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Venom (Donnie Cates) tome 5 sur 9

Iban Coello (Illustrateur)Juan Gedeon (Illustrateur)Luke Ross (Illustrateur)
EAN : 9781302920210
128 pages
MARVEL - US (23/03/2021)
4.67/5   3 notes
Résumé :
The madness of Venom Island has come to an explosive end! But if you thought that story was insane comic book action of the highest order, then shut your yap, buckle in and face front, True Believer - because we're about to outdo ourselves! The Maker, an evil alternate version of Reed Richards with an unmatched intellect and unhinged morals, has been secretly living here on Earth. And for the past few months, he's been fascinated...by symbiotes! Now, prepare to fi n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Venom by Donny Cates Vol. 4: Venom Island (épisodes 21 à 25), et se déroule avant King in Black , par Cates & Ryan Stegman. Il regroupe les épisodes 26 à 30, initialement parus en 2020, tous écrits par Donny Cates, et mis en couleurs par Jesus Aburtov. Les épisodes 26 à 28 ont été dessinés et encrés par Juan Gedeon, avec l'aide d'Iban Coello pour l'épisode 26. Les épisodes 29 & 30 ont été dessinés et encrés par Luke Ross. Les couvertures ont été réalisées par Ryan Stegan, sauf celle du 28 par Geoff Shaw. Les couvertures variantes ont été réalisées par Mark Bagley et Ryan Stegman (*4). Il comprend également les 10 pages du Free Comic Book Day 2020, réalisées par Cates & Stegman.

Eddie Brock repense à la décision monstrueuse qu'il a dû prendre : sauver son fils maintenant, tout en libérant la déité Knull qui s'est alors mise en route pour venir anéantir l'humanité. Il l'a annoncé aux Avengers qui l'ont renvoyé chez lui, en lui indiquant qu'ils le recontacteraient une fois qu'ils auraient un plan. Chemin faisant sous la pluie, il est attaqué par un individu portant un costume, sorte de croisement entre celui de War Machine et celui de Agent Venom. Il s'appelle Virus, et repart sur une aile de Goblin, en laissant derrière lui une citrouille avec des yeux de symbiote Venom. Plus tard, une petite frappe court comme un dératé dans les ruelles, pour échapper à un poursuivant enveloppé de ténèbres. Ne regardant pas devant lui, il se heurte à un individu d'une forte stature à qui il manque la main gauche, en travers de son chemin : Eddie Brock. Celui-ci se charge de récupérer son symbiote qui poursuivait l'homme, et explique que c'est le moyen le plus simple qu'l a trouvé pour choper le fuyard et pouvoir l'interroger car il possède des informations dont il a besoin. Un peu plus tard, Eddie Brock retrouve son fis Dylan, et lui explique qu'il sait où trouver la personne qui va les aider à comprendre ce qui arrive à son fils. Il se transforme en Venom, et prend son fils sur le dos pour filer de gratte-ciel en gratte-ciel.

Eddie Brock ne s'en est pas rendu compte, mais ils sont suivis par Virus. Ils arrivent enfin à l'adresse indiquée et le propriétaire finit par leur ouvrir : Eddiy & Dylan pénètrent dans le laboratoire de Maker, un Reed Richards rescapé de la Terre 1610. La discussion s'engage : Eddie souhaite que Maker analyse son fils, en échange de quoi il pourra conserver les échantillons. Mais Dylan et le symbiote estiment qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Effectivement Maker a réussi à créer un symbiote synthétique dont il s'est revêtu et qu'il finit par faire apparaître. le combat entre lui et Venom est interrompu par l'irruption de Virus sur son aile, faisant feu avec son armure, et tenant une citrouille explosive dans chaque main. le combat s'engage du coup entre Virus et Venom, et Maker en profite pour vaquer à ses occupations, en l'occurrence ouvrir un portail vers une autre dimension. Par l'effet de succion ainsi créé, Venom, Dylan et Virus se retrouvent aspirés de l'autre côté, sur la Terre d'une autre dimension.

En attaquant ce tome, le lecteur est bien conscience de deux choses. Tout d'abord il sait qu'il ne va pas retrouver les dessins de Ryan Stegman parce que celui-ci est déjà en train d'illustrer King in Black, le crossover suivant. Ensuite il se doute bien qu'il va découvrir un prologue audit crossover. Autant il a raison sur le premier point, autant il n'est pas bien sûr de ce qu'il en est pour le deuxième. Déjà le coup d'un voyage dans une autre dimension (la Terre 1051, pour ceux qui suivent) sent le bouche-trou. En effet Knull est déjà présent dans l'univers principal, et il n'y a pas de raison d'en ramener un deuxième. du coup, son implication vacille : ne serait-ce qu'un récit bouche-trou, le temps d'arriver à King in Black ? le début lui donne plutôt raison : le scénariste prend son temps pour révéler l'identité de Virus, qui ne s'avère guère enthousiasmante. Eddie et Dylan Brock doivent rejoindre la résistance pour faire tomber un despote planétaire qui porte un symbiote avec lequel ni celui de Venom, ni celui de Dylan ne parviennent à communiquer. La rébellion est constituée d'un petit groupe d'irréductibles portant eux aussi un symbiote : Agent Venom, Agent Spider-Man, Agent Carnage, Agent Deadpool et Agent Mania. C'est très dérivatif, et bien sur ce petit groupe de rebelles parvient à déjouer la surveillance planétaire du grand tyran Codex. C'est aussi convenu que peu imaginatif.

Le prologue de 10 pages est dessiné par Ryan Stegman, et le lecteur se souvient immédiatement de ce qu'il apprécie dans cet artiste : les silhouettes et les expressions de visage exagérées, dramatisées, et le dynamisme des mouvements. Il constate également que l'artiste devait être pressé, car les décors sont sous-entendus plus souvent qu'à leur tour, et plusieurs cases paraîtraient bien fades si elles étaient privées du savant habillage de couleurs de Frank Martin. Cela lui rappelle les séquences de plus en plus pressées du précédent crossover Absolute Carnage. du coup la transition au dessinateur suivant s'effectue sans trop de regret. Dans un premier temps, Iban Coello donne l'impression de singer Stegman, en moins consistant, en plus appliqué. L'encrage est moins assuré, revenant régulièrement à des traits fins pour détourer les éléments de décors, ou certains visages. D'un certain côté, cela souligne que Coello fait du sous-Stegman, de l'autre côté ce n'est pas désagréable qu'il passe plus de temps à représenter les décors, les personnages ne donnant plus l'impression d'évoluer sur une scène vide de tout (mais sous une pluie battante). La ruelle du début donne l'impression d'être vraiment intégrée dans un milieu urbain plus large, et pas juste une toile peinte tendue en arrière-plan, et les personnages se déplacent en fonction de sa géométrie, et pas seulement en fonction des traits de direction offrant la composition la plus dynamique. Il en va de même pour le laboratoire de Maker qui ressemble bien à ce que le lecteur a pu en voir dans des épisodes précédents de la série avec une volumétrie consistante d'un plan à l'autre. Certes les décors disparaissent pendant les affrontements physiques, comme dans tout comics industriel de superhéros.

Puis le lecteur passe aux épisodes 27 & 28, et il constate que Coello a opté pour un encrage plus gras et moins régulier des traits de contour. Cela leur apporte une solidité plus importante, et une forme d'irrégularité évoquant des individus et des éléments plus réels, moins parfaits. Il est également visible que la coordination entre le dessinateur et le coloriste a franchi un palier pour une complémentarité plus aboutie, et du coup des dessins semblant mieux finalisés. le dessinateur trouve sa façon à lui de dramatiser les situations que ce soit pour les postures des protagonistes ou les visages, avec une touche de dérision bien dans le ton de la narration. Finalement, le dessinateur donne l'impression de savoir que cette histoire n'a pas grande importance, mais que ce n'est pas une raison pour bâcler, qu'au contraire il peut en profiter pour se montrer plus iconoclaste, plus parodique, et ça fonctionne plutôt bien. Luke Ross adapte sa façon de dessiner pour rester dans le même ton que Iban Coello, avec un rendu un peu moins maitrisé, donnant parfois une impression un peu fouillis sans raison, et un peu naïve dans la façon de représenter les personnages en civil. le lecteur finit par trouver son content dans les épisodes 26 à 28, et se contente de ce qu'il a dans les deux suivants.

La narration visuelle n'est donc pas catastrophique, pas un pis-aller faute de Ryan Stegman, avec deux épisodes vraiment bien menés, les 28 & 29. du coup, l'intérêt du lecteur augmente un peu : certes cette histoire n'est peut-être pas indispensable mais elle peut être agréable. le scénariste joue un peu la facilité avec cet individu s'étant rendu maître du monde, sauf pour une demi-douzaine d'irréductibles, et son identité réelle ne surprendra pas le lecteur. La résolution du conflit repose sur un truc éculé et un peu naïf, mais fonctionne quand même parce que sa logique respecte celle de la série. du coup, le lecteur sent qu'il se laisse prendre par les sentiments. S'il n'est pas déjà impliqué dans ces personnages sur le plan affectif, il n'aura pas eu la curiosité de lire ces épisodes. Il est donc plus vraisemblable qu'il éprouve un petit quelque chose pour ce pauvre Eddie Brock marqué par la déveine, tentant d'améliorer la santé de son fils, même si le problème le dépasse. Cates lui ayant déjà fait le coup d'utiliser Maker comme un artifice narratif bien pratique, il voit le coup venir et sait à quoi s'en tenir. La suite du récit repose sur une trame squelettique, mais le scénariste a su placer son personnage principal dans une situation fort inconfortable sur le plan sentimental, le lecteur ne pouvant pas s'empêcher de ressentir un élan de sympathie parce qu'Eddie ne méritait pas ça. Son intérêt pour la lutte contre Codex dépend de ce qu'il prête comme intention à l'auteur. L'histoire prise pour elle-même reste dans un registre très convenu, mais elle est bien exécutée. En revanche s'il la considère sous l'angle d'une ouverture de la mythologie de Venom pour qu'elle gagne en envergure, il a du mal à s'y intéresser en sachant que le scénariste quitte la série à l'épisode 200, c'est-à-dire le 35 dans la numérotation actuelle, et donc qu'il n'a plus le temps de développer grand-chose.

Un tome en demi-teinte : Donny Cates continue de bien s'amuser, mais sans forcer. Iban Coello fait des étincelles le temps de 2 épisodes, les 3 autres étant moins intéressants sur le plan visuel. Eddie Brock suscite toujours autant la sympathie, malgré une intrigue prévisible, et la dynamique autour des symbiotes continue d'aller de l'avant. Entre 3 et 4 étoiles, en fonction de l'investissement du lecteur dans la série.
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