Après un premier tome riche en découvertes (tant sur le style plein d'humour que sur des personnages atypiques et une histoire non pas moins originale), on retrouve Alexia, qui passe du statut de mademoiselle Tarabotti à lady Alexia Maccon.
Rien que ce changement de nom promet de nouveaux rebondissements, quand on connait un peu Alexia et Connall, qui ne sont pas les derniers pour se fourrer dans les problèmes, ou les attirer… ou les deux !
Dans ce second tome,
Gail CARRIGER met beaucoup plus en avant les aventures d'Alexia et de son mari, puisque l'action se déroule en grande partie en Ecosse, région d'origine de Connall.
On y rencontre les membres de son ancienne meute, et tous un côté écossais vraiment très prononcé, Connall paraît vraiment très ‘civilisé' comme un lord Anglais devrait l'être en comparaison !
D'ailleurs c'est son arrière-arrière-arrière petite fille qui dirige la meute de Kingair depuis qu'il est parti.
Ces aventures sont aussi un prétexte pour que Madame CARRIGER mette en avant le côté « steampunk » de sa série de livres ; puisque l'on a droit à moult et moult détails sur des inventions en tous genres, certaines plus que farfelues, mais on aurait quand même vraiment envie que certaines soient réelles !
On fait la connaissance de Geneviève Lefoux, une inventrice française de génie qui s'habille comme un homme ! Mais cela reste presque « normal » de la part d'une Française !
Dans ce second tome comme dans le premier j'en viens à parler de l'intrigue seulement maintenant. Ce n'est pas que ça ne m'a pas intéressée, mais elle parait beaucoup moins importante quand on a des personnages et un univers aussi dense.
Pour en dire quand même un mot, disons que les êtres surnaturels de Londres constatent que par moments ils n'ont plus leur qualité surnaturelle, les vampires et loups-garous redeviennent humains, et les fantômes présents s'évaporent!
Autant dire qu'il y a un mystère bien épais autour de ces phénomènes... surtout que si ça se savait il pourrait y avoir de graves conséquences!
Le style est vraiment très fluide, et je me régale à lire les écrits de Madame CARRIGER.