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Stephen Carter nous offre avec "La dame noire" plus qu'un polar, c'est une brillante analyse, critique, dense et complexe de cette "upper class" de "l'obscure nation" , donc des Africains/Américains. Plus que l'intrigue elle-même, le regard porté sur cette grande bourgeoisie, sur ces très grandes fortunes, immensément éduquées, cultivées, influentes n'est pas toujours tendre mais semble bien toujours assez juste.
Ce serait un tour de force que de tenter de vous résumer l'intrigue en quelques lignes. Disons simplment que les Carlyle s'installe à Elm Harbor, petite ville représentative des E.U., ville universitaire de Nouvelle-Angleterre. Lemaster Carlyle est devenu président de cette prestigieuse université; son épouse, Julia, y occupe le poste de vice-doyenne de la faculté de théologie. Un soir, ils ont un accident de voiture en revenant d'une soirée et découvre dans la neige, le cadavre d'un des leurs: l'éminent professeur d'économie Kellen Zant. Cette mort nous entrainera dans une recherche de vérité sur ce qui est réellement arrivé au professeur Zant, ancien amant de Julia Carlyle. Quête qui impliquera de lever aussi le voile sur le meurtre d'une jeune fille blanche par un noir, dans cette petite ville, 30 ans plus tôt.
Il est plutôt rare de lire sur les grandes fortunes noires américaines, afro/américaines. Leurs luttes, leurs aspirations, ce combat mené par et pour "l'obscure nation" face à la blanchitude ou " pâle nation" de certains milieux nous est moins connu. Mais l'humain étant ce qu'il est, on y retrouve les mêmes vilains traits de caractères ainsi que les bons: snobisme, cupidité, séparation des classes, engagement, loyauté (parfois malsaine), fidélité, etc. Les ghettos sont différents mais restent bien réels. La mixité n'est qu'une illusion argent $$$ ou pas .
Sans retenue, Carter nous dit que la couleur de la peau distingue clairement les gens aux E.U. et que la question raciale demeure bien réelle. Un roman policier et une presqu'étude sociologique sur les difficultés de l'intégration, celles d'être respecté, sur la morale, le puritanisme, le racisme (des deux côtés) et la religion.
C'est livré avec style, détails, intelligence et maitrise. La pavé parfait à mettre dans votre sac de vacances.
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Un roman complet et complexe que La Dame Noire.

Pour ce qui est de l'intrigue policière, j'ai été largement servie : pas de temps mort, des rebondissements en cascade, une enquête intrigante, un vrai sac de noeuds, une intrigue diaboliquement complexe, un jeu de piste, des énigmes, des organisations secrètes et très puissantes, des conspirations…

Une enquête sur un crime qui se déroule au départ du roman nous entraine vers une enquête sur un crime vieux de plus de 30 ans, nous avons donc une intrigue à deux niveaux temporels, aspect que j'aime particulièrement dans les romans.

Le style m'a paru un peu « ampoulé » au départ mais j'ai vite accroché à cette manière d'écrire foisonnante de détails, aux phrases longues et habilement structurées, aux métaphores et comparaisons subtiles, aux multiples figures de style que je ne saurais même pas nommer

J'ai particulièrement aimé l'expression « innocence sardonique » pour illustrer le visage d'une adolescente s'adressant à sa mère.

Ici et là, sont livrés discrètement au détour d'une phrase, presque l'air de rien, des éléments très importants de l'intrigue.

Au-delà du simple polar, l'auteur nous emmène vers une réflexion sociologique et il apparait clairement que la barrière entre « la pâle nation » et « l‘obscure nation » n'est pas encore tombée, loin de là. Et que même au sein de chaque population, il existe des classes sociales qui se considèrent comme supérieures, à part…
Découverte faite à l'occasion de l'opération Masse Critique de Babelio. Merci !
Lien : http://legrandnullepart.over..
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Stephen Carter
La Dame Noire




Quatrième de couverture :


Ils sont beaux, riches, puissants, familiers de la Maison Blanche… Julia et Lemaster Carlyle forment l'un des couples africains-américains les plus jalousés de Nouvelle-Angleterre, ce bastion de la « blanchitude ». Un soir, alors qu'ils rentrent d'une réception à New England, la prestigieuse université que Lemaster dirige, ils sont pris dans une tempête de neige et leur voiture quitte la route. Près du lieu de l'accident ils découvrent un cadavre. Julia, horrifiée, reconnaît le corps de son ancien amant, l'éminent économiste noir Kellen Zant.
Ravivant les plaies de la question raciale, ce crime va avoir sur la petite ville universitaire et sur chaque membre de la famille Carlyle des conséquences dévastatrices dont l'onde de choc se propagera jusqu'au Bureau ovale. Car l'enquête sur le meurtre de Kellen lève le voile sur un autre, vieux de trente ans, qui semble impliquer Lemaster et son ami le Président…

La suite sur mon blog : http://cultureconfiture2.blogspot.com
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« La dame noire » est un roman foisonnant sur la communauté africaine-américaine et plus particulièrement sur la frange privilégiée de celle-ci. On est loin des quartiers populaires où les noirs sont ghettorisés par des politiques mises en place par les blancs. Non, l'action se situe dans les quartiers huppés, mettant en scène des noirs qui ont réussi et qui se sont immiscé dans les sphères du pouvoir. D'ailleurs, le couple Carlyle est un de ces couples qui a préféré s'installer dans une ville où la population est quasiment exclusivement blanche, au grand dam de leurs familles, qui leur reproche une sorte de trahison. Cela m'a un peu fait penser à Condoleeza Rice.

Stephen Carter, lui-même proche de ces milieux intellectuels assez huppés, développe dans ce roman les luttes d'influence au sein de la communauté noire bourgeoise, celle qui appartient à des clubs selects, en apparence inoffensifs, mais au sein desquels se jouent des enjeux politiques insoupçonnés. le maître mot est la discrétion ! En effet, l'important est de ne jamais laisser paraître le pouvoir acquis par ces africains-américains, mais de toujours laisser croire aux caucasiens (les blancs ) que ce sont eux qui tirent tous les fils ! Mais au final, ce fil conducteur n'est que peu développé par rapport à l'enquête que mène Julia Carlyle au sujet de la mort de Kellen Zant. Double enquête en parallèle, puisque ce décès fait resurgir le meurtre, vieux de trente ans, de Gina Joule, fille d'un professeur de l'université.

J'ai vu que certains lecteurs reprochaient au roman que les relations noirs-blancs étaient finalement peu développées et que c'était dommage. Je n'ai pas trouvé cela préjudiciable, personnellement, car, selon moi, le message que veut véhiculer Stephen Carter passe parfaitement bien ! Et le roman est quand même avant tout un thriller, et un excellent thriller ! Il sort des sentiers battus de par son sujet et ses personnages. Et je dois reconnaître que la fin m'a bluffée ! Les personnages sont très bien construits, leur psychologie est parfaitement fouillée et le moins qu'on puisse dire c'est que l'auteur excelle à brouiller les cartes à leur sujet. Plus j'avançais dans ma lecture, plus je doutais de tout le monde. Lemaster est évidemment le personnage qui apparaît le plus ambigu mais même Julia me semblait fausse et double alors qu'elle est le personnage central dans la majorité du roman. Je ne vais bien sûr pas vous dire si j'ai eu raison ou non de la soupçonner. Mais je dois reconnaître cette force du romancier de réussir à faire douter de tous ses personnages. le seul reproche que je pourrais formuler concerne les quelques longueurs et les quelques passages où j'ai trouvé que l'auteur tournait un peu en rond, mais même là, c'est minime car j'ai énormément apprécié ce roman et ça ne m'a pas vraiment gêné. Surtout que l'écriture y pallie, tant elle est maitrisée. J'ai bien envie de lire son premier roman, « Echec et mat », mais je vais quand même attendre quelques temps avant de m'y attaquer car c'est aussi un pavé !
Lien : http://www.chaplum.com/la-da..
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Les premières du roman ont été lues assez rapidement mais après avoir interrompu ma lecture pour diverses raisons, j'avoue avoir eu du mal à reprendre le fil. La multitude de personnages secondaires, des détails à la pelle ont eu raison de mon manque de concentration. J'ai donc relu en diagonale les chapitres déjà lus et là, la magie a opéré : impossible de lâcher ce roman.

Le romancier, après avoir dressé un portrait quelque peu "froid" de Carlyle (trop parfait, hautain) recentre son histoire sur Julia. Julia qui va se mettre en quête de résoudre le meurtre de son ancien amant lié indiscutablement à celui de Gina, jeune fille blanche, assassinnée quelques trente plus tôt.

Un polar certes, mais ce roman n'est pas que cela. L'auteur aborde des thèmes très sérieux sociologiquement , des préjugés dont l'Amérique n'a pas réussi à se défaire : celui de "la pâle nation" et de "l'obscure nation", je crois qu'il est inutile de préciser qui est qui. Ce problème existe toujours mais l'élection récente d'Obama montre cependant une certaine évolution. Carter définit et décrit parfaitement que la couleur de peau est un signe distinctif aux Etats-Unis et ce, malgré la réussite sociale : l'intégration reste difficile et quelques concessions sont indispensables pour gagner respect et reconnaissance au sein de ce pays de plus en plus moralisateur et puritain.

L'écriture de Stephen Carter est tout en finesse, il joue avec les mots, nous embrouille et les personnages sont construits avec intelligence. Maîtrise parfaite du style. Je ne préfère pas dévoiler même une toute partie de l'histoire, ce serait faire insulte à l'auteur et la manière dont son roman est construit mais vous encourage à vous laisser tenter par cet excellent polar. Si les quelques 650 pages ne vous effraient pas, c'est le thriller parfait pour les vacances. Rebondissements, intrigue et fin surprenante.
Lien : http://fanyoun.over-blog.net..
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Wouahhh !!! Difficile d'écrire un commentaire lorsqu'on vient juste de finir ce roman-marathon à vous couper le souffle ! Un polar noir (au sens propre du terme), qui vous dévoile une face cachée de la haute société américaine. Sur fond de campagne présidentielle (pas celle d'Obama, illustre inconnu à l'époque...), Julia, l'épouse du président d'une université renommée de Nouvelle-Angleterre, va se trouver entraînée dans une enquête aux nombreux rebondissements. Grâce à sa ténacité, elle va finir par découvrir des secrets pourtant jalousement gardés depuis des décennies, y compris au sein de sa propre famille. L'histoire ne se raconte pas, tellement les personnages sont nombreux, tous essentiels, et tellement l'intrigue est tissée de fausses pistes comme dans un véritable labyrinthe. Au bout de ce jeu de pistes, apparaît une vérité qui ne sera pas bonne à dire... Un véritable bijou, qui plaira aux amateurs d'énigmes policières aussi bien qu'aux fans de John le Carré et de Philip Roth.
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Stephen Carter reprend ici le cadre de son premier roman Échec et mat (l'université d'Elm Harbor, petite ville de Nouvelle-Angleterre) et deux de ses personnages secondaires : Lemaster Carlyle, ancien conseiller du président des États-Unis – à noter que l'auteur le fut auprès de Bill Clinton) et président de l'une des plus prestigieuses universités d'Amérique ; et sa femme Julia, doyenne et vice-présidente de la faculté de théologie. Tous deux forment un couple très en vue, souvent jalousé, et vivent dans le quartier huppé – blanc – d'Elm Harbor.
Un soir, en rentrant d'une réception, ils découvrent le cadavre de Kellen Zant, économiste réputé, ancien amour de Julia et rival fréquent de Lemaster. Bien malgré elle, Julia se retrouve peu à peu à mener l'enquête sur ce meurtre et à fouiller un passé vieux de trente ans qui implique son mari et ses amis de jeunesse – l'actuel occupant de la Maison Blanche et le sénateur briguant le prochain mandat.

Dans ce second roman, Carter poursuit son étude de la communauté afro-américaine, ou plutôt de ses élites intellectuelles et financières, et surtout de leurs contradictions : une volonté farouche de défendre les droits de l'«obscure nation » et pourtant une vie quotidienne plus proche des Blancs.
Par le biais d'une quête de la vérité, c'est de politique et de problématiques raciales dont il est question : les méandres du pouvoir, l'amabilité de façade de certains Blancs pour les Noirs puissants comme les Carlyle, la permanence des idées reçues…

J'ai dévoré ces 900 pages brillantes et passionnantes, comme je l'avais fait pour Échec et mat – dans lequel j'ai bien envie de me replonger. Très bien écrit, extrêmement intelligent, c'est autant un roman-document à la Tom Wolfe qu'un roman policier.
L'auteur en semble conscient d'ailleurs et c'est comme s'il introduisait certains passages uniquement pour respecter les « codes » du polar : une intrigue terriblement alambiquée (on finit par s'y perdre quand on lit, comme moi, un peu trop vite), des scènes d'action sans grand intérêt (peu nombreuses, heureusement) et un dénouement haletant et spectaculaire. Dommage, car on préfèrerait des rebondissements plus sobres.
Mais l'ensemble reste un formidable et captivant roman de société.
Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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Quatrième de couverture (qui n'en dit pas trop, bravo!)
"Ils sont beaux, riches, puissants, familiers de la Maison Blanche... Julia et Lemaster Carlyle forment l'un des couples africains-américains les plus jalousés de Nouvelle-Angleterre, ce bastion de la "blanchitude". Un soir, alors qu'ils rentrent d'une réception à New England, la prestigieuse université que Lemaster dirige, ils sont pris dans une tempête de neige et leur voiture quitte la route. Près du lieu de l'accident, ils découvrent un cadavre. Julia, horrifiée, reconnaît le corps de son ancien amant, l'éminent économiste noir Kellen Zant."

Loin d'être le récit d'une enquête classique où on suit pas à pas les policiers, La dame noire offre une bonne description du milieu africain américain ("l'obscure nation"), des nantis aux déshérités, et au sein de la "pâle nation". de plus Julia devient rapidement l'héroïne du roman, Julia et son passé, ses interrogations, son évolution : c'est pour aider sa fille Vanessa à s'en sortir qu'elle accepte de mener ses propres recherches. Car ce crime la touche de près, pas seulement à cause de ses liens avec le mort, mais aussi parce que Kellen Zant cherchait à faire la lumière sur un vieux crime qui pourrait impliquer le Président (des USA, lui-même), Lemaster, un futur sénateur et un membre d'une bonne famille blanche...

C'est bien écrit (une fois accoutumé aux phrases détaillées), bien mené (une fois accepté le côté jeu de piste), bien découpé (cela ferait un excellent film), passionnant. Avec Julia on erre parmi les fausses pistes, craignant certaines découvertes, mais on veut savoir! Un excellent thriller, à lire sans craindre son épaisseur.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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C'est un livre passionnant sur le société noire américaine privilégiée, ses difficultés d'intégration dans la communauté blanche, ses rapports et son influence sur le pouvoir politique, les secrets de ses clubs et de ses associations, ses castes et ses clans dans lesquels il est si difficile de se faire accepter. Jeux d'influence, manipulation, chantage, tous les moyens sont bons pour accéder au pouvoir. C'est un savoureux mélange de politique, de religion et d'économie, les références à cette discipline étant multiples dans l'ouvrage.

Ce roman de 650 pages est peut-être un peu trop long, mais il est plein de rebondissements et de personnages, dont la description est remarquable et il se prêterait très bien à une adaptation cinématographique. le style est détaillé et bien maîtrisé. C'est une histoire complexe, très bien articulée, un très bon polar sans hémoglobine, qui a une vraie dimension sociologique.
Lien : http://pragmatisme.over-blog..
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Julia Carlyle et son mari rentrent chez eux par un soir d'hiver et découvre un cadavre sur le bord du chemin, celui de Kellen Zant. Une enquête officielle est ouverte qui concluera à un vol avec meurtre.

Mais Kellen est l'ancien amant de Julia, et divers indices lui font penser que Kellen est venu chez elle dans la soirée avant d'être assassiné, et qu'il l'a été pour d'autres motifs que le simple vol d'argent. de plus, Kellen lui a laissé différents indices un peu partout, dont le premier, le jour de son enterrement : un miroir.

Tout ceci intrigue Julia, d'autant plus que sa fille Vanessa à l'air d'en savoir plus qu'elle n'en dit à propos de la mort de Gina Joule survenue il y a plus de 30 ans, et qui aurait un lien avec le décès de Kellen Zant.

J'ai oublié de dire que l'histoire se passe en Nouvelle-Angleterre et que tous les personnages principaux sont noirs et ont des postes haut-placés, ce qui est rare dans cet état des Etats-Unis. Et la "dame noire" n'est pas forcément celle à laquelle on pense...

Mon avis :



Attention, c'est du lourd ! (ce qui est parfois un peu pénible pour lire le livre, quand il ets trop lourd...)

Réservé à la BM, quand je suis allée le chercher, je me suis dit "Mon Dieu, comment vas-tu faire pour lire ce pavé en 15 jours ?!"

Heureusement (enfin, si on veut), bronchite aidant, je me suis retrouvée cloîtrée à la maison sans enfants, et j'ai pu me jetter dans la bataille.

2 jours pour le lire : trop passionnant, trop bien écrit, il tient en haleine jusqu'au bout, même si on soupçonne un peu le coupable ; des histoires emmêlées mais dont on ne perd jamais le fil ; des énigmes en veux-tu en voilà ; une peinture du monde universitaire et de la upper-class noire américaine qui tente de faire le jeu des Caucasiens.

Pas trop d'hémoglobine mais du suspens à foison.

Un coup de coeur que j'ai dévoré !

Bravo M. Stephen Carter, je vais de ce pas chercher votre premier roman "Echec et mat"... pour les vacances de noël.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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