Dans cet album, la 4ème des Tuniques bleues, en pleine guerre de sécession, les troupes nordistes et confédérées n'arrivent plus à se faire la guerre "entre gens civilisés", sans cesse tiraillées par les "sauvages (les Commanches et les Mexicains) qui grouillent dans la région.
Pour y remédier, Chesterfield et Blutch sont victime d'une comédie: on fait semblant de les exclure de l'armée pour qu'ils intègrent les rangs des hors la loi et finissent par localiser le repère de leurs ennemis.
Cet album est assez confus au niveau du scénario, on n'y comprend pas grand chose, mais heureusement, les gags et bons mots continuent à fuser et faire mouche, Blutch est toujours autant obsédé par la désertion et Chesterfield par l'honneur et l'amour de l'uniforme.
Ca bouge, il y a de l'humour, de l'amitié. Ca se laisse lire!
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Un épisode un peu raté au niveau de l'histoire car bourré d'incohérences. l'idée était pourtant bonne : des mexicains et des indiens profitant de la guerre pour piller les armées fatiguées, mais la suite ne tient pas la route.
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Pour nous montrer l'ineptie et la bêtise de la guerre, Cauvin met en scène des bandits mexicains et une tribu indienne qui vienne, par leurs raids, empêcher Nordistes et Sudistes de se massacrer à grands coups de charges inutiles et meurtrières.
C'est bien vu.
Mais le reste m'a semblé taillé à l'emporte-pièce. Blutch et Chesterfield sont congédiés, renvoyés, dégradés... c'est d'autant plus facile que, non content d'être un tire-au-flanc de premier ordre, Blutch pète un câble et insulte le général aux commandes qui se venge en les envoyant au casse-pipe. Mission: se faire recruter par les hors-la-loi (d'où le titre) et indiquer aux troupes fédérées et confédérées le repaire des bandits.
Ils vons s'en acquitter non sans mal. Au passage on a droit à une belle démonstration de mitrailleuse Gatling, car on peut toujours compter sur les hommes pour inventer de nouveaux moyens de s'entretuer.
Moralité: à la fin, on peut reprendre le massacre où il s'était interrompu, preuve de la bêtise des hommes. Blutch tient une petite victoire, il semblerait qu'un canon sudiste pointe régulièrement la position du général Küstler...
On a un tome très très moyen. Au-delà de l'idée de base qui consiste à renvoyer des soldats "pour de faux", idée pas trop originale, Cauvin peine à retrouver du souffle et des rebondissements suffisants pour alimenter le récit. C'est poussif et les dialogues, nettement moins inspirés que d'habitude, n'ont pas réussi à me dérider.
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