J'ai découvert
Claire Castillon avec «
les longueurs » : un roman ciselé mais déjà éprouvant. A la bibliothèque, je feuillette les premières pages de
Proxima du Centaure et tout de suite, à nouveau, l'écriture m'embarque, m'intrigue, me séduit.
Je lis le premier chapitre, un bout du deuxième et le doute me prend. Où l'autrice nous emmène-t-elle avec cette histoire violente et tragique, recouverte d'un fin voile de poésie ?
Parce que je me moquais bien de l'intrigue, j'ai de nouveau feuilleté pour tenter de comprendre. J'ai attrapé des phrases par ci par là, puis j'ai lu la fin.
Celle-ci m'a confirmé ce que je craignais : il n'y avait ni espoir, ni rédemption possible. Impitoyablement, l'autrice nous menait vers la seule fin envisageable. Une leçon de vie, d'humanité, d'empathie et d'écriture. J'ai refermé le livre et l'ai rapporté à la bibliothèque.
Peut-être que d'autres avec le coeur plus accroché que moi y parviendront.