Le Chuchoteur

Dans la jungle des thrillers, le néophyte se laisse vite déborder : une jaquette intrigante, une quatrième de couv' allèchante, on se laisse guider par son instinct de lecteur. Parfois déçue, ce fut un ravissement stylistique (car l'histoire elle n'a bien sûr rien de charmant, bon roman noir oblige): il n'y a ici aucune facilité d'écriture que l'on regrette parfois dans les livres du genre, et le rigueur de l'histoire est tout aussi excellente (mis à part deux incohérences fort peu réalistes, mais nul n'est parfait, malheureusement).

Un des meilleurs thrillers que j'ai lu jusque là.

"Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche."
Et c'est parti. Carrisi nous promène tout au long des 430 pages du livres, nous manipulant avec un talent certain, nous égarant dans son labyrhinte, pour finalement nous clouer avec une chute totalement inattendue. du grand art.
Excellent.

Quel rythme, quel suspens! Mila, le personnage central, et moi n'avons fait qu'un ces 3 derniers jours. L'intrigue est parfois sordide mais tellement bien menée! Une fin en demie-teinte toutefois, mais c'est un polar qui vaut le coup d'être lu! A ne pas manquer.

Tout commence avec la disparition cinq de fillettes. On découvre dans une clairière six bras gauches. Puis progressivement, les corps réapparaissent un par un. C'est le mode opératoire d'un tueur en série et la découverte de chacun des corps mène les enquêteurs sur la piste d'autres crimes. Qui est la sixième fillette ? Vit-elle encore ? L'enquête est menée par le criminologue Goran Gavila assisté de Mila Vasquez experte dans les affaires d'enlèvement d'enfants.
L'histoire est très bien construite, l'intrigue est complexe, prenante, et les personnages centraux de Goran et Mila sont très intéressants, il y a des rebondissements jusqu'au bout.
L'histoire est inspirée de faits réels et l'auteur a une formation de criminologue. Les méthodes d'investigation sont décrites avec beaucoup de précision et de réalisme. L'ambiance est lourde, perverse rarement glauque. La conclusion m'a scotchée, je ne m'y attendais pas du tout. Voilà un très bon thriller qui nous embarque du début à la fin. A découvrir !

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Tout d'abord, voici un titre qui suscite l'intérêt : le chuchoteur. On connaît un des sens possibles de ce terme grâce à L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, mais en voyant à la couverture, on comprend tout de suite qu'il ne doit pas s'agir de cela.

Celle-ci attise la curiosité tout en dérangeant. Ce masque de poupée de porcelaine qui se démarque du fond noir par ces couleurs claires et vives met mal à l'aise et attise la curiosité.

Puis, il y a ces deux phrases : « Dieu se tait. le diable murmure ». le frisson est au rendez-vous. Et on y est.

Donato Carrisi nous offre pour son premier roman, une histoire sombre et très bien construite. Les connaissances sur le sujet semblent solides ce qui n'est guère surprenant lorsqu'on sait que l'auteur est un juriste qui s'est spécialisé en criminologie et dont la thèse porte sur Luigi Chiatti, tueur en série dont il s'est inspiré pour définir le mode opératoire et les victimes dans le Chuchoteur. Comme nous en avertit la 4ème de couverture, la trame de ce livre repose sur des faits réels.


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À la lecture du résumé, on ne peut s'empêcher de penser que ce livre sera un thriller dont les rouages sont devenus classiques après que certains auteurs les ont développés dans des romans antérieurs. Si on retrouve certaines ficelles un peu attendues, ce roman prend une autre dimension. Il est supérieur aux thrillers auxquels il pourrait faire penser.

D'abord, l'auteur a trouvé une façon originale de créer des rebondissements sans pour autant que le lecteur connaisse le nom du coupable. Chaque cadavre de fillette est retrouvé sur un lieu à partir duquel on découvre une histoire mettant en scène une personne qui commit des crimes. On a donc l'impression de lire plusieurs romans policiers en un. L'ambiance change même quelque peu selon «le cas» étudié, ce qui ravive l'intérêt du lecteur.
L'une des affaires m'a rappelé «Cold case». Non que l'auteur ait copié le scénario d'un épisode de, mais l'ambiance et la façon dont certains événements sont arrivés m'ont fait penser que cela aurait pu arriver dans cette série. C'est l'affaire de l'orphelinat. Peut-être cet écho est-il dû au fait que l'affaire est ancienne, et aussi à ce qu'on a prétendu quelque chose quant à la mort de quelqu'un. En outre, on retrouve des choses ayant appartenu à cette personne, et on entend sa voix. Enfin, au moins deux épisodes de «Cold case» traitent d'un orphelinat.
[...]
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Excellente intrigue. L'auteur sait nous accrocher d'emblée à son histoire, et le livre se lit alors d'une traite.
Cependant passé les 3/4 de l'ouvrage, il paraît long car ce que l'on a lu ressemble à un résumé d'autres romans policiers. On n'accroche plus vraiment à toutes ces remises en cause de l'enquête qui ne paraissent être là que pour "rallonger la sauce". J'aurai préféré moins de rebondissements et plus de profondeur dans l'étude des personnages principaux.
Cet ouvrage semble plus fait pour être porté à l'écran que pour être dans une bibliothèque.

4ième de couverture : "Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d'agents spéciaux ont l'impression d'être manipulés.
Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d'un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d'appeler en renfort Mila Vasquez, spécialiste des affaires d'enlèvement.
Dans le huis clos d'un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…"



Voila un thriller rondement mené, qui ne nous laisse pas un moment de répit. On croit avoir atteint les sommet de l'horreur ? Hé bien non ! L'auteur nous entraîne encore plus loin dans cette horreur. Les multiples rebondissements sont savamment dosés et assez crédible, les personnages sont complexes et l'on découvre peu a peu leur passé et leurs fêlures. La clé de voute étant Mila Vasquez , celle qui est en charge de retrouver la victime inconnue, avec son histoire chargée. le récit est très sombre et l'on sent que l'auteur s'est beaucoup documenté sur les sérial killers.

C'est le thriller parfait me demanderez vous ? Oui jusqu'au 3/4 du livre et puis là le livre qui se base sur des faits réels part dans une direction paranormale avec un personnage assez surprenant et improbable la soeur Nicla. Une bonne soeur médium qui enlève de la crédibilité a l'intrigue et qui m'a fait un peu décroché . Après cet intermède, l'intrigue reprend de plus belle et relance l'intérêt de l'histoire jusqu'au dénouement final. Après on a le droit a un épilogue qui nous laisse sur notre faim mais qui indique clairement que l'on peut s'attendre a une suite.

En résumé un thriller plutot réussi malgré un dernier tiers en deçà du reste. Ma note 7.5/10.
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Nom de Zeus.

En lisant la quatrième de couverture de ce polar transalpin, mon sang de maman s'est figé...


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pour les fans de polars, ça change un peu de Coben, Indridason, Cornwell, etc... Je rapprocherais le style de Carrisi à celui d'Andréa Japp dans ses meilleurs bouquins, comme "Un violant désir de paix". le chuchoteur est un vrai polar, dans lequel on rentre immédiatement, sans temps mort. Un Ré-Gal, je vous dis!!