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3,55

sur 39 notes
Une littérature moderne et sensible

J'ai été immédiatement séduite par la légèreté maîtrisée de l'écriture de Claire Carabas : ni trop peu ni trop tout court. Cette maîtrise s'exprime également à travers la longueur du récit : ce roman est court, il n'en fallait pas plus, rien ne sert de meubler quand peu de pages suffisent à faire voyager et rêver.

Cette écriture simple et douce met en avant les sentiments puissants/violents/forts/profonds des personnages et cela fonctionne à merveille me concernant :

« Je n'ai connu ton nom qu'après avoir perdu ma voix. Mais longtemps, sans même le connaitre, je l'ai porté au fond des eaux. »

L'alternance des narrateurs (procédé littéraire très en vogue, à raison d'ailleurs – j'en suis fan), entre notre sirène et l'homme qui la fascine, permet une lecture ultra fluide et rapide ainsi que des variations de vocabulaire et de ton très appréciées de ma part.

En bref, question écriture, j'étais séduite.

Entre conte traditionnel, modernité et mythe antique

La grande intelligence des éditions Magic Mirror, c'est de proposer une version traditionnelle du conte en fin d'ouvrage, afin de pouvoir réellement profiter des choix d'écriture de l'autrice. Cela offre une expérience de lecture vraiment intéressante.

J'ai particulièrement apprécié les différentes teintes du roman : le récit nous plonge tout d'abord dans un univers plutôt classique et lumineux, puis on nage de plus en plus profond au coeur de l'âme « humaine » (la figure de la sorcière m'a vraiment plu, notamment grâce au développement écologique apporté plus tard et les parallèles que l'on peut en tirer).

Mais ce qui a fini de me convaincre, c'est bien évidemment le subtil mélange entre Andersen et mythe gréco-romain : cette sirène naïve et puérile qui va, au fur et à mesure du récit, acquérir une profondeur de sentiments beaucoup plus proche de la créature mystérieuse et dangereuse combattue par Ulysse et Sinbad.
La suite sur le blog ;)
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Ce roman est donc une réécriture de la Petite Sirène, un conte de Christian Andersen (à ne pas confondre avec le Disney). Ayant dévoré les contes de cet auteur un an auparavant, j'étais très impatiente de découvrir cette réécriture. D'autant plus que je suis une grande fan des sirènes… Cette histoire m'a beaucoup touché. Ce fut un délicieux moment de lecture. J'y ai retrouvé l'atmosphère d'Andersen tout en découvrant une autre histoire, alors rien que pour cela : chapeau bas à l'auteur !

La plume est talentueuse et l'auteur manie les mots avec intelligence. le vocabulaire est d'ailleurs riche et varié. Il s'est formé de très belles images dans mon esprit au fil de la lecture. le style d'écriture quant à lui, est vraiment original et me rappelle certains auteurs français classiques.
Les descriptions sont tantôt teintées de lumières, de couleurs, tantôt elles sont sombres et mornes. J'ai beaucoup aimé ce basculement d'ailleurs ! Il est fait de manière graduelle, un brin poétique. Voir les descriptions se transformer et évoluer dans le roman, en parallèle de l'évolution même des personnages, était un réel plaisir de lecture. C'est à cela aussi que l'on comprend la qualité d'écriture de cette auteur.

Le gros plus de l'histoire, hormis ce que j'ai cité précédemment, c'est l'alternance de point de vue. J'ai trouvé cet ajout au conte initial tout à fait intéressant et immersif. On comprend tous les non-dits, les regards, les attentes, les quiproquos et nous assistons à l'évolution des personnages, en sachant tout mais en restant impuissants face à leurs tourments.

En conclusion : Je pense que vous l'aurez compris, j'ai vraiment aimé ce roman ! Il s'agit là d'une très belle réussite que je conseille aux amateurs de réécritures, aux inconditionnels des histoires de sirènes ainsi qu'aux curieux ;). Et si vous n'avez jamais eu l'occasion de lire le conte d'Andersen, sachez qu'il se trouve à la fin de l'ouvrage !
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Tout d'abord un grand merci aux Éditions Magic Mirror pour cette belle découverte et pour leur confiance. Je ne connaissais pas du tout cette maison d'édition, il me semble qu'elle est assez jeune et pourtant je sens déjà qu'il y a un énorme potentiel.

Le positif :

La couverture
Si vous ne le savez pas encore, je suis une personne qui fonctionne beaucoup au visuel et en particulier pour les achats d'impulsion au rayon librairie de mon magasin. La couverture de ce roman m'a vraiment happée. Les couleurs sont splendides, l'illustration féérique nous transporte déjà dans le monde de l'auteur sans avoir lu une seule ligne du roman.

La poésie
Le style de l'auteur est particulièrement bien travaillé. le ton utilisé est à la fois doux, féérique et tragique un peu comme un film de Tim Burton. La richesse du vocabulaire et de figures de style contribuent grandement à la construction de l'univers. J'ai tellement aimé la plume de Clara que j'ai effectué quelques recherches, persuadée qu'elle avait écrit d'autres romans, car une plume si aiguisée pour un premier roman me paraissait impensable. Mais je me suis trompée puisque de ce que j'ai lu, c'est bien son premier roman alors rien que pour ça bravo !

L'originalité
Je n'avais aucun a priori en lisant le texte, car au départ je n'avais pas compris que ce roman est en réalité une réécriture du conte « La petite sirène » d'Andersen. Si je l'avais su avant, je n'aurais sans doute pas tenté l'expérience, car je ne suis pas une amatrice du genre merveilleux et encore moins de la réécriture d'un conte. Par exemple, je n'ai pas du tout apprécié Animale de Victor Dixen alors que je sais que ce roman a reçu beaucoup de critiques élogieuses. Ce n'est pas que l'ouvrage était mauvais pour autant, mais simplement une question de goût. Tout ça pour dire que finalement, j'ai malgré tout été surprise par l'originalité du roman. Non pas dans le scénario, mais plutôt dans la façon de le traiter, notamment avec le système de changement de point de vue. Il y a d'un côté le point de vue de « Galathée », la sirène, qui s'ennuie à mourir dans son monde et celui de Yvon qui est un navigateur solitaire lancé dans un tour du monde.

Pour conclure, je dirais que si vous aimez le genre merveilleux, foncez lire ce roman même si comme moi vous détestez la petite sirène. L'héroïne n'est pas le personnage naïf de Disney je peux vous l'assurer !
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Ce que murmure la mer nous embarque dans une réécriture du conte de la petite sirène d'Andersen.

Une petite sirène rêve de la surface de l'océan : quand elle y parvient et aperçoit un marin, Yvon, elle n'a qu'une idée en tête : rejoindre le monde terrestre et le suivre.
Elle va alors trouver la sorcière qui lui donnera des jambes… et lui coupera la langue.
Yvon, de retour sur la terre ferme, plonge dans la dépression et l'amertume. Quand il en vient à secourir une jeune femme muette sur la plage, sa vie prend un autre tournant…

Une douce et piquante réécriture de la petite sirène, travaillée dans une écriture toute en ondulations, riche en vocabulaire marin. L'alternance des points de vue internes permet de vivre le récit de l'intérieur, mais aussi d'être bercé par le flux des vagues. On est au coeur de l'océan.

J'ai apprécié, au-delà de la simple réécriture, la réinterprétation qui est faite du conte.
On retrouve des éléments typiques du conte (une sorte de récit universel, pas daté ni vraiment localisé, dont on se demande quand il se déroule, la morale de fin et puis le dénouement pas joyeux du récit --> ce n'est pas un spoiler, on s'en doute bien).
Mais il y a un travail conséquent sur la métamorphose des personnages, vraiment captivante. Les personnages consistants et très humains. C'est un aspect intéressant de la réécriture, qui permet de sortir des personnages très archétypaux. Ici, ils ont des failles, des caractères, et évoluent aussi.
On aborde aussi le sujet de la différence (mer/terre, mais aussi différence physique, avec la sirène muette), de l'importance de la communication orale (dont l'absence peut amener quiproquos, rejet, incompréhension, malentendus, douleur et violence etc.) et de la pollution des eaux (cela paraît un peu actuel mais j'ai trouvé ça intéressant de confronter une petite sirène à des cotes dégueulasses qui la mettent en danger).
Enfin, la romance est intéressante, car feutrée, pas mignonne, ni frontale. Derrière l'aspect joli et poétique de ce roman, il y a quelque chose de très violent dans les ressentis des personnages, amplifié par le silence de la sirène.

Cette petite sirène m'a touchée par sa douce naïveté, puis par sa violence contenue. Galathée : un joli prénom empli de poésie, mais qui révèle aussi une petite sirène au caractère bien trempé, et consumée par une violence contenue. La métamorphose de cette sirène est bien menée, et laisse comme un goût amer en bouche. J'aime bien ressentir des choses en lisant et ce roman a réussi à me transmettre des émotions. Il m'a fait l'effet d'un petit bonbon sucré qui devient acidulé et piquant en son coeur.

Alors ce n'est pas un coup de coeur, parce que j'ai moins aimé certaines choses (le niveau de langage d'Yvon, sa personnalité aussi, les coquilles dans le texte…), mais cela reste un roman à découvrir, que j'ai trouvé réussi et joliment écrit.

Un instant de poésie mélancolique hors du temps, magnifié par le travail remarquable de Mina M.


Lien : https://zoeprendlaplume.fr/c..
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Je remercie Magic Mirror de sa confiance et de l'envoi du roman en version numérique (que je me suis bien entendu empressée d'acquérir en version brochée, après lecture des premières pages…).
Comme certain(e) le savent déjà, je fais partie du Comité de lecture de la maison d'édition. Mais contrairement à Ronces Blanches et Roses Rouges que j'avais lu et évalué (très positivement !) dans sa première version, je n'ai pas eu l'occasion de lire le manuscrit de Claire Carabas. J'attendais donc cette deuxième publication avec impatience et la surprise fut belle.

Il est des livres qui vous propulsent en un battement de cils vers l'ailleurs et le merveilleux. Ce Que Murmure La Mer fait partie de ces romans-là.

Du conte au roman, entre universalité et identité

"Parfois, je monte à la surface. Tout le long du chemin, la sagesse me répète que je ne devrais pas. Ma place est sur mon trône, auprès de mes sujets, mais je ne peux pas m'empêcher de franchir la frontière. Je sais pourtant ce qu'il coûte de vouloir savoir."

Ce Que Murmure La Mer est une réécriture résolument contemporaine du conte originel dont l'auteure a su puiser l'essence pour en faire son propre miel. Réécriture magnifiée par la plume d'une étonnante et douce simplicité de Claire Carabas, entre phrases courtes et percutantes, et longues descriptions poétiques.
Si l'on y retrouve des personnages, des motifs et des couleurs de la Petite Sirène, l'intrigue et ses développements, les procédés d'écriture, les variations, l'alternance des points de vue nous permettent d'entrer directement ou presque dans les sphères intimes de Galathée et d'Yvon D'Igenvez dont on suit pas à pas les trajectoires. le passage au « Je », dès le prologue, est saisissant, crée un attachement immédiat aux personnages. J'ai eu l'impression de basculer dans une nouvelle dimension du conte, inexplorée jusqu'alors.
Dans le conte d'Hans Christian Andersen, les filles du roi de la mer peuvent, dès l'âge de quinze ans, monter à la surface de la mer. Ainsi, chacune des soeurs de la Petite Sirène raconte-t-elle ses aventures et ses découvertes du monde d'en haut. Puis, arrive enfin le jour où elle-même en fait l'expérience… Dans le roman, l'histoire est d'emblée focalisée sur la dernière fille du roi des océans. Son père lui interdit formellement de franchir les limites du royaume qui – d'après lui – est d'une telle beauté qu'il se suffit à lui-même. Mais au matin de ses dix-huit ans, n'y tenant plus, la princesse des mers quitte le cocon familial pour s'aventurer là où – selon ses propres mots – elle n'aurait pas dû…
La rencontre entre la sirène et le marin nous est contée à deux voix. le récit de Galathée et le journal (de bord ou de terre) d'Yvon – entre carnet de voyage et journal intime – se nourrissent l'un l'autre, faisant écho aux liens étroits qui unissent l'oralité et l'écrit, indissociables de la genèse et de la diffusion des contes. Cette mise en abyme, très réussie, s'inscrit pleinement dans la ligne éditoriale des éditions Magic Mirror qui ont à coeur de proposer aux lecteurs des romans dont l'enjeu dépasse largement la littérature escapiste.

Sur la forme

Comme pour le premier roman publié par la maison d'édition, on ne peut qu'admirer l'objet-livre, dont la très belle qualité donne une envie irrépressible de tourner les pages.
La couverture créée par Mina M (dont je suis une fervente admiratrice) représente Galathée – c'est le nom que lui a donné Yvon – dans son petit jardin aquatique. Ce jardin intime qu'elle a hérité de sa mère et si joliment décrit par l'auteure, qui lui permet de se ressourcer, de s'éloigner de l'agitation du royaume, du monde des apparats. S'il est une chose qu'elle appréhende de quitter en voulant rejoindre l'autre monde, c'est cet espace à la fois partie intégrante et prolongement d'elle-même.

Pour parfaire le tout, le conte originel et le premier chapitre de Ronces Blanches et Roses Rouges figurent à la fin du livre. Ainsi, pour ceux qui n'auraient pas encore découvert la première publication de la maison d'édition et l'écriture enchanteresse de Laetitia Arnould, c'est une occasion rêvée.

Une pépite !
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Je ne pouvais pas découvrir les romans de Magicmirror sans me procurer celui là.
Depuis toujours la petite sirène est mon conte préféré. Evidemment la réécriture de Disney m'a longtemps bercé (et me berce encore, je me suis visionné la comédie musicale la semaine dernière). Et le vrai conte d'Andersen m'a longtemps fasciné.
Cette jeune fille qui rêve d'ailleurs, du grand amour, de voir le monde. On peut tous s'identifier à un moment ou un autre à la petite sirène.

Cette réécriture colle plus au conte d'Andersen qu'au dessin animé. A mon âge, je m'y retrouve plus.
La plume est douce et nous plonge dans les pensées de Galathée, la sirène et de Yvon, le marin (pas de prince dans cette histoire)
Après avoir troqué ses jambes contre sa voix, Galathée va devoir apprendre à vivre dans le monde des humains, à comprendre leur langue, à apprivoiser Yvon pour qui elle est éperdument amoureuse. Yvon va apprendre à connaitre cette jeune femme qui ressemble à la sirène qu'il a aperçu, mais les sirènes ça n'existe pas, non?

Galathée va subir une évolution au cours du récit. Naïve, immature au début, son comportement changera totalement à la fin.

Jusqu'à la dernière page, je me suis questionnée sur cette fin qui n'était pas si prévisible que ca
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Je viens de terminer ma lecture de « Ce que murmure la mer », par Claire Carabas, Magic Mirror Éditions, roman directement inspiré du conte de la petite sirène d'Anderson. Un petit mot rapide sur la couverture : je la trouve sublime, bravo à l'illustratrice Mina M. qui a su raconter l'histoire avec la seule magie de son image.
J'ai trouvé le style de l'auteure très agréable. A la fois doux, poétique et mélancolique. J'ai bien aimé le côté moderne du monde des hommes, qui tranche avec le conte. le prince, qui ici n'en est pas un, a enfin une vrai personnalité, et même si je le déteste toujours autant, je l'ai trouvé abouti et très réaliste. La fin m'a clairement chamboulée ! Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler, mais je tiens à remercier l'auteure de m'avoir permis de faire mon deuil de cette histoire. Enfant, je pleurais tellement en regardant le dessin animé que mes parents ont dû me confisquer la cassette ^^!
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Tout d'abord, je tiens à remercier Magic Mirror pour m'avoir permis de découvrir cette réécriture de la Petite Sirène d'Andersen. En plus d'avoir une magnifique couverture, ce livre permet de redécouvrir des créatures encore trop peu développées à mon goût dans les romans. Pour les lecteurs qui ne se souviendraient pas du conte original, sachez que le conte original est présent à la fin du roman pour se rafraichir la mémoire.

Dès le début, j'ai été charmée par un curieux prologue assez sombre qui présente une héroïne en souffrance et annonce une fin tragique. Il est évident que l'on plonge dans un monde marin loin du Disney tout mignon et idyllique. La littérature nous a souvent montrés que les plus belles histoires d'amour finissent rarement bien !

Nous faisons la connaissance de Galathée qui a tout pour elle mais semble vivre dans une prison dorée qui ne lui convient plus. Comme l'on s'y attend, elle va faire la rencontre d'un jeune marin, nommé Yvon, auquel je me suis plus difficilement attachée malgré la présence des extraits de son journal. Ce que j'ai apprécié dans cette histoire, c'est l'idée de cet amour naissant sans parole. L'écriture poétique de Claire Carabas avait donc toute son importance pour rendre les sentiments palpables.

En effet, le récit est construit de façon à ce que les voix des deux protagonistes se répondent. Les différents moments clés de l'histoire s'enchainent bien, cela permet de connaître les pensées intérieures des personnages. En tant que lecteur, on aimerait parfois prendre la voix de la sirène pour pouvoir dire à Yvon ce qu'il se passe. Il n'est pas question d'un amour idyllique puisque celui-ci requiert des sacrifices et fait naître des moments de bonheur mais aussi de souffrance.

En bref, je recommande vivement ce roman aux lecteurs friands de contes de fées. C'est une belle histoire d'amour, avec ses moments heureux mais aussi douloureux. Cette réécriture a su me toucher !
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Le premier titre de la toute jeune maison d'édition Magic Mirror m'a tapé dans l'oeil à sa sortie, avec sa jolie couverture et le thème. En effet, Ronces blanches et roses rouges de Laetitia Arnould est une adaptation du conte Blanche Neige des frères Grimm.

Le second titre, Ce que murmure la mer, reste dans l'univers du conte – rien de surprenant à cela, Magic Mirror est spécialisée dans le merveilleux. Ce roman, le tout premier de Claire Carabas, est une réécriture de la petite sirène de Hans Christian Andersen.

Les contes sont souvent tragiques, contrairement à la version édulcorée de Disney – ceci dit, ce n'est pas plus mal, sinon je suppose qu'il y aurait des millions d'enfants traumatisés. Quand j'étais en CE1, j'ai gagné un livre de contes slaves et entre les parents qui dévorent leurs enfants, les fées malfaisantes et les morts violentes, je paye encore mes lectures par des cauchemars aujourd'hui. Alors si vous vous lancez dans la lecture de Ce que murmure la mer, sachez que tout le monde ne vivra pas heureux avec beaucoup d'enfants à la fin.

J'ai eu un peu de mal au début avec le style de l'auteure, très alambiqué, hyper poétique, mais heureusement pour moi ça n'a pas duré. le roman alterne ensuite les points de vue, celui de Galathée la sirène et d'Yvon à travers son journal intime.

La petite sirène de Claire Carabas aperçoit son beau marin solitaire en remontant à la surface. A partir de là, elle est fichue, elle veut vivre auprès de lui. Elle va donc sacrifier sa voix pour une paire de jambes. Mais son physique de sirène suffira-t-il à le séduire ?

Ce roman est une réécriture moderne du conte des frères Grimm, plus sombre encore – et oui, c'est possible – et plus contemporaine aussi. Contre toute attente, alors que j'aime les happy ends, cette fin m'a beaucoup plus séduite que la version initiale. Je suis contente de cette découverte, la couverture est très jolie et j'ai apprécié de trouver le conte d'Andersen à la fin de l'ouvrage. Et en parlant de fin, celle proposée par Claire Carabas est vraiment intéressante. En revanche, J'ai tout de même eu du mal à entrer dans l'histoire.
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J'ai toujours quelques appréhensions sur les réécritures de contes mais celui-ci ne manque vraiment pas d'originalité ! Les descriptions sont enchanteresses et le destin de Galathée pas si féerique que ça ! J'ai beaucoup aimé la noirceur qu'apporte l'auteure à ce conte. Un très bon premier roman !
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