Là où l'humain se planque

Critiques sur le web (note ajoutée par l'auteur) :


- Murielle COMPÈRE-DEMARCY (MCDem.) :
J'ai lu "Là où l'humain se planque" d’Angèle Casanova, paru aux éditions Tarmac dans la collection "Complément de lieu" ce Printemps 2017. Je l’ai lu au rythme du "cut writing" et du tempo d'alarme qui est le sien. Texte dont le(s) regard(s) au près d'une réalité coursée hachée-menue laisse l'envie de cavale d'aller et retourner (en le retournant) dans ce réel "planqué" pour l'affronter à la (vraie) lumière, et dont le texte d’Angèle Casanova joue la boucle et nous le renvoie en spirale d'où le démonter, pour mieux l'affronter. Éclairer l'humain, où la sale réalité le fait se planquer. Le célébrer par les sentinelles des mots. "Complément de lieu" où la 1ère de couv' avec Jacques Cauda trouve remarquable place (forte). A lire sur le tarmac et au-delà !

- Jacques Ibanès, revue Texture, juin 2017 :
http://revue-texture.fr/les-coups-de-coeur-de-jacques-924.html#casanova

- Jean-Louis Riguet, Livre bonimenteur, mai 2017 :
https://librebonimenteur.net/2017/05/05/la-ou-lhumain-se-planque-angele-casanova/

- Patrice Maltaverne, Poésiechroniquetamalle, avril 2017 :
http://poesiechroniquetamalle.blogspot.fr/2017/04/la-ou-lhumain-se-planque-dangele.html

- Emplumeor, mai 2017 :
https://emplumeor.wordpress.com/2017/05/04/angele-casanova-la-ou-lhumain-se-planque/

Le premier texte aborde la tyrannie du couple (le despotisme féminin plutôt) et l'enfermement qu'elle suscite. Pour dynamiser l'écriture sur ce thème classique, l'auteur utilise des phrases courtes... Parfois à l'excès: tronquer les sujets/verbes/compléments, ça donne du punch mais comme en toute chose, gare à l'abus.
Le second texte aborde le thème de l'isolement (le premier aussi finalement) sous un aspect plus clinique: la narratrice semble atteinte du syndrome d'enfermement (Tiens ça fait deux fois que j'écris ce mot).
En résumé, un moment plaisant mais j'aimerais voir l'auteur sur du plus long ou du plus fourni ; bien qu'on puisse parfaitement imaginer que ce style d'écriture soit une marque de fabrication.

Deux nouvelles, deux histoires d'emprisonnement, l'une au sens figuré (quoique) et l'autre au sens propre. Sensation de claustrophobie, de resserrement, d'étouffement. Et puis, la colère, le « je vous emmerde », réaction à cet enfermement subi. Enfin, la délivrance partielle et en partie douloureuse mais libération tout de même. Des mots qui parlent à vos tripes, qui rendent compte de ces sensations brutes de claustration, voilà ce que vous trouverez dans ce premier court recueil d'Angèle Casanova !
Lien : https://emplumeor.wordpress...