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3,7

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Huit condamnés dans le couloir de la mort sont sélectionnés pour participer à un talk-show télévisé afin de gagner leur liberté. le lieu où se déroule leur périple est donné dès le départ, à savoir, un ancien sanatorium qui est apparemment hanté et riche en légendes (ce lieu existe vraiment).

Les huits condamnés nous sont bien qualifiés dès le départ ce qui offre une belle dynamique de lecture car on risque de directement porter notre dévolu sur le futur rescapé de ce jeu.

L'atmosphère est très bien amenée, les ressentis et faits monstrueux des candidats sont bien mis en avant ce qui confère une envie de connaître très vite qui sortira de cette aventure.

Une découverte qu'un livre traitant de la téléréalité, présente dans notre actualité médiatique depuis quelques années déjà. Je me dis d'ailleurs que c'est bizarre qu'aucun pays n'a pensé a adapté ce livre même si ça serait de la pure folie. On ressent énormément que l'engouement du public à ce divertissement dirige le jeu et donc le déroulé de l'histoire. le fait que les condamnés essaient de fuir les caméras pour discuter entre eux des faits qu'ils ont découverts, les défis qui leur sont confiés, les coupures de certaines scènes pour ne pas délaisser trop vite le public. Juste la fin qui n'est pas selon moi à la hauteur des espérances souhaitées car un sentiment qu'elle est trop vite tournée, que des éléments manquent à celle-ci.

Un très très bon moment de lecture que je qualifierai d'addictif.

Et bien, je suis heureuse de voir que ma PAL ruisselle encore de belles pépites malgré que mes derniers lus datent de déjà quelques années.

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Un thriller efficace sans tension ni empathie, est-ce possible ? C'est en tout cas le pari relevé par Armelle Carbonel avec ce roman. Pour y parvenir, elle met en scène son intrigue à travers une narration particulière en la personne d'un participant au show, à savoir un tueur en série. Ce dernier, anciennement psychiatre, éprouve une aisance à s'exprimer et à analyser les choses, ce qui offre au lecteur une prose assez soutenue et, dans l'ensemble, agréable à lire. Mais il narre les événements d'un point de vue original puisque dénué de toute peur ou émotion au vu de sa nature. le lecteur se calque sur ce protagoniste et c'est dépourvu d'angoisse et de compassion qu'il découvre l'intrigue. D'autant qu'il est difficile d'éprouver de l'empathie pour des personnages qui se définissent eux-mêmes comme des monstres.
Si l'insensibilité du narrateur déteint sur le liseur, il en va de même de la fascination malsaine du public pour cette émission de télé-réalité. L'auteure, en dénonçant les déviances de l'audiovisuel, met malgré elle son lectorat dans le même sac que les téléspectateurs qu'elle dépeint puisque celui-ci est avide de connaître les meurtres pour lesquels les candidats ont échoué dans le couloir de la mort ainsi que de dénouer les ficelles de cette mise en scène macabre, tournure que prend le jeu au fur et à mesure des pages. le liseur remet ainsi en cause la société, mais également son propre comportement. Les dérives des réseaux sociaux et de leur exploitation actuelle toujours plus poussée sont exploitées avec habilité tout comme la mise en garde contre les médias qui peuvent faire croire n'importe quoi à n'importe qui.
Quelques bruits parasites viennent interférer dans l'ambiance sombre établie comme, par exemple, le bruit d'une balle qui rebondit. C'est également le cas de certaines descriptions répétitives pour lesquelles le narrateur perd de sa verve. Il affuble ainsi certains protagonistes de surnoms devenant insupportables dans leur utilisation abusive : le maton obèse, la blonde prépubère, Laurel et Hardy, Barbie et Ken. Cet aspect est davantage désolant que le talent d'orateur du conteur n'est plus à démontrer au vu du reste du récit.
La conclusion n'est pas une surprise, mais un élément demeure sans explication laissant le lecteur sur une interrogation.
Une lecture perturbante qui, à défaut d'engendrer de l'angoisse, met en avant la folie d'une société sur laquelle s'exerce une fascination pour la vie d'autrui et notamment des tueurs en série.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Grâce à Babelio, je découvre une nouvelle autrice de polar, Armelle Carbonel, surnommée dans le milieu "la Nécromancière". Un titre qui promet et qui me réjouit car, sans vouloir me faire jeter des pierres par les féministes, je trouve que peu de femmes dans l'univers du thriller (hormis Karine Giebel peut-être) ne poussent la perversité aussi loin que les hommes.

L'idée de départ de "Criminal Loft" est en même temps très originale et très actuelle. Proposer une émission de télé-réalité (style Loft Story) avec huit candidats condamnés à la chaise électrique en promettant au vainqueur la vie sauve, il fallait oser ! le but de chacun d'eux est de convaincre le public qui vote qu'il est moins pire que les autres et qu'il mérite d'être sauvé. Chaque semaine, un candidat est éliminé et retourne dans le couloir de la mort... le décor est quant à lui très glauque également. Bienvenue à Waverly Hills, Louisville, Kentucky, un ancien sanatorium qui existe vraiment et qui a la réputation d'être hanté par les âmes de ceux qui y ont souffert. (Pour les curieux, cherchez son histoire sur Wikipedia, ça fait froid dans le dos.)
En plus d'être un thriller totalement addictif où la psychologie de chaque personnage se dévoile au fil des chapitres, chacun dans la folie qui lui est propre, "Criminal Loft" est un miroir de la décadence de notre société voyeuriste. Armelle Carbonel met en avant la fascination de l'être humain pour les psychopathes et meurtriers en tout genre (ah bon, vous croyez ?), tout en faisant un constat sur le pouvoir des médias pris dans la course au sensationnel en oubliant toute éthique. La narration à la première personne du singulier par l'un des candidats contribue à ce que le lecteur se sente également prisonnier de ce huis-clos oppressant.

Malgré une légère impression de tourner en rond (avec ce carnet de dessin voyageur) aux 2/3 du livre et une issue qui se laisse deviner, j'accorde un 16/20 à cette auteure que je suivrai avec plaisir.
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Chers amis lecteurs, bonjour. Je viens vous parler de ma dernière lecture à savoir : Criminal Loft de Armelle Carbonel . Un thriller psychologique mais pas que. Nous faisons la connaissance de John et sept autres détenus. Des détenus qui on acceptés l'impensable pour sauver leur peau . Ils vont s'affronter dans un jeu de télé-réalité. le survivant sera libre. Voilà le pitch. Sauf que rien n' est jamais ni tout blanc ni tout noir avec Armelle. Elle nous offre une critique au vitriol de la télé poubelle euh je voulais dire télé-téalité. de plus, l'action se situant aux États-Unis, elle nous offre tout les clichés de la décadence américaine. Voyeurise, audimat et biensûr une surenchère dans l'horreur. En effet, il s'en passe de drôle de chose dans ce Loft. Au départ il était huit très vite il se retrouve à six . Comment deux candidats disparaissent? meutres? Suicide ? Accident ? Sans oublier la personne qui est aux manette de cette émission qui se fait appeler l'ombre. Qui a eu cette idée folle? Une écriture fluide, rythmée et cinématographique à la fois . Ça pourrait sans aucun doute possible de faire un super film . La seule question est où se situe la frontière entre vérité et le mensonge ? Un très bon moment de lecture .
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Huit condamnés à mort se retrouvent enfermés dans une télé-réalité. Un seul pourra échapper à sa mise à mort.

L'écriture est fluide mais hyper brutale et glaçante. C'est un roman qui vous donnera certainement des cauchemars.

Il ne m'a pas réellement provoqué de tension tout au long de la lecture et je m'attendais à un dénouement comme celui-ci mais l'ambiance est pesante tout le long.
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Loft Story en prison.

Dans ce roman, Armelle Carbonnel s'attaque au sujet de la téléréalité mais sous un angle très particulier. Elle nous emmène aux États unis, pays de la démesure et nous propose un loft story version condamné à mort !

On découvre donc 8 condamnés à mort qui attendent dans le couloir de la mort, sélectionné parmi des milliers de candidats qui vont se retrouver enfermer dans un ancien sanatorium et le gagnant pourra être réhabilité.

Le lieu de l'émission est connu comme l'un des endroits les plus hantées.
Tout cela créé bien entendu une atmosphère angoissante et pesante.

C'est le deuxième roman que je découvre de l'autrice (L'empereur blanc) et elle excelle dans les huis clos.
C'est un des rares romans qui a réussi à me faire frissonner car on est totalement plongé dans une atmosphère fantomatique.
Il est parfait pour une lecture d'Halloween.
On est plongé dans la psychologie des détenus et on découvre les raisons de leurs condamnations et ce qui les a poussé à l'acte.
C'est très intéressant d'avoir ce coté "psychiatrique".
Et en plus de ce coté divertissant, il y a en second plan, une critique de la téléréalité et de ses dérives.

En conclusion, un très bon roman pour se faire peur. Une autrice que j'apprécie et dont j'ai hâte de découvrir d'autres romans.
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Parce que le XXIème siècle ose tout et n'a peur de rien sauf de passer inaperçu, un concepteur de reality show a conçu un « criminal loft ». Ce jeu consiste sortir du couloir de la mort huit détenus parmi les pires du pays (je vous laisse deviner? Les États-Unis) et de les enfermer ensemble dans une bâtisse désaffectée car maudite par la rumeur et la malchance. le prix? Celui qui s'en sortira vivant sera réhabilité. Les sept autres retourneront dans leur couloir de la mort.
Le jeu est suivi par des millions de gens, hypnotisés par le caractère sanglant de l'affiche et les criminels qu'ils adulent ou détestent.
Partant de ce postulat, l'autrice Armelle Carbonel nous fait vivre l'enfer à travers les yeux de l'un des tueurs, John T., vingt-cinq femmes éventrées au compteur…
Pour être honnête, je n'avais pas trop envie de ce livre, qui me semblait trop sanglant sur le papier. En réalité, il ne l'est pas tant que ça car l'attention se porte surtout sur les tactiques et les feintes des uns et des autres, les séances devant le miroir étant là pour nous rappeler toute l'étendue de la noirceur des personnages - et qui fait beaucoup dans le fait qu'on ne s'y attache pas trop, du coup!
Pour moi qui n'ai jamais regardé un seul « loft » ou autre réality show, j'ai découvert qu'il fallait être fin stratège, et n'être pas trop à cheval sur la morale ou quoique ce soit du genre, ne vouloir que gagner quelqu'en soit le prix.
Ce thriller est carrément original dans le genre et le final est carrément magistral, vraiment, ceux qui n'ont pas peur du noir peuvent le dévorer…
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J'ai toujours eu une sainte horreur de la télé-réalité. de « Nice Popol » à « La Ferme Crétinité », en passant par « Flop Chef », je déteste ! Et pourtant, Criminal Loft parle de télé-réalité ! Évidemment, proposé par le point de vue d'Armelle Carbonel, j'avoue que le concept avait évidemment de quoi me séduire ! Imaginez huit criminels, condamnés à mort, qui se voient offrir la chance de quitter le couloir de la mort en participant à un reality show avec l'espoir d'être sauvé par le public !

Un seul s'en sortira, pour les autres, ce sera retour à la case prison avant la case injection. Bien sûr, il n'est pas question d'envoyer les criminels squatter la villégiature des brillants marseillais… Non, trop clinquant… Mieux vaut un décor plus approprié ! Un bon vieux sanatorium plus ou moins abandonné et réputé hanté, ça claque, non ? Huit tarés ? Check… Un lieu flippant ? Check… Bon, que manque-t-il à notre programme pour le rendre un peu plus attractif (hormis une présentatrice potiche, ça c'est check aussi…) ? Ha oui, je sais ! Plein de morts violentes ! Haaa, là on tient un truc, nan ?

Un sacré beau merdier dans lequel s'est embarqué volontairement John, notre gentleman narrateur ! Accessoirement, John est également un psychopathe comme on les aime, et vivre dans le loft de son point de vue est passablement savoureux ! C'est qu'on finirait presque par s'attacher et à espérer qu'il échappe à son sort ! Quoi ? Non, j'ai dit « presque » ! Je n'ai absolument pas suggéré que John méritait de sortir, c'est un monstre et sa place est derrière les barreaux, comme celles de tous les autres ! Ils sont tous plus ou moins barges et se révèlent de vraies bombes à retardement, ce qui fait que les séquences quotidiennes qui tiennent le public en haleine se passent plutôt dans un bain de sang que dans une piscine !

Porté par la plume sombre d'Armelle Carbonel, Criminal Loft se dévore au rythme des éliminations. Glauque, sanglant, révoltant et terriblement prenant !

Le pire étant que je suis à peu près certaine qu'une telle émission trouverait, dans notre monde, son lot d'admirateurs ! C'est finalement ce qui fait frissonner le plus…
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Le pitch m'a tout de suite intriguée: rassembler dans une émission de télé-réalité 8 des pires tueurs psychopathes! Pour le gagnant: rien moins que la liberté. le lieu: un ancien sanatorium, réputé hanté. Celui-ci participe vraiment à l'ambiance anxiogène du roman, comme un personnage à part entière.
Ajoutez la voix de l'Ombre qui régit le jeu et deux gardiens à l'allure aussi patibulaire que leurs prisonniers.
Le narrateur, John, est un tueur sadique à l'égo surdimensionné qui a torturé et assassiné 24 femmes. le lecteur rentre dans sa peau (ça gratte un peu) et, John étant psychiâtre, il analyse les autres candidats avec son expertise. On en arriverait presque à le trouver sympathique et à ressentir de l'empathie pour ce monstre!

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8 condamnés quittent le couloir de la mort le temps d'une émission de télé-réalité spectaculaire. Un seul parmi eux aura la chance de réintégrer la société, les autres retourneront croupir dans leur cellule, jusqu'au jour fatidique de leur exécution.
John est l'un de ces criminels, et c'est aussi le narrateur. Impossible de s'attacher à ce personnage manipulateur est prêt à tout pour retrouver la liberté. Certains personnages sont plus intéressants.
J'ai aimé l'idée de la télé-réalité, et la critique qu'en fait l'autrice, toutefois j'ai trouvé ce roman malheureusement peu crédible. Je m'attendais également à plus de surprises, de rebondissements. Peut-être que le choix de la narration par le personnage principal en a été la cause. de plus, les révélations ne sont pas spectaculaires. J'ai trouvé ce roman en dessous de l'Empereur blanc, mais ce fut quand même une lecture sympathique.
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