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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si vous ne connaissez pas encore Edward Carey, cet auteur a un talent fou pour faire voyager ses lecteurs dans des univers fantasmagoriques complètement décalés qui rappellent ceux de Mervyn Peake ou de Tim Burton.

Avec « le Château » qui marque l'entrée dans la trilogie des Ferrayor, l'auteur nous invitait à faire la connaissance des Ferrayor, une famille extravagante et inquiétante qui s'est enrichie au fil des générations, grâce à la collecte des déchets de tout Londres.
Sa suite, « le Faubourg », déplaçait l'intrigue en dehors de la propriété des Ferrayor et dévoilait quelques mystères entourant leur ascension et leur pouvoir.
Le troisième chapitre, "la ville", qui clôt cette superbe saga dystopique, offre un dernier voyage dans la noirceur et le macabre.

*
Nos deux héros ont été, à nouveau, séparés à la fin du second tome . Clod et les membres de sa famille se sont disséminés dans les rues de Londres. Pourchassés, traqués, ils se terrent en attendant de se venger.

Mais après leur arrivée, des évènements anormaux et incompréhensibles se produisent : Londres est envahie par un inhabituel brouillard qui se glisse partout, absorbe la lumière du jour et plonge la ville dans une nuit opaque et fantasmagorique ; de nombreuses disparitions plongent la population dans la suspicion et l'angoisse ; des objets du quotidien sont retrouvés sur les lieux des disparitions et à l'intérieur des maisons, des objets ont commencé à bouger.
Des bruits circulent, faisant état d'une maladie terriblement contagieuse.

Mais je n'en dis pas plus sur l'intrigue qui gagne en complexité par quelques ellipses, je vous laisse le plaisir de découvrir par vous-même cette très sympathique trilogie.

« Cette famille, autrefois une grande famille, se tient debout sur la plus mince des pellicules de glace. Un faux pas et nous pouvons tous être noyés. Qui veillerait alors sur les ordures ? Aujourd'hui nous marquons la ville de notre empreinte, aujourd'hui Londremor saignera, et toutes les cloches de cette île souveraine sonneront le glas. »

*
La plus grande force de cette histoire est son univers original, ourlé d'obscurité et de malveillance. Avec quelle facilité, quelle force, quelle maîtrise de la narration, Edward Carey installe ses décors, ses personnages et son intrigue !

Le monde imaginé par l'auteur ressemble au notre, mais sans l'être non plus. L'auteur nous emmène en effet en Grande-Bretagne à la fin du XIXème siècle. Nous sommes à Londres, mais l'auteur a revêtu la capitale d'un étrange costume, très différent de celui de l'ère victorienne, perlé de fantastique et d'opacité. L'ambiance de ce Londres, mélange de gothique et de décharge à ciel ouvert, est très réussie : visuelle et immersive, poétique et âpre.

« C'était une grande maison, d'un certain point de vue, je pense, mais vraiment petite comparée au Château où l'on pouvait facilement cheminer dans le dédale de ses galeries et de ses escaliers intérieurs, et découvrir chaque fois un nouvel endroit à visiter. Qui plus est, depuis le Château, on pouvait voir l'océan de détritus onduler dans le coucher de soleil. Observer l'astre du jour se lever et se coucher sur cette mer d'ordures pouvait être d'une grande beauté, c'était comme la respiration d'un géant endormi. Ainsi j'avais la nostalgie de ce lieu, et le vague à l'âme au souvenir de Tummis agitant les bras dans la décharge pour appeler les mouettes. Ici il n'y avait pas la moindre lumière, pas davantage dehors, jour et nuit tout n'était que ténèbres depuis que Fetidborough avait été anéanti et que les Ferrayor étaient arrivés à Londres. Pour vivre. En secret. Parmi vous, les Londoniens. »

J'ai été emportée dans ce monde sombre et grisâtre, glauque et nauséabond, envahi par des montagnes d'immondices. Edward Carey est un magicien qui de sa plume, dessine un monde obscur, sordide, envoûtant et grisant.
Vous pourriez froncer le nez, comprenant dans quel univers je vous emmène, mais voilà, j'ai adoré me plonger dans cet univers sale et repoussant.

*
C'est aussi un roman porté par ses deux héros, Clod Ferrayor et Lucy Pennant. Là encore, leur caractérisation est très réussie.

Dans le tome précédent, le récit alternait leur deux voix. Celle de Clod, né avec le don de pouvoir parler avec les objets de naissance, de les déplacer ou les commander par la pensée. Celle de Lucy, une jeune servante du château des Ferrailleurs. Courageuse, intrépide, coriace, déterminée, elle donne beaucoup de dynamisme à l'intrigue.

Ici, dans ce dernier volet, l'histoire est racontée de plusieurs points de vue, pas uniquement ceux de Clod et de Lucy. Cette multiplicité des regards est intéressante car elle permet de se déplacer dans tous les coins de Londres, des taudis des quartiers malfamés jusqu'au palais de Westminster, de saisir l'ambiance de la ville comme les sentiments, les ambitions ou la noirceur des personnages.
Plus on se rapproche de l'épilogue et plus les voix des différents narrateurs se bousculent pour un final explosif surprenant et inattendu.

*
Dans ce Londres décadent, d'étranges personnages parcourent les ruelles étroites et miséreuses : une femme qui déverse de sa bouche grande ouverte un nuage d'un noir absolu ; un homme qui attire à lui, comme un aimant, toutes les immondices à sa portée ; des personnages qui se métamorphosent ; un monstre qui se repaît d'objets.
Et puis des centaines de rats qui se déversent dans la ville et se glissent partout.

*
L'histoire est très bien écrite, fluide et agréable à lire, avec une petite touche d'humour qui rend ce roman plus léger qu'on ne le pense à première vue à la lecture de ce billet. Toutes ces qualités servent une intrigue bien menée, prenante, riche en surprises.

Mais, si ce monde est ancré dans le fantastique et dans un passé historique, des analogies avec le monde d'aujourd'hui sont évidentes. L'auteur nous projette dans un monde singulier mais très réel, asphyxié par la surconsommation liée à notre mode de vie. Il nous amène aussi à réfléchir aux dérives de nos sociétés individualistes qui creusent les inégalités et fragilisent les liens sociaux.

« C'était donc la vie de Londres, c'était donc la grande machine de l'Empire, je pouvais la sentir et elle sentait l'humain logé à l'étroit, elle sentait le café et le tabac, le vin, l'encre et la suie, et la sueur, aussi. Entraînée avec le troupeau, je ne pouvais pas m'arrêter. J'étais ballottée sur cette vague telle une épave au sommet de la grande décharge. »

D'autres thématiques sont également abordées dans cette série : l'identité, la famille, la mort et la résilience.

*
Pour finir, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé l'atmosphère lourde et colorée de gris des Ferrayor, mais je dois bien avouer que c'est avec un petit pincement au coeur que je quitte le monde d'Edward Carey.
A découvrir bien entendu pour son originalité, son cadre si singulier, son ambiance si fascinante, et ses personnages atypiques particulièrement attachants.
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Le tome 3 des Ferrailleurs vient clôturer cette saga déjantée qui a vu se côtoyer une famille des plus inquiétantes, des personnages pouilleux mais lumineux et des objets doués de vie.

Nous retrouvons ici Clod et les membres de sa famille bien décidés à trouver refuge dans Londres, qui leur était jusque là interdite, quitte à se débarrasser des Londoniens. Et quoi de plus facile lorsque chaque membre de la famille a un don particulier : transformer les humains en objets, se métamorphoser, cracher le feu, cracher une brume noire enveloppante, faire obéir et se mouvoir les objets...

De son côté Lucy est prête à tout pour retrouver Clod et mettre fin aux agissements des Ferrayor. Il s'agit vraiment d'un personnage lumineux, courageux, d'un optimisme à toute épreuve. Elle met toujours son intelligence et sa débrouillardise au service des autres. Personnage féministe par excellence, elle ne fait que ce qu'elle veut (y compris donner des coups), mais toujours avec un sens de la justice certain et un grand coeur.

Si j'ai retrouvé avec un réel plaisir cet univers si dérangé, si noir, si sale, si beau, si décalé, j'ai toutefois à déplorer deux petites choses.
D'abord je dois bien dire que ce tome-ci manque cruellement d'action. Heureusement que la particularité de l'univers est très prégnant car il permet au lecteur de continuer sa lecture malgré tout.
Ensuite le personnage de Clod est devenu trop "lisse". S'il a toujours été couard (ce qui apportait de l'humour au récit), ici il devient par trop influençable et perd sa personnalité.

Je ne dirais donc pas que ce tome clôt la série avec brio, mais je ne peux pas dire non plus qu'il la déprécie. J'ai pris plaisir à suivre les dernières aventures des Ferrayor, à évoluer dans ce Londres du XIXème parmi les orphelins, les va-nu-pieds, les débris de la société, les immondices, les objets dénaturés, tout cet univers noir et sale que l'on se prend à aimer.

Et je vous invite, si ce n'est déjà fait, à découvrir cet univers et son auteur, qui en valent tous les deux largement la chandelle.
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Chassés de leur décharge et de leur château par un gigantesque incendie déclenché par les autorités, les Ferrayor se réfugient à Londres. Et leurs intentions sont loin d'être pacifiques...
Fin de partie pur les Ferrayor ! Mais pas fin des violences pour un grand moment : ils sont en colère et bien décidés à frapper un grand coup. Sauf si une force équivalente les en empêche.
Un tome beaucoup plus sombres (à bien des égards) que les 2 précédents, qui avaient une petite note d'humour (très noir) que l'on ne retrouve pas ici. L'action met du temps à démarrer et les personnages à se mettre en place. Et ensuite, ça va vite, très vite.
Pour ne rien cacher, c'est le tome de la trilogie que j'ai le moins aimé : lenteur au début, trop rapide à la fin et j'ai parfois eu l'impression que l'auteur faisait un peu de remplissage pour avoir le compte de pages en séparant les personnages à tout bout de champ.
Bref, heureusement que c'est terminé.
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Dans ce dernier tome on assiste, enfin, au déroulement du plan machiavélique du grand-père Ferrayor. La famille Ferrayor a l'air d'être au courant de ce qui va se dérouler sauf Clod qui est reclus dans sa chambre. Seul, pensant que sa bien-aimée Lucy est morte, notre héros broie du noir.
On fait connaissance avec un peu plus de personnages, ceux qui habitent Londres, des enfants, des fonctionnaires, on a même un ou deux rebelles du côté Ferrayor et qui vont avoir un rôle déterminant.
J'ai bien aimé, même si ça commençait à être un peu long. C'était une lecture originale et fantaisiste, une trilogie qui nous entraîne dans un Londres à la Dickens.
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Nous y sommes, la conclusion de la trilogie des ferrailleurs est là avec ce dernier opus intitulé La ville. Après avoir découvert le château des Ferrayor puis le faubourg, nous voici finalement propulsé dans la ville de Londres. Il semblait évident depuis le début que ça se terminerait là, du moins que la ville aurait une place de choix dans l'histoire.

Le démarrage fut long, enfin disons que les cinquante premières pages ne m'ont pas forcément enthousiasmé est la raison est la focalisation. Et oui, moi qui trépignais d'impatience à l'idée de retrouver Clod et Lucy, j'ai dû accepter le fait de suivre un tout nouveau personnage, celui d'Eleanor Cranwell, une jeune fille qui réside à Londres. Au départ j'ai trouvé son récit énigmatique et donc prometteur, mais très vite j'ai trouvé que ça tournait en rond.

Heureusement que la première partie "Vu de l'extérieur" n'est pas trop longue et que la deuxième commence directement avec le récit de Clod. Londremor comme les Ferrayor l'appelle, n'est plus que l'ombre d'elle-même, la grisaille s'est emparée de la ville et avec elle, la poussière et les détritus. Un couvre-feu est mis en place, les Ferrayor sont activement recherchés, bref, il n'est pas bon d'être en cavale dans la capitale à ce moment-là.
Oui mais voilà que tous les Ferrayor sont réunis dans une maison, serrés comme des sardine, forcés de se cacher, n'est-ce pas une honte pour une si grande famille de renom ? Et bien pas vraiment au final puisque les Ferrayor, ce sont les pestiférés, les ennemis.

C'est dans une course contre la montre que Clod va devoir montrer qui il est vraiment, va-t-il se ranger du côté de sa famille et réaliser leur dessein ? ou au contraire va-t-il se rebeller une dernière fois, malgré le fait qu'il ait perdu la seule chose qui compte pour lui ?

"[…] Toujours prisonnier du passé, hein ?
C'est là d'où je viens."

Même si les Ferrayor sont traqués à Londremor, on ne peut pas dire que les forces soientt égales. Quand une famille a la chance de compter dans ses rangs des personnes qui peuvent se métamorphoser en objet, faire apparaître un espèce de nuage noir ou encore contrôler les objets, on peut dire qu'ils sont quand même largement avantagés de ce point de vue. Mais ce retournement de situation où les Ferrayor se retrouvent en position de faiblesse est intéressant puisque ça nous permet de les découvrir sous une autre facette. On apprend à connaître des membres comme c'est le cas de Pinalippy. J'ai aimé cette mise en avant de certains membres, qu'ils soient bons ou mauvais.

Avis en intégralité :
Lien : http://allaroundthecorner.bl..
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Le Faubourg, et avec lui ses habitants, ont été anéantis, détruits par les flammes, sur la décision de Londres, qui a voulu "stériliser" ce foyer d'insalubrité et d'insécurité menacé par l'invasion du dépotoir que ne contenaient plus ses murs. C'est la fin du règne des Ferrayor, dont le privilège de recueillir les déchets de Forlichingham a été révoqué à perpétuité. Acculée, sans refuge après la destruction de son château, la famille a réussi à fuir, et ses quelques dizaines de membres restants se sont réfugiés à Londres -Londremor, comme ils l'appellent- où ils se dissimulent dans la maison d'un quartier tranquille.

Clod est quant à lui désespéré, ayant laissé derrière lui Lucy, qu'il tient pour morte, et bascule du côté obscur. Agressif, mutique, il est pris de crises de colère au cours desquelles il fracasse les objets contre les murs. Peu à peu, lui revient le sentiment d'appartenance à cette famille qui est tout ce qui lui reste, et qui, se retrouvant sans terre, est menacée d'extinction. Focalisant sa rage et son désespoir sur l'injustice qui leur a été faite, son ressentiment pour la grande et inique Londremor augmente proportionnellement à son amour retrouvé pour le clan, qu'il compte bien aider à retrouver son rang, grâce à la puissance phénoménale qu'il détient dorénavant sur les objets.

Un mystérieux rendez-vous est fixé par Ummbit aux siens à Westminster, dans trois jours… Trois jours pendant lesquels l'intrigue se déploie sur de multiples fronts, impliquant la révolte des enfants pauvres de Londres, l'organisation de la visite de la Reine Victoria à son peuple, et les manigances des Ferrailleurs pour obtenir justice, que cherchent à contrecarrer un inspecteur de police mais aussi certains de leurs propres membres décidés à concrétiser leurs ambitions personnelles. Pendant ce temps l'épidémie de chosification se répand dans Londres, plongée dans une obscurité palpable et maléfique depuis l'arrivée des Ferrailleurs...

Un troisième et dernier opus toujours aussi sombre, construit comme un puzzle, faisant entendre de multiples voix, préparant peu à peu l'avènement d'une conclusion en acmé de violence et de chaos.

J'ai aimé l'univers dans lequel nous plonge Edward Carey, où l'abjection, le sordide et la cruauté se mêlent à l'amour et au courage. Un univers de ténèbres traversées de fulgurances de lumière, peuplé d'êtres étranges, à la fois grandioses et pitoyables.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Les Ferrailleurs, c'est la trilogie jeunesse fantastique de l'auteur anglais Edward Carey qui se conclut ici par un dernier tome intitulé La Ville. Cette saga fut une véritable découverte qui dès le départ a su me conquérir par son originalité, son côté gothique, théâtral et étrange.
Dans le tome 1 on suivait Clod Ferrayor, un jeune garçon ayant comme don particulier d'entendre parler les objets et vivant au château des Ferrayor au milieu d'une décharge, dans une Angleterre lugubre et crasseuse du 19ème siècle. On y voyait le lien étrange entre les membres de cette famille et des objets en apparence banals, jusqu'à l'arrivée de Lucy Pennant, une orpheline qui allait vite conduire Clod à remettre en question son univers et sa famille. Après moult péripéties, nos deux héros se perdaient de vue dans le tome 2 au sein de l'immense faubourg de Fetiborough, un endroit peuplé de pauvres qui allait encore leur donner du fil à retordre et nous fournir quelques éléments de réponses. Dans ce dernier tome on termine cette histoire à Londres, aussi appelée Londremor par les Ferrayor et qui commence à percevoir les effets secondaires de la présence de cette famille. Ces derniers, eux, n'ont plus nulle part où aller, pourchassés par la police de Londres et assassinés les uns après les autres à cause de leur statut ils vont devoir mettre en oeuvre un dernier plan qui va les amener jusqu'au Parlement et à la reine d'Angleterre pour tenter le tout pour le tout.
Ce troisième opus conclut très bien cette saga en nous apportant les réponses que l'on attendait mais sans toutefois parvenir à être aussi haletant que le tome 2. le deuxième tome est probablement le meilleur et celui où l'action est la plus présente. Ici l'auteur prend beaucoup de temps à entrer dans le vif du sujet. Les dialogues sont très longs et redondants, bien que fidèle à ce que l'auteur nous a proposé dans toute la saga. Puisqu'on retrouve bien ce côté théâtral du style de l'auteur, notamment dans les dialogues qui s'enchaînent très vite mais qui donnent parfois un aspect étrange à la lecture. Il s'agit vraiment d'un style qui ne plaira pas à tout le monde. Les 600 pages du texte se font ressentir et on aurait probablement pu abréger et couper 150 pages sans que cela nuise à l'histoire d'autant plus que l'histoire s'accélère beaucoup dans les 100 dernières pages...
Suite de la chronique sur Pugoscope.fr !
Lien : http://pugoscope.fr/3645-les..
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De surprises en surprises, j'ai lu d'une traite cette aventure à travers Londres mis à feu et à sang pour une saga qui me tient vraiment à coeur et dont j'aimerai que le grand public s'y intéresse un peu plus car elle en vaut la peine ! Lancez-vous dans l'univers fait de rebuts des Ferrayor, vous n'avez jamais lu une telle histoire et elle va vous marquer et vous emporter dans son dépotoir pour en ressortir changé ! A lire de toute urgence, pour son originalité, n'ayez pas peur, Clod ne vous mangera pas, mais pour ce qui en est des autres... Presque un coup de coeur !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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