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3,7

sur 489 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Déjà fan de Karine Giebel et de Claire Favan et bien une nouvelle femme vient de faire son entrée dans la planète ''thriller''. Il fallait y penser : un huis clos qui se déroule dans un ancien sanatorium et réunissant des tueurs psychopathes tous en attente d'être exécutés et qui vont tout faire pour sauver leur vie.
C'est un livre génial, il se dévore : amateurs du genre à lire absolument.
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J'aurais pu mettre cinq étoiles pour cet ouvrage au thème original mais pas que, car quoi qu'on en pense le monde d'aujourd'hui avec ses dérives, pourrait très bien nous proposer un concept de real tv de ce genre. Donc j'aime beaucoup le concept, j'ai aimé l'histoire, ses surprises (surtout lorsqu'on apprend le crime de certains détenus) mais j'ai enlevé un gros demi point pour certaines raisons. Certes, le fait de plonger littéralement dans la tête d'un psychopathe du début à la fin est une idée originale, mais franchement John est assez détestable. Je suppose qu'il est séduisant dans son genre, mais quel égocentrisme! Aucun remord, aucun état d'âme quant à ses victimes et aux autres (notamment la pauvre Lynda qui prend cher). de plus, il y a trop d'introspection, John et son passé, John et ses rêves. C'est donc clair que si j'avais voté, John serait reparti dans le couloir dès la première semaine :) Mais bon, le livre vaut quand même 4,5 étoiles de par sa qualité et de l'immersion que j'ai eu en le lisant :)
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Pour commencer, je dois dire que j'aime beaucoup la couverture (déjà elle est verte... j'aime le vert ! :D ). le mur craquelé donne le ton, ainsi que l'objectif de la caméra et son reflet.

Ensuite, j'ai été tout à fait ravie de découvrir pour la première fois la plume d'Armelle Carbonel que j'ai trouvé fluide et agréable, mais aussi brutale et incisive. Un cocktail qui détonne !
*Applaudissements.*

Imaginez huit candidats, un Loft, une Voix, un gros lot, des règles, des secrets qu'il faut absolument garder, beaucoup de caméras, un plateau télé ainsi que des millions de téléspectateurs... Typique de la télé-réalité, n'est-ce pas ?
Sauf qu'ici, les candidats sont huit criminels, huit condamnés à mort, le Loft un sanatorium réputé comme l'endroit le plus hanté des États-Unis et le gros lot n'est pas de l'argent mais une réhabilitation pour l'un des prisonniers !
Bienvenue dans Criminal Loft, le show le plus brûlant qui ait jamais existé !
*Acclamations.*

L'ambiance est glauque, peuplée des pensées morbides et meurtrières de John T., des magouilles en tout genre des uns et des autres, de l'ambiance film d'horreur du vieux sanatorium avec un temps exécrable, ainsi que du mystère l'entourant qui s'épaissit au fil des pages.
*Bruits d'ambiance et quelques cris.*

Ici, l'auteure nous invite dans la tête de John T., dangereux serial killer sans empathie ni morale, mais avec une fierté et un égo à toute épreuve. Diablement intelligent avec ça. Et aux pensées pour le moins... morbides, violentes et dérangeantes. Ah, John T. ! Un être qui vous révulse, mais vous hypnotise en même temps, qui vous dégoûte mais vous fascine également...
*Huée générale.*

John T. va donc être contraint de cohabiter avec sept autres concurrents (Aileen, James, Terrance, Leonard, Wallace, Lynda et Michael) ainsi qu'avec 2 gardiens. Tous se verront "gentiment" surnommés par notre psychopathe vedette. Autant dire que si lui est dangereux, les autres ne sont pas en reste, ce qui fait que la vie en communauté ne sera pas toujours des plus facile..
A travers les yeux de John T., on apprend à mieux le connaître lui, à mieux connaître les autres personnages, à en détester certains et même à en apprécier d'autres à notre grande surprise !
*Sifflements.*

L'auteure nous livre ici une version de la télé-réalité poussée à l'extrême, certes, mais qui pourrait tout à fait arriver un jour. Après tout, nous sommes à une époque où l'on préfère filmer une agression avec son tout nouveau portable plutôt que de réagir et de porter secours à la victime... Les gens sont de plus en plus attirés par le gore et le morbide. Alors si les victimes en question ne sont pas à plaindre et qu'en plus elles sont derrière un écran, pourquoi s'en faire ? ("La rue j'connais hey hey hey !" :zic: Pardon, je m'égare ! ^^" ) Autant se rincer les yeux et profiter du spectacle morbide qui nous est offert !
*Cris indignés.*

Et cette fin ! Je me doutais bien de trucs pas nets, mais j'avoue qu'Armelle Carbonel m'a bluffée avec ses révélations. Il y a vraiment des choses que je n'avais pas vu venir ! Bravo ! *Salve d'applaudissements.*

En résumé, une très belle découverte tant de l'auteure que de son livre que j'ai beaucoup aimé. Je ne m'y suis pas ennuyée et n'ai pu que le dévorer, surtout les 150 dernières pages que j'ai eu un mal fou à lâcher pour vaquer aux différentes taches du quotidien. Un roman très bien ficelé, dérangeant et qui, pourtant, pourrait un jour devenir réalité !
Un petit bijou que je vous conseille si vous aimez les huis-clos, les psychopathes et les histoires de maisons hantées. Vous allez vous régaler ! ^^
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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Bienvenue dans une télé réalité plus vrai que nature! Toujours plus loin dans le sensationnel, nous voilà plongé au coeur d'un ancien sanatorium réputé hanté, au milieu de huit condamnés à mort dont un seul sortira réhabilité et libre. Six hommes et deux femmes vont devoir affronter des épreuves sacrément "coriaces" sous l'oeil de caméras distillant l'horreur à des spectateurs avides.

Le narrateur est John, un des condamné à mort. Il emmène avec lui les lecteurs que nous sommes et nous fait vivre "in situ" le déroulement de ce jeu morbide.

Je dois dire que c'est plutôt bien vu de la part d'Armelle Carbonel d'avoir rédigé ce texte à la première personne. Nous sommes à la fois dans la tête de ce psychopathe effrayant et nous voyons à travers ses yeux. Vraiment flippant!
Au delà de ce scénario digne d'un film d'horreur nous sommes obligé de nous interroger sur ce que révèle de l'être humain ce besoin malsain de se repaître de ces images terrifiantes. Et ça n'est pas réjouissant. Bien sur ici c'est une fiction, mais dans la vraie vie toutes les télés réalités attirent des foules de curieux, passifs dérrière leurs écrans mais toujours prompts à donner leur avis ou leur vote . Jusqu'à présent nous sommes dans le soft, débilitant certes, mais inoffensif...Et si un jour nous franchissions la ligne blanche ???

Cela fut une lecture passionnante, très instructive, pour moi. Armelle Carbonel a parfaitement maîtrisé son sujet et je lirai son prochain livre en espérant qu'il soit aussi prenant et abouti que celui ci.
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Huit condamnés à mort.
Un sanatorium réputé hanté.
Neuf semaines de jeu.
Un seul criminel sera réhabilité par le vote des téléspectateurs.

Qui regarderait une telle émission ? Personne.
Enfin, à part un petit coup d'oeil peut-être, juste par curiosité ?
"La plupart d'entre eux seraient rivés à leur écran, dénonçant le concept immoral d'un tel jeu."
En lisant cette phrase, je ne suis pas très fier de m'être reconnu. J'aurais plutôt tendance à dénoncer ces stupidités mais je mentirais si je disais que je n'avais jamais suivi un programme de télépoubelle. Et je ne suis
probablement pas le seul "à l'image de ces automobilistes qui
ralentissent aux abords d'un grave accident , sans manquer une miette du spectacle sanglant qui ne les concerne pas."

En imaginant ce nouveau concept, Armelle Carbonel est-elle visionnaire ou son idée est-elle totalement invraisemblable ?
Peu probable mais je me garderais bien de dire impossible.
Dans "The big donor show", aux Pays-bas, les téléspectateurs ont cru avoir le droit de vie et de mort sur autrui en votant pour leur candidat préféré : celui qui allait pouvoir bénéficier d'une greffe de reins au terme du morbide spectacle.
Dans "Farma", l'équivalent serbe de la ferme des célébrités, le récent chouchou du public avait passé vingt-trois années derrière les barreaux pour braquage à main armée, coups et blessure et extorsion. Il terrorisait et frappait les autres participants. Les producteurs tout puissants l'ont reconverti en star du petit écran.
Et s'il subsistait un doute pour la fascination du public envers les criminels, "60 days in" aux Etats-Unis est une émission filmée dans une prison. Sept innocents y sont enfermés mais ni les autres détenus ni les gardiens ne sont au courant de cette particularité.
Tout ça pour dire que l'idée de la romancière n'est pas si farfelue. le public serait présent, les producteurs également étant donné l'enjeu financier, et le rempart éthique paraît une protection bien mince à l'heure où seul le sensationnel fait vendre.
" le concept en lui-même suffisait à déchaîner les médias et à capter l'intérêt morbide du peuple américain, tout en laissant la part belle au but mercantile de la télé-réalité."

L'histoire de Criminal Loft nous est présentée avec le point de vue du sympathique John, l'un des huit participants choisis.
"Mais je réponds parfaitement à la définition d'un tueur organisé : gonflé d'un égo surdimensionné, dénué d'empathie, sadique sexuel, fétichiste et doté d'un mode opératoire très élaboré."
Les autres participants ne valent guère mieux cela dit.
Six hommes et deux femmes avec chacun leurs particularités, leurs spécificités ( on sait très vite qui est qui sans confondre les personnages ) se retrouvent donc enfermés dans cet ancien sanatorium désaffecté. Afin de trouver grâce aux yeux du public, ils seront amenés à lutter contre leur nature meurtrière, ce qui n'empêchera pas certains incidents fâcheux.
Eux qui jouaient avec leurs victimes sont devenus des proies. Eux qui ne respectaient aucune règle doivent composer bon gré mal gré avec celles qui leur sont imposées.
Chaque semaine, lors du prime time, les téléspectateurs peuvent voter avec leur portable ou via les réseaux sociaux et décider quel candidat repartira dans le couloir de la mort.
"Eux peuvent me voir, confortablement installés devant leur poste, me juger, m'adorer ou me mépriser en toute impunité."
Alors les criminels essaient de se faire bien voir, ou de remporter l'épreuve d'immunité pour gagner une semaine supplémentaire. Un jeu d'alliances et de trahisons se met en place, à l'instar d'un Koh Lanta qui se déroulerait dans les couloirs d'un hôpital hanté.
"Pourquoi devrais-je offrir mon appui au plus mal barré de mes adversaires ?"

La production a quant à elle un rôle énorme à jouer. Par exemple elle organise des mini-jeux sadiques, elle s'assure que les règles soient respectées par tous ( mais qu'y a-t-il derrière cette porte 52 que nul n'est autorisé à franchir ? ), elle punit le cas échéant les réfractaires par de gentilles petites tortures, elle donne une dimension surnaturelle au sanatorium afin de pimenter encore le jeu et fragiliser
les esprits les plus manipulables. C'est tellement plus drôle si les candidats sont brisés ou s'ils font des crises de démence. L'une entendra les pleurs d'une petite fille, l'autre une balle invisible sans cesse en train de rebondir.
Et bien sûr, elle doit réviser la copie de son scénario pré-établi quand un incident chamboule le déroulé initial prévu de l'émission ( "L'avantage, mon cher ami, quand on édicte les règles, c'est la liberté dont on dispose pour les contourner." )

Malgré l'alléchant scénario je n'ai pas totalement adhéré à ce roman d'Armelle Carbonel. J'ai été transporté par les premières pages et par les dernières, quand toutes les explications aux multiples mystères nous sont révélées mais entre deux la lecture a été plus laborieuse.
Pourtant, les rebondissements sont nombreux, l'écriture n'a rien de rédhibitoire, le machiavélisme de l'ombre aux commandes de l'émission Criminal Loft et celui des candidats est censé tenir en haleine. Mais par moments j'avais l'impression de lire une véritable émission de télé-réalité.
C'est toujours mieux que de regarder, et c'est le thème du livre après tout. Mais chaque personnage - participant ou gardien - est antipathique, fourbe, manipulateur. Alors quelle importance si le public vote pour l'élimination de Michaël, de Léonard ou de Lynda ? Je n'irais pas jusqu'à dire que je n'ai jamais ressenti la moindre empathie, malgré sa cruauté on s'attache à John, mais elle était trop infime pour que je me sente révolté par le devenir de quiconque.

Finalement, choisir ce sujet si particulier s'est avéré à double tranchant. le roman distille une ambiance de paranoïa très réussie et a le mérite de dénoncer les dérives d'une téléréalité qui cherche à récolter toujours davantage de millions en provoquant, humiliant, choquant ; en s'adressant à nos instincts les plus primaires. Il y a également une vraie réflexion sur la peine de mort qui est encore appliquée dans vingt états des USA ( les téléspectateurs qui se substituent à la justice, l'éventuelle innocence de l'un des candidats ).
Mais même si on aurait envie de voter pour lui, il est difficile de s'émouvoir totalement du sort d'un narrateur qui proclame
"Il me faut trancher les chairs et sentir le sang se répandre sur mes mains. Donner la mort n'est pas le plus important. Ce n'est qu'une conséquence inéluctable de la souffrance." Ou de tout autre psychopathe condamné à respecter les consignes imposées pour avoir une maigre chance de sortir vainqueur et de pouvoir recommencer à tuer à peine à l'extérieur.
Quant à ceux qui tirent les ficelles, ils sont plus méprisables encore ("L'instigateur de ce reality show aurait mérité sa place dans le couloir de la mort ou, tout au moins, dans un institut psychiatrique.").
Au final, malgré sa mécanique bien huilée, ce thriller à l'américaine n'a provoqué chez moi aucune tension, aucune inquiétude, comme desservi par l'intérêt même de son sujet.
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Et si participer à un jeu de télé réalité était pire que d'attendre l'injection létale? Merci Armelle Carbonel pour cette immersion passionnante & psy dans la tête d'un psychopathe hors pair. le lieu est merveilleusement bien choisi (il existe ce sanatorium, alors allez jeter un oeil histoire de vous imprégner un peu plus de son histoire et de cette atmosphère sombre et oppressante qu'il dégage) et l'histoire, plus que d'actualité, nous confirme un peu plus que la bêtise humaine est une pathologie qui est loin de se soigner. Un vrai régal, j'ai adoré !
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Criminal Loft, c'est l'histoire d'un huis clos télévisuel, où on suit un groupe de 8 condamnés à mort dans une télé réalité morbide, qui se déroule dans un sanatorium censé avoir connu des phénomènes paranormaux. L'objectif, c'est de tenir jusqu'à la fin pour être le dernier, celui qui aura la chance de voir sa condamnation à mort annulée, alors que les autres seront renvoyés dans le couloir de la mort jusqu'à leur exécution.

C'est un thriller qui change, clairement on ne peut comparer ce livre à aucun autre. Il traite du voyeurisme et de la question de la peine de mort. La tension est palpable et présente durant toute la durée du livre. On découvrira que ce jeu n'est pas un jeu ordinaire et qu'il se cache derrière bien plus qu'un simple reality show.

L'écriture est agréable, Armelle est une belle plume et j'ai vraiment apprécié la narration à la première personne. J'ai juste trouvé un peu longs certains passages au moment des directs de l'émission mais c'est vraiment secondaire et ça n'entache en rien mon avis positif sur le livre.

Je recommande!
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Armelle Carbonel est une femme charmante, toujours souriante mais après avoir lu son roman je me dis que je dois m'en méfier ...Un serial-killer sommeil en elle ! Pour nous pondre un roman avec cette psychologie, ce face à face avec la folie, je pense qu'il ne faut pas être très net :) Blague à part. Ce roman est déroutant et si palpable qu'on est vite immergé par les mots de l'auteur et tel un candidat on se retrouve acteur de ce huis clos.

Le principe du jeu, heu non du livre, est simple. Huit Meurtriers, en attente d'une mort prochaine dans le fameux couloir des prisons, sont sélectionnés afin de participer à une télé-réalité ! Chaque semaine un membre est éliminé, le gagnant ressort libre !
Nous ne savons rien de leurs crimes au départ, mais on se doute que se ne sont pas des enfants de coeur .
Maintenant le lieu. Il tient une importance primordiale dans cette émission. Un ancien Sanatorium où des faits de maltraitances, d'expériences médicales, de morts inexpliquées, d'histoires de fantômes et en clair d'esprits malsains ! Un peu flippant hein surtout quand on sait que l'auteur n'a rien inventé ou presque puisque la sanatorium de waverly hills a bel et bien existé ! soit disant hanté par Mary lee quand à l'histoire de la chambre 502 est aussi très connue dans le petit monde des médiums et compagnie ..
Voila vous êtes dans l'ambiance . Ecrit à la première personne, nous sommes dans la peau de John. Un tueur en série, son métier était psychiatre. Il est très sûr de lui, plutôt bel homme, manipulateur. Nous allons vivre avec lui cette aventure et un peu à la Agatha Christie et ses "10 petits nègres" perdre petit à petit les acteurs de ce roman.

Si je devais comparer ce roman à un film ou un jeu vidéo, alors 2 références viennent à moi !
MadWorld, jeu vidéo de 2009. Jack n'est pas un tendre et il ne reculera devant rien pour remporter le DeathWatch, un jeu télévisé où seul le plus fort peut survivre.
Running Man, film de 1987 (inspiré du roman de Richard Bachman donc en clai notre Stephen King !) Un policier est arrêté pour avoir désobéi aux ordres en refusant de tirer sur une foule innocente et affamée. Lorsqu'il s'évade de prison, il est remarqué par un animateur de télévision qui veut l'engager (contre son gré) pour son émission The Running Man dans laquelle un homme doit échapper à des tueurs lancés à ses trousses afin d'être libéré de prison.

Ce roman est très bien écrit, très immersif . L'ambiance est sombre à souhait. L'intrigue est bien menée même si on comprend tout de même assez vite les tenants et les aboutissants. J'ai beaucoup aimé ce regard sur la télé-réalité. La critique sur les spectateurs complètements hermétiques qui n'ont plus aucune compassion.

Ce roman mérite votre lecture ! Et l'auteur d'avoir des encouragements pour continuer sur cette lancée car j'ai vraiment passé un très bon moment en compagnie de ces 8 condamnés à mort ! Je pense que vous aussi ...
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Même si la publication du livre d'Armelle Carbonel a été quelque peu mouvementée (son premier éditeur a mis les clés sous la porte juste après la signature de son contrat), ce livre est un conte de fées à lui tout seul. L'auteur a eu la chance de rencontrer Maxime Chattam avant son passage chez Fleur Sauvage. Séduit par l'idée du livre et l'écriture d'Armelle Carbonel, Maxim Chattam en a fait une relecture intégrale; et l'auteure a pris en compte l'ensemble de ces remarques.

Nous avons donc un très bon, pardon un excellent, premier livre. Si l'idée est à la fois originale, prometteuse et séduisante, elle est parfaitement exploitée de manière intelligente. Sans répétition, l'auteure arrive à trouver à chaque fois de nouvelles pour repousser ses personnages dans leurs derniers retranchements, de confronter ces meurtriers aux peurs qu'ils suscitent.

Même certains passages nous font penser au Puzzle de Franck Thilliez et que l'on devine le final, Criminal Loft est un excellent thriller. L'auteur raconte à la première personnage l'histoire d'un meurtrier, en alternant sa vie dans le loft et de courts flashbacks sur son enfance ou sur une des ses aventures de prédateur. On découvre donc au fur et à mesure toute la perversité des meurtriers du loft, et celle de l'organisateur de l'événement.

L'écriture est impeccable, d'une très grande fluidité, même si les relances de fin de chapitre sont un peu grossières, comme si elles avaient été rajoutées en fin de travail d'écriture suite à la relecture (de Maxime Chattam ?).

Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Le narrateur est un des criminels condamnés à mort qui participent à Criminal loft. Au fil des pages, on découvre la nature des crimes et les personnalités de chacun de ses « adversaires » mais lui, se dévoile à travers les flashs back de sa vie passée et les réflexions qu'il se fait.
Il est le seul à ne pas chercher d'excuses à ses crimes, dot on sait qu'ils concernent des femmes et ont été particulièrement sanglants, sans qu'on en ait, pour l'instant, une vision globale (ça viendra peut être plus tard).
Pour l'instant une réflexion de John a attiré mon attention. Il parle de sa vie dans son pénitencier et dit que tout le monde se méfiait du prisonnier surnommé John T. J'en viens donc à me demander : John est-il son vrai nom ? Parle-t-il de surnom parce qu'on dit T. au lieu de dire son nom complet ? Cela a-t-il une importance ou n'est ce qu'une anecdote destinée à nous égarer un peu plus ?

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