vont le conduire dans leur hôpital de campagne dans lequel il va passer plusieurs mois.
C'est un Léon guéri et plein d'espoir qui retourne à la recherche de Louise dont il apprend la disparition, en même temps qu'il apprend que son emploi à été attribué à un autre.
Qu'à cela ne tienne, un poste de télégraphiste est vacant à la police judicaire Quai des Orfèvres à Paris et Léon avec sa grave blessure est prioritaire.
Dix ans ont passé, Léon est maintenant marié et père de famille, il a changé de poste au Quai des Orfèvres pour devenir l'un des spécialistes des poisons en tous genres.
Mais un jour alors que sa rame de métro en croise une autre, il est certain d'avoir vu Louise dans celle-ci, il a alors la certitude que sa conviction qui lui disait qu'elle n'était pas morte était la bonne.
Et il retrouvera Louise dans ce Paris flamboyant de l'Entre-deux guerres.
Louise dont il ne cachera rien à Yvonne son épouse.
Mais très vite une autre guerre va à nouveau les séparer, Léon essayant coûte que coûte de survivre dans un Paris occupé et faire vivre sa femme et ses cinq enfants, pendant que Louise employée de la Banque de France a été désignée par ses supérieurs pour accompagner l'or sorti des coffres et mis à l'abri en Afrique.
Une très belle histoire d'amour que l'auteur nous narre dans ce joli livre, dont j'ai beaucoup aimé la première partie mais dont la seconde m'a laissée plus dubitative autant j'ai apprécié le combat de Léon et d'Yvonne son épouse pour réussir à survivre dans un Paris occupé par l'armée allemande et qui manquaient de tout sauf de la peur que chaque mot dit ou que chaque rencontre pouvait susciter, autant j'ai beaucoup moins aimé les lettres de Louise se plaignant de ses conditions de vie à protéger bien tranquillement ses caisses d'or en Afrique.

Voilà un joli roman d'amour qui nous entraîne à la suite de Léon et de Louise, deux jeunes amoureux que la première Guerre Mondiale a séparés, sans que leur amour ne s'éteigne jamais vraiment ; et que la vie et ses mystérieux hasards finira par réunir. L'originalité de ce roman réside donc dans ces retrouvailles, mais surtout dans les périodes qu'il couvre et les événements de l'Histoire auxquels ses deux héros vont être mêlés, bien malgré eux ! Nous allons donc découvrir, en suivant Léon, comment les Allemands vont récupérer les fichiers des « étrangers » établis et conservés par la Police française ; puis, en suivant Louise, comment l'État français va mettre en sureté l'or de la Banque de France...

Mais j'avoue malgré tout ne pas avoir été totalement conquise par ce roman ; si le style de l'auteur est agréable à lire, si nos 2 amoureux sont sympathiques, si les références historiques sont intéressantes, j'ai trouvé que l'ensemble manquait par moments d'entrain, de dynamisme, de cohérence... le récit est assez inégal et certains passages m'ont semblé bien longs. Dommage car il aurait suffi de peu pour rendre cette lecture vraiment passionnante !

Une belle découverte que ce roman.

Une belle histoire d'amour sous fond de Seconde Guerre Mondiale...

Un livre pas du tout gnan-gnan, les personnages sont attachants, l'écriture est fluide et agréable...un beau roman qui tout en traitant d'une période triste de l'Histoire sait en faire ressortir des "instants légers".

Alex Capus est un écrivain suisse de langue allemande qui a souhaité retravailler l'histoire de son grand-père français. de ce souhait est né le roman Léon et Louise qui, à part le côté familial, brosse un portrait de la France du XXème siècle.

Alex Capus, bien que né à Paris, vit dès l'âge de 6 ans en Suisse. Journaliste et romancier, il a à son actif de nombreux livres dont au moins 5 ont été traduits en français comme par exemple un récit sur la vie de l'écrivain Robert Louis Stevensson (Voyageur sous les étoiles), un roman historique qui entremêle le destin de 3 personnages réels (Émile Gilliéron, Laura d'Oriano et Félix Bloch), une histoire vraie sur des braqueurs de banque dans les années 30, ou alors un livre regroupant dix portraits d'industriels suisses tels que Rudolf Lindt ou Carl Franz Bally.

Vous pouvez donc constater qu'Alex Capus aime s'inspirer de la Grande Histoire ou de personnages qui ont réellement existé. Dans Léon et Louise, il fait revivre son grand-père. Il laisse d'abord toute la famille se réunir à la triste occasion des obsèques de ce dernier. Nous sommes à Paris dans le milieu des années 80, dans la cathédrale Notre-Dame (dernière plaisanterie de leur papi non croyant), accompagnés par plusieurs générations de cette famille. le moment est perturbé par l'arrivée d'une dame énergique qui donne le dernier baiser au grand-père et s'en va. Était-ce Louise ?

De là, Alex Capus remonte le temps jusqu'à 1918, l'année ou Léon quitte le nid familial de Cherbourg à l'âge de 17 ans et monte sur son vélo pour aller à Saint-Luc-sur-Marne où il devrait être utile à la patrie grâce à ses connaissances du code morse. Ici, son chemin croisera celui de Louise.

Avec Léon, le lecteur parcourt petit à petit une bonne partie du XXème siècle et en apprend sur la vie de tous les jours. Ce n'est pas une histoire sur des gens réalisant « de grands actes héroïques », mais de gens ordinaires, en chair et en os. On voit le désir de l'auteur de faire un portrait honnête, il ne cède pas à la tentation d'en rajouter, d'enjoliver. Evidemment, comme on n'est pas dans un cinéma hollywoodien, on pourrait peut-être lui reprocher un léger manque d'émotion ou de passion (le lecteur ne sanglote pas et n'a pas l'estomac noué), mais j'ai personnellement apprécié le côté très naturel et sincère, ainsi que les petits traits d'humour.

Lien : https://etsionbouquinait.com..

Ce livre raconte une histoire de liens sentimentaux résistant aux guerres, et au temps qui passe. J'ai lu cela de façon très agréable. Les personnages portaient un brin de fantaisie en eux et je les trouvais attachants. Léon et Louise, des passionnés de vélos, se sont croisés sur une route de campagne, en 1918. Mais quand ils s'avouent leurs sentiments au cours d'une excursion en bord de mer, ils n'auront pas le temps d'en profiter longtemps. Sur le chemin du retour, une explosion va les surprendre et les séparer. le début ressemble à une romance sur fond historique.

Puis, la romance s'estompe un peu. On fait un bond dans le temps et c'est la seconde guerre. le Paris occupé, même si on entre pas trop dans les détails. Les personnages essayent d'agir à leur façon, mais la plupart du temps, ce sont des observateurs ou des victimes, comme la majorité. Les personnages féminins m'ont paru un peu invraisemblables par moments, c'est un détail qui m'a un peu gêné.

A part cela, ce roman était agréable à parcourir, et je ne m'y suis pas ennuyée.

Enterrement de Léon. Surgit une femme qui embrasse le mort, fait résonner trois fois une sonnette de vélo dans l'église avant de la déposer dans le cercueil. Elle ne fait pas partie de la famille. S'agirait-il de Louise ?

 Une histoire d'amour qui dure toute une vie ou presque. C'est clairement romantique mais jamais niais et on s'attache à ces personnages qui traversent deux guerres et une vie de couple bien rangée. ❤️

Louise et Léon se rencontrent en Normandie alors qu'ils n'ont pas vingt ans; C'est alors la guerre.
Ils sont séparés mais ne s'oublient pas.
Des années plus tard, ils se retrouvent à Paris. Louis est marié, a des enfants. Ils se revoient, s'aiment jusqu'à ce qu'à nouveau la guerre les sépare.
Les amoureux se retrouveront à nouveau, après bien des séparations.
"Le tourbillon de la vie", ce titre aurait pu également convenir à cette histoire d'amour tracée par la grande Histoire. C'est l'histoire exacte du grand père de l'auteur.
Sur quarante années de vies, dans des décors comme la Normandie, Paris, Dakar, le quai des Orfèvres, un bateau sur la Seine... nous suivons Léon et Louise qui ne cesseront jamais de s'aimer.

Ce qui est original, c'est que pour raconter la vie quotidienne au vingtième siècle , et en particulier les deux guerres mondiales , l'auteur décrit la vie de gens sans histoire (ou presque).
D'un côté, une famille avec une vie très routinière et de l'autre une femme libre qui a une vie mouvementée.
Ce livre est agréable à lire, plutôt positif, même si la mère de famille subit toutes les angoisses des périodes qui se succèdent