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3,67

sur 184 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  

J'ai vu passer dans la blogosphère une ou deux critiques du nouvel Armelle Carbonel, et j'ai dans ma PAL « Sinestra » depuis sa sortie en Poche en Avril dernier. En fait la 4 e de couverture, lue finalement en entier, ne m'inspirait pas. du tout. Mais cette nuit, insomnie, j'ai pioché le bouquin. Hé bé. Quelle horreur. Pire que ce que je pensais.

D‘abord le résumé, je vous épargne les critiques élogieuses qui suivent ces quelques lignes sur la couverture. : » Suisse. 1942. le Val Sinestra, refuge isolé au coeur de la vallée des Grisons entouré de monumentales montagnes, accueille un convoi de réfugiés fuyant les horreurs de la guerre. Des mères brisées au bras de leur progéniture, des orphelins meurtris et atteints de désordres psychiques. Mais là où ils croyaient avoir trouvé la paix, les résidents vont réaliser que le mal a franchi la frontière avec eux. «

Voilà voilà. En fait ces pauvres gens semblent venir d'Allemagne, mais ce n'est pas précisé. Il y a des français. En fait ce « convoi », c'est juste quatre personnes. Une mère, sa fille Ana, qui est devenue aveugle après avoir vu son père tué en pleine rue par un officier Nazi, il y a Valère, 12 ans, et un « vieux mourant »(sic).

En fait dans cet ancien… hôtel, puis sanatorium, puis clinique (on ne sait pas bien) il y a, avec ces 4 là, une douzaine d'enfants, quatre ou cinq mères, un docteur et un directeur. D'après ce que l'auteure décrit, les enfants emplissent de rires les bâtiments et les jardins, et ont des goûters énormes pleins de sucreries (Ce qui me pose question car en pleine guerre, ils ont du mal à se ravitailler, alors les sucreries, gâteaux et limonades..)..

Et on rentre directement dans le glauque avec le jeune Valère, qui est attiré par Arthur, et qui le traite de monstre au nez crochu et autres horreurs parce qu'il est juif. Ensuite le docteur, ou le directeur (j'ai toujours pas compris qui est qui) amène la jeune Ana dans son bureau pour la « guérir » de sa cécité, en l'agressant sexuellement (Ana a 10 ans) et ces séances se répètent, de pire en pire, pour notre plus grand bonheur (surtout pour les envies de vomir, de ma part).

Les réserves alimentaires sont vite à sec (les sucreries non ?) alors chaque semaine un chariot conduit par quatre rustres de la campagne environnante (je cite, ou presque) amènent des provisions, et se payent en violant en groupe une des mères. Et les descriptions ne nous sont absolument pas épargnées.

Les medecin et directeur font des « expériences » sur les enfants par des actes de torture au-delà du supportable pour le lecteur car complaisamment écrites et longuement par l'auteure, les barbaries sexuelles, les enfants qui se torturent entre eux (longues descriptions) et se tuent entre eux, et l'excuse que se donne l'auteure c'est que le bâtiment Val Sinestra, c'est lui qui est mauvais.

Alors moi, le suspense et l'horreur, d'habitude je n'ai rien contre. L'épouvante à la Stephen King, j'adore. Mais le glauquissime, avec en plus des enfants, non ! C'est nauséeux au possible. D'ailleurs je ne l'ai pas terminé. Sur 340 pages j'ai arrêté page 298, parce qu'à un moment donné, ça devient impossible même d'aller jusqu'au bout. Et encore, le pire. le pire :

LE STYLE ! Mais alors quelle horreur ! Phrases bourrées d'adjectifs, et comme si il fallait d'une manière ou d'une autre rajouter des épithètes, il y a constamment des phrases avec « comme ». Page 28 : » le regard insistant du petit nouveau pesait encore sur ses épaules comme la honte jetée sur des paillasses à boches ». (!!!) et ces parties « comme » sont toujours une sorte de comparaison absolument distordue ou incompréhensible, à chaque fois. On dirait, dès le début, un texte trop travaillé, retravaillé, repris, avec des « idées littéraires genre « trouvailles qui vont faire GENRE ». C'est littéralement horrifiant. La lecture est plombée par ces comparaisons sur lesquelles on bloque, en se demandant d'où ça sort, pourquoi, où est le rapport, mais je crois bien que Mâme Armelle Carbonel a cru que ça ferait poétique…

D'où ma rage et mon dégoût qui m'ont poussée à faire très vite cette chronique, pour me débarrasser l'esprit de ce livre glauque et gluant. Maintenant, il doit y en avoir qui aiment ce genre de « degu**********sserie » puisqu'il se vend.

Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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J'ai abandonné ce livre au premier tiers car, comme le disent les jeunes : "ça ne l'a pas fait".
Le problème se situe, pour moi, moins au niveau de l'histoire qui m'attirait, que du style qui m'a excédé.
J'envie ceux qui l'ont jugé "poétique", "remarquable" etc...
Je l'ai trouvé pompeux, ampoulé, tarabiscoté et finalement, à vrai dire, assez comique.
Il faudra qu'on m'explique, par exemple p. 27 : " un clair de lune intimidé " - "un flottement [qui] l'arracha aux flagellations de son corps bouillonnant " - " l'hémorragie de son imagination s'enraya (..)".
Ce florilège dans une fin de chapitre de 10 lignes.
Bref, c'est une affaire de goûts...
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Ce roman a été une déception. Je n'ai pu arriver au bout de la lecture tant le sujet est glauque et le style ampoulé, truffé de citations qui ne riment à rien et qui alourdissent l'écriture. Je ne recommande pas ce roman. L'auteur gagnerait surtout à travailler l'écriture.
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Bof mais vraiment bof , je n ai pas du tout accroche....
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