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3,89

sur 201 notes
Un thriller hyper efficace que j'ai lu d'une traite ! Je vous le recommande chaudement si le pitch vous donne envie.

Grace et Aaron Templeton sont les parents d'une petite Kiera toute mignonne de trois ans. Grace attend son second enfant. Lorsqu'ils se rendent sur la parade de Thanksgiving à New-York, une seconde d'inattention suffit pour que la petite disparaisse. Chaque seconde est comptée et débriefée avec précision... Mais le temps passe et nulle trace de la petite Kiera. Les parents sont brisés. Les journaux font la une de l'affaire. Où est Kiera?

Pas loin, une jeune journaliste, Miren se met dans la tête de faire de cette affaire, sa quête personnelle. Jamais elle ne cessera de chercher, remuant les démons de sa propre histoire.

Ce thriller est efficace sur toute la ligne. On voyage dans le temps entre les différents protagonistes, les détails prennent sens, le puzzle s'assemble. On tourne les pages sans parvenir à s'arrêter. On veut savoir, pourquoi ce titre, La petite fille sous la neige ? Qu'est ce qui s'est passé?

Bravo aussi pour la traduction impeccable de sir @romainpuertolasofficiel , j'ai beaucoup souri quand j'ai vu ce nom rassurant...

Lien : https://coccinelledeslivres...
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Merci à ce roman de m'avoir donné encore davantage l'envie de lire de grand(e)s écrivain(e)s ibériques de polars comme Dolores Redondo !

Ce serait injuste et malhonnête de dénier à Javier Castillo une appartenance de droit aux auteurs espagnols du genre, affirmer péremptoirement que celui-ci n'est que le fruit d'un hasard conjoncturel entre un public se satisfaisant de peu - à condition qu'il y ait du sang, du sexe et de la violence - et une époque réseausocialisante qui fait office de chambre d'écho à nos instincts les plus bas et brade nos rêves à l'aune de la médiocrité et au prix du refus de l'exigence, nivelant celle-ci dans un consensus intellectuel sans autre prétention que celle de la satisfaction immédiate de nos pulsions primales.
Non, il y a dans ce roman de la perplexité matière de qualité et matière à pouffer...

Le 26 novembre 1998 Grace, Aaron et Kiera Templeton sont noyés dans la foule new-yorkaise venue assister à la grande parade de Thanksgiving.
C'est une petite famille heureuse de la classe moyenne américaine.
Lui est cadre dans une compagnie d'assurances ; son rôle est de valider ou d'invalider les prises en charge par sa compagnie des "sinistres" de ses assurés. Une personne atteinte d'un cancer ou nécessitant une greffe, à laquelle Aaron va opposer un refus, ne peut évidemment pas lui attirer la sympathie du "bénéficiaire" recalé...
Elle est une mère de famille heureuse, amoureuse de son époux et une maman comblée, enceinte de cinq mois de Michael, le petit frère à naître de leur aînée chérie.
Kiera a trois ans,. Brune avec des petites couettes, des yeux bleus et une jolie fossette, c'est une petite fille aimée, choyée par ses parents et par la vie...
Son père et sa mère attendris par son désir de posséder un beau ballon blanc comme celui qu'elle a vu s'envoler dans le ciel, décident de lui en acheter un.
Aaron se dirige avec sa fille vers "Mary Poppins" qui en vend.
Le père tient fermement sa fille par la main.
Un brusque mouvement de foule jette Aaron à terre, lui faisant lâcher la main de Kiera.
Lorsqu'il se relève, Kiera a disparu...
Dans cette même ville, Meren, étudiante en dernière année de journalisme à l'université de Columbia, entend parler de la disparition de la petite Kiera, qui mobilise l'attention de tous les médias du pays.
Cette jeune et jolie femme qui, à la suite d'un viol, vit en solitaire, va s'investir "corps et âme" dans la recherche de la vérité sur la disparition de la fillette, avec pour obsession de retrouver Kiera vivante et de la rendre à ses parents...

C'eut pu être le pitch d'un grand polar ; l'objectif n'est hélas pas atteint.

Pour plusieurs raisons.
D'abord les invraisemblances.
Je ne vais pas vous décortiquer le bouquin pour ne pas divulgâcher votre lecture.
Disons que les ravisseurs, Will et Iris - je ne révèle rien , ils apparaissent dans le roman -, est un couple composé de deux cabossés de la vie, apparemment très amoureux, criblés de dettes mais propriétaires d'une maisonnette dans le New Jersey... incapables d'avoir des enfants - après huit fausses couches d'Iris -, au lieu de choisir la voie de l'adoption, optent pour celle du kidnapping et de la séquestration.
À l'insu de tous - c'est gros -, sauf d'un de leurs voisins qui va négocier son silence contre des rapports sexuels avec Iris - c'est très gros, il y a une prime de 500 000 dollars promise à qui retrouvera la petite, il y a le délit de complicité d'enlèvement, il y a la "morale" et l'humanité, le tout rejeté pour un fantasme de voisinage - et que Will, après lui avoir fait exploser la panse en présence de Kiera, va enterrer, à l'insu de tous - c'est gros... sa disparition du jour au lendemain n'ayant au cours des années aucune conséquence sur sa famille, ses amis, ses autres voisins, son employeur, les administrations etc...-, dans son jardin... ni vu ni connu...
Après ça, on continue à "jouer au papa et à la maman" avec une fillette qu'on rebaptise Mila, que l'on fait vivre dans une bulle, lui faisant croire que le monde extérieur est dangereux, rempli d'ondes électromagnétiques toxiques - eh oui ! -, une zombie autiste qui se satisfait jusqu'à quinze ans d'une autarcie débilitante...- c'est très, très gros ! -
En dépit de cela, ce couple d'ouvriers "autodidactes", réussit apparemment à apprendre à lire à l'enfant... à lire et à quoi d'autre ?... Mystère et boule de gomme !...
Jusqu'au jour du meurtre du voisin.
Jour marquant pour Kiera-Mila qui fuit celui qui, dit-elle, n'est pas son père.
Alors Will commence à picoler, devient "violent", et un soir, il sort, prend la voiture et va s'encastrer sous une locomotive.
L'auteur continuant à faire fi des vraisemblances, Iris peut tranquillement ne pas assister aux obsèques de son défunt mari, toucher de l'assurance de celui-ci 1 million de dollars ; alors que le couple au cent près, comptait ses fins de mois, Will avait souscrit récemment une coûteuse assurance-vie... Iris peut donc continuer à "élever" sa fille sans avoir à subvenir à leurs besoins...
Se déplacer avec une nouvelle voiture surgie d'on ne sait où et...
Bon, j'arrête là... pour moi la coupe était déjà trop pleine.
Et le livre est truffé de ces invraisemblances ou évènements incongrus...

Dans l'inventaire du plus-c'est-gros-plus-ça-ne-sert-à-rien, l'auteur nous offre une Meren "justicier" à ses heures perdues ( référence aux navets tournés sur ce thème par Charles Bronson ), qui ne lésine pas sur les moyens employés ni sur les "cibles" victimes de sa conception très "talionesque" de la justice.
Effets caricaturaux, psychologie des plus sommaires et des plus grossières marquent tous les personnages de ce roman de manière in-dé-lé-bile...
Personnages que l'auteur évite soigneusement de décrire physiquement ou tout au plus en passant, superficiellement... sauf une fois, à la page 64...
- "Du calme, monsieur, d'accord ? ordonna l'agent Mirton, un jeune policier blond de 1,80 mètre qui avait alerté les autres de sa découverte..."
Pourquoi, alors que dans tout le livre, Javier Castillo ne mentionne ni les tailles, ni les poids ni presque rien... nous indique-t-il à la page 64 - détail futile autant qu'inutile - qu'un jeune policier blond, qu'on ne reverra plus, mesure 1,80 mètre ,... Mystères de la création...

À ce tableau mal dégrossi, s'ajoute une floppée de stéréotypes, de clichés qu'annoncent souvent les phrases en italique qui introduisent chaque chapitre.
Quelques exemples :
" Après une journée radieuse, quelquefois surgit la nuit la plus sombre ".
" C'est fou comme le temps passe vite lorsqu'on ne le souhaite pas et lentement lorsqu'on veut qu'il s'accélère."
Vous l'aurez compris, nous flirtons là avec " Un quart d'heure avant sa mort il était encore en vie..."... il fallait oser !

Stylistiquement, le roman regorge de répétions : "fusiller du regard, m'enquis-je, déglutir, avant de tourner les talons, lui avait arraché un petit morceau de lui (elle)- même"... l'écriture est souvent rugueuse, sans fluidité et cependant nerveuse, tonique, à la recherche d'un rythme, d'un souffle qui trop souvent lui échappent.

J'ai pourtant vécu quelques bons moments à la lecture de ce polar espagnol.
Grâce à l'intrigue... pas assez fouillée, pas assez ou mal travaillée... mais qui a du potentiel.
Grâce à la structure narrative faite de moult strates de temporalités qui font croître et tension et suspens... comme une espèce de coït interrompu et toujours remis au prochain ( il eut fallu un pluriel )...
Beaucoup des personnages de l'histoire sont porteurs de promesses que l'auteur n'a pas réussi hélas à tenir. Reconnaissons cependant que même s'ils souffrent d'un manque "d'introspection créative", ils ont une présence indéniable, une vraie consistance... bâclées.
Grâce à quelques réflexions pas inintéressantes du tout sur l'évolution de la presse papier concurrencée par Internet, sur l'évolution également de l'information d'il-était-une-fois avec la vague submersive de l'information en continu à l'instant T...sur l'éthique et la finalité du journalisme... sur l'apparition des fakes-news etc...
Et enfin, grâce au tire que j'ai trouvé très inspiré...

J'ai lu évidemment le polar jusqu'au dernier mot de la dernière phrase.
La chute ne casse pas une patte de plus à un canard ( mauvais jeu de mots sur canard-journal...). Elle fait penser ou elle m'a fait penser à une chute ratée de Stephen King...

Un roman plein de belles promesses non tenues. Un rendez-vous manqué.

PS : il ne me reste plus qu'à me confronter à l'adaptation Netflix ... si elle est toujours disponible ... pour voir ce que le cinéma a pu tirer du roman...
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Disparition d'enfant et journalisme d'investigation, mais contrairement à ce que le titre laisse penser, ce n'est pas une histoire d'hiver…

Un polar d'un auteur espagnol, mais dont l'action se passe à New York où une fillette de trois ans a disparu pendant une grande parade. Ses parents sont démolis et la presse à sensation profite de leur détresse.

Touchée par leur histoire, une étudiante en journalisme se jure de la retrouver la petite fille et elle persévèrera pendant des années, malgré le manque d'indices. Son travail apporte des réflexions sur le journalisme, la recherche de la vérité qui se heurte à l'obsession des ventes et de la rentabilité.

Des chapitres courts présentés dans le désordre chronologique. On passe d'une année à l'autre, on revient au départ ou on va dix ans plus tard. Ce va et vient est devenu la technique standard dans les polars pour ajouter du suspens ou pour égarer les lecteurs… (et ça m'agace un peu, pourquoi une bonne histoire a-at-elle besoin de ce découpage artificiel ?…)

Un bon polar, avec bien des rebondissements inattendus que je ne révèlerai pas, mais sachez qu'il y aura plusieurs morts…
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J'avais adoré la série sur Netflix avec l'incroyable Milena Smit dans le rôle de Miren et j'étais vraiment curieuse de découvrir le roman. Les deux sont vraiment époustouflants et j'espère vraiment que d'autres romans de Javier Castillo seront très vite traduits. D'ailleurs, le tome deux est paru en Espagne et je serai au rendez-vous des sa parution en France.

A New-York, en 1998, Kiera, une petite fille de trois ans disparait. La police et ses parents la cherchent pendant des années sans succès. A la même époque, Miren, étudiante en journalisme, traumatisé par un viol lors d'une soirée étudiante, se jette corps et âme pour retrouver Kiera. Mais l'état de New York, la démesure de la ville et de ses environs donne l'impression de « chercher une aiguille dans une botte de foin » et malgré le fait que la ville ne se repose jamais, personne n'a rien vu.

Sur la couverture, Joel Dicker écrit « le nouveau phénomène littéraire » et il n'a pas tort. D'ailleurs pendant toute ma lecture, j'ai trouvé des similitudes entre Joel Dicker et Javier Castillo. Leurs romans se deroulent aux Etats-Unis et arrivent à nous faire voyager, les chapitres sont courts avec de sauts de temps constants, avec une alternance des personnages… Tout cela constitue un puzzle fantastique. L'écriture de l'espagnol est peut-être un peu plus sombre, avec une ambiance un peu plus polar mais les deux écrivains arrivent à me séduire.

L'une des pires craintes d'un parent c'est que son enfant disparaisse. La douleur des parents dépeinte ici est si bien décrite qu'elle nous déchire de l'intérieur. En fait, toutes les émotions du roman sont si bien rendues qu'elles sont presque palpables. le désespoir, la tristesse, la colère, la jalousie, l'impuissance dans l'enquete et la frustration du manque de moyens et de ressources des policiers.

C'est une histoire de douleur, de perte, de peur et d'égoïsme. Mais surtout, c'est un livre sur l'amour et l'espoir, qui nous insiste à ne faut jamais renoncer. L'histoire de Miren m'a beaucoup ému et m'a serré le coeur. Je suis impressionnée par le fait que l'auteur, un homme, arrive a si bien décrire une femme, son traumatisme, et que tant de lectrices puissent être capable de s'identifier à Miren. C'est un personnage incroyablement attachant. J'ai beaucoup aimé sa relation avec le « professeur » que j'ai trouvé très touchante.

Enfin j'ai aimé revivre les années 1990 et 2000, voir l'évolution des nouvelles technologies, l'impacte d'internet puis des réseaux sociaux sur les étudiants et le monde de la presse. Tout ça est encore une fois merveilleusement bien décrit.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Audiolib, pour m'avoir permis de découvrir la version audio de #Lapetitefillesouslaneige #NetGalleyFrance lu par Sara Chambin.

1998 : Kiera Templeton, âgée de 3 ans, échappe à la surveillance de ses parents et disparaît. Est-ce un kidnapping ? 2003 : Les parents de l'enfant reçoivent une cassette vidéo contenant des images de leur petite, maintenant âgée de 8 ans. Ce ne sera pas la seule vidéo... le temps passe, les images évoluent, l'enfant grandit tandis que la vie des parents se disloque...
Miren, étudiante en journalisme, s'intéresse à cette disparition au point d'entrer en contact avec le père de Kiera. Durant plusieurs années, Mira mène l'enquête qui restera longtemps au centre de sa carrière.

C'est Miren qui nous raconte, à la première personne, la plupart des événements auxquels elle participe et ceux qu'elle subit. On suit la jeune femme dans ses recherches, dans les obstacles rencontrés, dans ses doutes et ses combats. Miren a failli être brisée, mais son courage et sa pugnacité lui seront salvateur. Je me suis rapidement attachée à Miren, plus qu'aux autres personnages.

Le thème principal de ce thriller tourne autour de la famille et de la parentalité. Qu'est-ce qui fait de nous des enfants ? Des parents ? Les membres d'une famille unie ou en morceaux ? Javier Castillo nous plonge aussi dans l'univers du journalisme et de la médiatisation utile ou néfaste de certaines affaires si "retentissantes". On traverse aussi succinctement certains grands événements de la fin du siècle dernier et du début des années 2000.
L'intrigue a rapidement suscité mon attention. Vers la moitié du livre, on découvre ce qui est arrivé à Kiera, et là... J'ai trouvé que tout cela manquait cruellement de vraisemblance... Même si Javier Castillo fait de son mieux pour expliciter les choses les plus incongrues, j'ai eu l'impression d'être un peu menée en bateau... Cela ne m'a pas empêchée de continuer à écouter le livre car il m'a semblé que ce n'était pas la logique qui était mise en avant mais plutôt les sentiments des personnages. Et comme souvent, la qualité de la version audio m'a encouragée à continuer mon écoute.

Le style de Javier Castillo est concis, souvent assez banal hormis quelques envolées plus poétiques (j'ai surtout apprécié les incipit de chapitres...) La construction du roman est déroutante car le récit n'est absolument pas linéaire : on passe d'une époque à une autre au fil des chapitres (1998, 2003, 1998, 2007, 2004...). Heureusement que l'année relatée est rappelée à chaque changement en début de chapitre car sinon, on ne s'y retrouverait pas... Et en version audio, j'ai parfois eu des difficultés à me repérer dans le temps...

La lecture de Sara Chambin est absolument parfaite ! Sa voix est tout à fait appropriée au récit de la narratrice du livre : jeune, profonde, claire. Elle maîtrise à merveille les changements de ton et de voix en fonction des personnes qui parlent et des événements plus ou moins violents ou traumatisants. L'enregistrement audio est de qualité (comme toujours chez Audiolib, j'en suis toujours bluffée !), les messages radios et conversations téléphoniques sont bruité.e.s pour imiter les bruits des appareils et nous immerger encore plus dans l'ambiance.

#Lapetitefillesouslaneige #NetGalleyFrance
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A New York, en 1998, la petite Kiera Templeton, trois ans, disparaît lors d'un mouvement de foule à la parade de Thanksgiving.
Toutes les forces de police sont sur le pied de guerre mais les jours passent et aucune nouvelle de la petite fille.
Miren, une jeune journaliste, veut elle aussi retrouver Kiera.
Sa détermination la mènera à poursuivre ses recherches jusqu'en 2010, alors que presque tout le monde a abandonné le moindre espoir..
Obstinément, elle traque tous les indices.

Une quête vraiment haletante.
De multiples sauts dans le temps nous mènent sur les traces de la jeune enfant.
C'est passionnant.
Une écriture brillante et efficace.
Certes, les retours en arrière permanents déstabilisent un peu et font de cette enquête un puzzle dont on a parfois un peu de mal à rattacher les morceaux.
Il est souvent nécessaire de revenir en tête de chapitre pour savoir en quelle année on est.
Mais j'ai vraiment été tenue en haleine et ai fort apprécié cette jeune Miren qui suivra son intuition jusqu'au bout.
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Je ne partage pas du tout les avis positifs.
J'ai trouvé l'intrigue longue et ennuyeuse.
Je m'attendais à une autre fin et je suis restée sur ma faim (ah ah ah).
Non, sérieusement, je n'ai pas apprécié cette fin qui n'en est pas une.
Peut-être qu'Insomnia, le thriller magique que j'ai lu juste avant, et qui, lui, est très intéressant et novateur, m'a tellement plu, m'a tranformée en plus difficile concernant les livres de cet acabit.
Il n'y a rien d exceptionnel dans ce thriller, et si vous voulez vibrer, passez votre chemin.
J'ai la douloureuse impression de m'être fait avoir et cela me met en colère.
Merci par avance de ne pas m'agonir d'injures car je n'ai pas aimé.
Chacun ses goûts et c'est très bien comme ça.

Ps : je ne suis pas d'accord du tout avec celui ou celle qui a comparé ce livre avec un Joël Dicker. Rien à voir.
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"Ne cesse jamais de chercher..."

Miren, étudiante obstinée en journalisme, est bien décidée à suivre ce conseil, coûte que coûte, pour retrouver Kiera, enlevée à l'âge de trois ans...

Auteur au succès mondial, l'auteur espagnol Javier Castillo nous embarque dans une enquête hypnotique. "La Petite Fille sous la neige" est une bouleversante descente vers les profondeurs, dans les replis les plus obscurs de la nature humaine... La nouvelle série événement sur Netflix !

Je remercie @audiolib et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de le découvrir en version audio en avant-première puisqu'il sortira le 30 août prochain !

La scène s'ouvre à New York, le 26 novembre 1998. Pendant la parade de Thanksgiving, Kiera Templeton, âgée de trois ans, disparaît soudain dans la foule. Après avoir fouillé toute la ville, les policiers ne retrouvent que quelques mèches de cheveux à côté des vêtements que portait la petite fille.

En 2003, le jour où Kiera aurait fêté ses huit ans, ses parents reçoivent un colis inattendu : il contient une cassette VHS avec un enregistrement d'une minute où l'on voit leur fille jouer dans une pièce inconnue avec une maison de poupées en arrière-plan. Mais, il y a trop peu d'indices, le temps passe et l'enquête piétine jusqu'à devenir un cold-case...

Attirée par cette affaire, Miren, une jeune étudiante en journalisme à l'université de Columbia, poursuit ses recherches pendant douze ans et découvre bientôt de nouveaux indices. Sa détermination à retrouver coûte que coûte l'enfant n'est pas un hasard car Miren porte aussi de lourds secrets et elle s'identifie à elle… Retrouver Kiera lui permettra peut-être enfin de se reconstruire et de chasser définitivement les fantômes du passé...

J'ai eu la chance de découvrir ce polar en version audio grâce à la narratrice Sara Chambin qui prête sa voix aux différents personnages. Son interprétation permet de susciter l'émotion en particulier pour les parties dialoguées que j'ai trouvé très vivantes. Mais, sa voix était un peu trop monocorde pour les parties narratives qui manquent un peu d'intonation pour moi, créant un sentiment de monotonie au fil de l'écoute.

Le flux narratif est convenable, ni trop lent, ni trop rapide, ainsi que les interludes musicaux qui laissent planer le mystère et créent une atmosphère plutôt anxiogène tout au long du roman. La structure narrative contenant de nombreux flashbacks permet de préserver le suspense de manière efficace jusqu'au dénouement inattendu, même si j'ai trouvé qu'ils avaient tendance à casser le rythme de l'intrigue.

Un autre bémol sur le côté un peu trop mélodramatique de l'histoire qui m'a plutôt lassée à la longue. L'auteur dénonce le sensationnalisme de certains journaux à scandales, mais, j'ai eu l'impression que, lui-aussi, cherche avant tout à susciter l'émotion au détriment de la réflexion tout au long de son roman.
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Le 26 novembre 1998, à New York. Kiera Templeton, âgée de trois ans, assiste avec ses parents à la parade de Thanksgiving. Une explosion de confettis provoque une bousculade et l'enfant est séparée de son père lorsque celui-ci tombe. La police arrive rapidement sur les lieux, la foule recherche la petite : personne ne sait dans quelle direction elle est partie. Une heure plus tard, dans un immeuble, des mèches de la longueur de ses cheveux sont retrouvées à côté de ses habits.


Une semaine plus tard, Miren Triggs, une étudiante en journalisme, décide d'enquêter sur cette disparition. Les journaux ont publié des photos de la petite. Miren veut qu'au moins une personne ne la recherche pas pour de l'argent. Elle est déterminée à apporter des réponses aux parents de qui elle devient proche. Aussi, elle est alertée quand, cinq ans plus tard, en 2003, ceux-ci reçoivent une cassette vidéo. Sur l'étiquette, sont inscrits le chiffre 1 et le prénom Kiera. L'enregistrement dure une minute. Sur l'image, une petite fille de sept ou huit ans joue à la poupée. Comme les Templeton, elle est persuadée qu'il s'agit de Kiera. D'autres cassettes seront déposées : peu, mais suffisantes pour entretenir l'espoir.


Le récit alterne entre différentes années (1998, 2003, 2010, etc.), comme une boucle, sans chronologie déterminée. À chaque début de chapitre, la temporalité est indiquée, ainsi que le nom du personnage qui livre sa perception ou ses informations. Envoûtés, nous naviguons d'un élément à un autre, effectuons des retours en arrière et des bonds dans le temps. Même si nous découvrons avant les protagonistes, le déroulement des événements du jour de la parade, ils sont dévoilés tardivement. Aussi, nous cherchons à comprendre et à imaginer l'issue de l'histoire.


Miren s'investit entièrement dans sa quête. Jamais, elle ne lâchera la petite Kiera. Sa recherche de vérité est essentielle à sa propre survie. J'ai été touchée par sa détermination et par son vécu. J'ai aimé son approche du journalisme. Son regard dénonce le sensationnalisme. Elle est, évidemment, ambitieuse, mais pense que son métier est surtout au service des citoyens. Retrouver Kiera répond au besoin de sauver l'enfant et de soulager les parents. Vendre du papier n'est pas sa seule motivation. Ses investigations sont aussi guidées par la compassion. J'ai été bouleversée par le chagrin des parents, à qui je me suis identifiée. L'auteur dépeint leur désespoir, mêlé d'espérances. Il décrit la désintégration de leur existence. Il évoque des affaires réelles, qui glacent le sang. Mes angoisses au sujet de la sécurité de ma fille, qui étaient déjà très prégnantes, ont été attisées. Enfin, la fin m'a ébranlée…


J'ai adoré La petite fille sous la neige.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 324 pages sur ma liseuse.
Tout avait tout pour me plaire en lisant la 4eme couverture de ce livre et à la fin je sais pas il me manque quelque chose. Si ce n'est la ténacité de Miren jeune étudiante en journalisme pour retrouver Kiera 3 ans disparue lors d'une parade de Thanksgiving après le reste ..... ces sauts en arrière revenir au présent j'ai eu beaucoup de mal. L'écriture était telle que je n'ai rien ressenti pour les parents de la petite Kiera,dommage. Par contre j'ai bien aimé la fin un peu moins l'epilogue qui nous fais signe d'un tome 2 si c'est de la même trempe je vais hésiter mais bon comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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