proxima du centaure me faisait vraiment de l'oeil,
une jolie couverture, un résumé poétique mais assez mystérieux pour pousser à lire.
il ne m'en fallait pas plus.
pourtant, j'ai adoré la plume de claire castillon, jolie et bien tournée mais je n'ai pas accroché du tout à l'histoire. notamment parce que je n'ai pas compris (et ne comprend toujours pas) ou l'auteur voulait en venir, si elle voulait en venir quelque part ni ce qu'elle voulait réellement raconter.
wilco est amoureux d'apothéose, un jour qu'elle passe devant sa fenêtre, il se penche pour la regarder et tombe. réveil dans une chambre d'hôpital, dans un état végétatif ou seul son esprit est encore en éveil.
si l'écriture est belle, ça n'a été pour moi qu'un enchaînement d'instants pas vraiment significatif, de souvenirs drôle/touchant mais qui ne racontait pas grand chose et de rêve un peu "too much" ou il imagine ce que fait apothéose en son absence ainsi que son entourage. ça m'a semblé être surtout beaucoup de passage qu'il s'invente pour passer le temps jusqu'à la fin du livre, et si c'était joli à lire ça n'en était pas moins assez inintéressant pour moi.
j'ai peut-être simplement loupé le coche pour mieux m'imprégner de l'histoire mais du coup, je suis totalement passé a côté.