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2,76

sur 310 notes
Livre acheté par ma tante, puis prêté à mon père avant de finalement atterrir entre mes mains. Si le bouquin a dû être dépaysé après tant de kilomètres parcourus, ce n'a pas été mon cas. J'ai trouvé l'histoire très banale et j'ai vu le dénouement arrivé de très loin (et j'ai pourtant une mauvaise vue…). Certes, j'ai déjà lu des tas de romans policiers, et au final je n'ai jamais l'impression de tomber sur quelque chose de nouveau mais, sans vouloir me dédouaner, je ne pense pas que cela ne soit que de ma faute. Une intrigue plutôt quelconque, des personnages plutôt bateau et un dénouement… Bah, plutôt banal (vous m'excuserez, je suis à court de synonymes du mot « banal »).

Je n'ai pas franchement apprécié le style d'écriture de l'auteur, je me suis d'ailleurs arrêtée plusieurs fois pendant ma lecture au vu de certaines phrases pour pouvoir lever les yeux au ciel et me dire : « Mais qu'est-ce qu'il me raconte là ? »
Pareil pour les personnages. Ils sont pour moi trop nombreux et ont ainsi causés de fréquentes pauses durant lesquelles je me demandais : « Mais qui c'est celui-là ? »

Je l'ai malgré tout fini mais globalement je l'ai trouvé très moyen. Pour un livre qui a gagné le Prix du Quai des Orfèvres, j'ai trouvé le niveau plutôt faible, dommage...
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Un assez bon prix du quai des orfèvres.
Un mort empoisonné par des diatomées une algue nécessitant un bon savoir-faire.
Le nombre de suspects est limité mais le tueur est machiavélique.
Fausses pistes à volonté.
Les policiers sont menés en bateau pour le plaisir du lecteur.

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Déçue par le cru de cette année .... l'auteur nous promène dans son scénario d'un suspect à l'autre mais je n'ai pas vraiment été emportée, tout cela m'a laissé un goût de trop peu, de manque de chair et d'épaisseur. Je n'ai pas été convaincue par certains personnages.
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Je ne peux montrer l'enthousiasme de mon amie à propos de ce nouveau prix quai des orfèvres. Un policier qui se lit bien, une intrigue qui se tient, un groupe de policiers plutôt sympas, mais je n'ai pas réussi à me sentir emportée ou en empathie avec un des personnages.
Jacques Gaubert meurt en plein cours et l'intrigue commence, concentrée à l'institut des Etudes climatiques, entre autre sur les diatomites, fossiles d'algues. Nous passons classiquement d'un suspect à l'autre, quelques cadavres et la fin résolue par un seul homme. Bon, pas vraiment de contexte même si l'on nage dans les jalousies sordides d'intérêts dans ce milieu de la recherche qui est un panier de crabes comme ailleurs. Je ne sais pas, il m'a manqué de « matière ». Trop court ? la psychologie trop brève ? en tout cas il m'a manqué quelque chose pour en faire pour moi un vrai bon roman.
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Évidemment c'est un bon polar puisqu'il a eu le prix du quai des orfèvres ; tout y est : des enquêteurs au caractère trempé, plusieurs suspects possibles, un suspens bien mené, et encore les locaux du 36 quai des orfèvres à Paris, avant le grand déménagement de la Cité judiciaire dans les nouveaux bâtiments des Batignolles.

Ce qui est original ici, c'est que les protagonistes travaillent dans un laboratoire de Paléoclimatologie et Paléoenvirronement, ainsi que dans celui de Glaciologie voisin ; grâce à des fossiles d'algues minuscules, les chercheurs peuvent connaître les climats du passé et comparer avec les événements actuels.
Donc un thème "moderne", puisque certains de ces scientifiques vérifient une hypothèse, celle que le bouleversement climatique en cours n'est pas dû qu'aux activités humaines, un semblable réchauffement ayant eu lieu il y a quelques dizaines de millions d'années. Les mêmes scientifiques pensent également pouvoir prévoir ce qu'il risque de se produire dans les cent prochaines années...

Il sera donc question des diatomées, petites algues microscopique au squelette siliceux, les mêmes qui ont empoisinné le professeur Jacques Gaubert ; un pénible celui-là, n'hésitant pas à menacer ses étudiantes et surtout à voler le travail et les résultats de ses collègues. Mais il y aura d'autres morts dans ce laboratoire, de quoi mettre à rude épreuve la perspicacité des policiers...

Sur fond de ressentiment entre chercheurs et ingénieurs, de publications indispensables pour se faire connaître et faire reconnaître son travail de recherche, d'égos un peu démesurés et de relations amoureuses entre collègues, le récit nous entraîne sans temps mort, dans une aventure scientifique et policière inédite et passionnante.

Premières phrases : " Soudain, le silence dans la petite salle. Des épaules se haussèrent, des sourires s'échangèrent, se muèrent en soupirs. Les étudiants ne connaissaient que trop les effets de manches de Jacques Gaubert en vue d'accrocher l'attention de son public. D'effet, en réalité, ça leur en faisait de moins en moins. Aux garçons, du moins..."

Lien : https://www.les2bouquineuses..
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J'avoue ne pas être fan des romans policiers, mais comme cet ouvrage a reçu le prix Quai des Orfèvres, j'ai voulu le lire. Et je me suis ennuyé : l'enquête est complexe, le rythme est par moments extrêmement lent et le lecteur a quelques difficultés à se sentir concerné par les agissements de personnages inégalement dépeints pour lesquels on n'éprouve guère d'empathie. C'est dommage, seule la description des conflits universitaires de chercheurs à l'égo parfois surdimensionné présente quelque intérêt.
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« Ne me remerciez pas ! » a été récompensé par le prix Quai des Orfèvres 2024, prix délivré par un jury de professionnels du secteur judiciaire (magistrats, policiers, avocats…). L'auteur, Martial Caroff est géologue et universitaire. Fort de son expérience professionnelle, il a élaboré un scénario original : un crime à l'Institut Européen des Etudes Climatiques (I2EC), qui mêle jalousie, concurrence déloyale et victimes en série. Spécialiste en paléogéologie, Jacques Gaubert est mort empoisonné aux diatomées, sujet de ses recherches. Une unité du 36 (Quai des Orfèvres) découvre un milieu fermé au relationnel détestable, elle doit démêler une intrigue à rebondissements.
Le style est alerte, travaillé (parfois « sur écrit ») et lance l'enquête avec intérêt. Les personnages, nombreux, sont inégalement dépeints. le rythme s'accélère au fil du roman. le dénouement est conçu de façon plus classique à l'image d'un commissaire qui résout, en solitaire, un scénario machiavélique. Un roman original par son thème, son univers malsain, et une histoire quelque peu alambiquée.

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Non, effectivement, je ne vous remercie pas !
Et je m'étonne même que ce roman ai obtenu ce prestigieux prix.
Le contexte scientifique est intéressant, on sent la passion de l'auteur pour la géologie et nous apprenons deux trois petites choses. Pour ceux qui connaissent cet univers, c'est vrai, on y retrouve des querelles d'enfants assez absurdes.
Mais c'est bien le seul point positif de ce roman.
L'intrigue ne tient pas la route, elle est pleines incohérences et brouillon et peu crédible.
C'est bourré de clichés, ça part dans tous les sens, et on ne peut dire que le style aide à améliorer.
Seul le format court et l'univers scientifique m'ont permis d'arriver jusqu'à la fin.
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Un livre à éviter un manque d'inspiration du jury ou bien la sélection 2024 était en dessous de tout !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!c'est pénible 250 caractères quand le livre est nul
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Bien écrit (scolaire) mais fade. Histoire alambiquée aux personnages sans relief et sans aucune pointe d'humour. Il y a de la matière et un univers exploitable mais dans lequel on entre à peine. La psychologie des personnages est pauvre et on peine à les distinguer ou a s'y identifier. Dommage.
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