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EAN : 9781273475337
118 pages
Nabu Press (01/01/2012)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
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Créée en octobre 1700, il s'agit d'une pièce en trois actes, jouée comme une grande pièce. Il n'est pas sûr qu'elle soit entièrement de Dancourt, certains éléments laissent à penser qu'il a arrangé une pièce écrite par un autre. La pièce a en tous les cas eu pas mal de succès, et a été reprise plusieurs fois. La pièce est précédée d'un prologue, qui aurait été rajouté après les premières représentations.

Dans le prologue, nous sommes au théâtre, avant la représentation de la pièce Les trois cousines...Des dames attendent que l'ouvreuse leur trouve de bonnes places, avec si possible, un voisinage convenable. Elles vont y croiser des messieurs, qui veulent eux aussi trouver des places à leur goût. Tout ce petit monde papote, médit, essaie de faire de l'esprit. C'est spirituel, et surtout nous voyons un peu les à côtés d'une représentation de théâtre à l'époque, les habitudes, comme celle de placer quelques messieurs du public sur la scène (places les plus chères), le lieu de sociabilité qu'était le théâtre, lieu de rencontre, lieu pour se montrer, pour afficher son statut social. La pièce paraît presque secondaire pour certains spectateurs, qui sont là plus pour être vu, et voir les connaissances, avoir les derniers ragots etc.

Au premier acte, la Meunière une veuve à son aise, exprime au Bailli son désir de se remarier. Même si elle demande son avis sur les prétendants en lice, elle a déjà fixé son choix, et ne veut entendre que la confirmation de ses préférences. Ce qu'elle finit par obtenir. le Bailli n'est en réalité pas enthousiaste, et exprime ses réticences au beau-frère de la Meunière, de Lorme. Celui-ci est parfaitement d'accord : la Meunière ferait mieux de marier ses deux filles, et Colette, sa fille à lui, et donc sa nièce, plutôt qu' à son âge vouloir se remarier. Colette leur apprend que les jeunes gens que la Meunière pense amoureux d'elle le sont en fait des trois jeunes filles, et font semblant de courtiser la Meunière pour pouvoir les approcher. de Lorme, s'il pousse au mariage des filles de la Meunière, ne souhaite pas que Colette épouse Blaise, son amoureux. le Bailli réfléchit comment permettre le mariage des trois jeunes filles.

Au deuxième acte, la Meunière hésite entre ceux qu'elle pense être ses soupirants. de Lorme, bien qu'il ait promis de ne rien dire à sa belle soeur, ne peut s'empêcher de lui révéler que ces messieurs soupirent en fait pour les jeunes filles et se moquent d'elle. Elle est furieuse, et se promet bien de les empêcher de se voir. Les jeunes filles trouvent quand même une façon détournée de communiquer. le Bailli essaie d'amadouer la Meunière.

Au troisième acte les jeunes gens du village ont trouvé un moyen d'épouser celles qu'ils aiment malgré les interdits parentaux : sous prétexte de partir en pèlerinage, ils comptent enlever leurs bien-aimées. Nos trois cousines arrivent à faire partie du lot. La Meunière et de Lorme n'ont plus d'autre choix que de consentir aux mariages.

C'est très léger, il y a des divertissements chantés et dansés également. de la pure distraction. La pièce contient pas mal de passages en patois, ce qui semblait plaire beaucoup au public de l'époque.Les personnages les plus intéressants sont sans doute ceux des trois jeunes filles, surtout Colette, qui au final mènent le jeu. Pour ma part, c'est le prologue que j'ai trouvé le plus intéressant, un morceau de vie croqué sur le vif, sans les conventions (parler patoisant etc) de la pièce en elle-même.
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