Lors d'un voyage, dix personnes se retrouvent coincées dans un monastère suite à une montée des eaux qui a ravagé le pont qu'ils devaient emprunter. Ils partageront la vie du monastère jusqu'à ce que le pont soit réparé.
Pour passer le temps ils vont assister à l'office religieux tous les matins et décident de passer l'après-midi en se racontant des nouvelles chacun leur tour.
Parmi les dix personnes du groupe, se trouvent cinq femmes : Parlamente, Oisille, Longarine, Enasuite et Nomerfide, et cinq hommes : Hircan, Gueburon, Simontault, Dagoucin et Saffredent.
Leurs histoires abordent les thèmes récurrent comme la fidélité, la vertu, le sens du sacré, le respect du mariage, etc. Les moines y sont souvent bousculés, les maris et les femmes infidèles sont souvent bien punis. Ces échanges sont drôles et piquants, la lecture est réjouissante et la langue transporte le lecteur à une autre époque.
La lecture semble parfois redondante, mais le découpage permet de lire une histoire par jour si on le souhaite. C'est ainsi que je l'ai lu, on y prend sans doute plus de plaisir, qu'on se met dans la situation des personnages qui racontent.
Il semble que ce roman devait être un équivalent du Décaméron de Bocacce, mais Maguerite de Navarre ne put pas finir la huitième journée, sa mort ayant interrompue l'criture.
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