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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis un fervent admirateur de Javier Cercas et j'avais été particulièrement dérouté par Terra Alta ne retrouvant pas dans ce roman le style très particulier de l'auteur. Pour Indépendance j'avoue que l'histoire m'a fortement intéressé et j'ai lu très rapidement ce livre . On retrouve l'inspecteur Melchor chargé d'une enquête sur un chantage dont est victime la Maire de Barcelone.
J'ai retrouvé les tournures de phrases si particulières de Cercas et ses longues réflexions sur la situation politique de l'Espagne mises en scène à travers les conversations des divers personnages du roman. Il prend le parti pris, marqué, d'un policier justicier, pourquoi pas puisqu'il s'agit d'un roman. Au terme du livre on suit une conversation qui est en fait un condensé de plusieurs conversations simultanées, une recette de Mario Vargas Llosa que Cercas admire. Cependant que restera-t-il dans ma mémoire de ce roman qui reste un petit scénario policier à côté des Soldats de Salamine par exemple ? Pas grand chose à mon avis. D'autre part je ne comprend toujours pas pourquoi cet auteur éprouve le besoin de citer à plusieurs reprises la marque Coca Cola dans les deux romans et la messagerie WhatsApp plus de dix huit fois dans Indépendance et d'autres marques dans un soucis maniaque de précision . Il va même jusqu'à se citer lui même, plusieurs fois, en mettant en scène la publication de Terra Alta pendant l'enquête menée dans Independance .
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Melchior Marin, policier en terra alta, est appelé à la rescousse à Barcelone pour assister une brigade dans la résolution d'un chantage à la sextape sur la maire. Ce roman constitue la deuxième partie d'une trilogie. Je n'avais pas lu le premier et ceci n'a pas gêné ma lecture. Petit policier de vacances sans grande prétention mais qui se laisse lire.
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L'inspecteur Melchor vit mélancoliquement en Terra Alta, une région rurale catalane où la nature est prenante et la société encore marquée par la guerre civile espagnole (1936-1939). Après avoir perdu son épouse, il élève seul sa fille Cosette. Il faut dire que le flic trentenaire est un inconditionnel des Misérables de Victor Hugo qu'il a découvert en prison quinze ans plus tôt.

Malgré l'ennui doucereux qui l'accable, l'invitation de Blai, l'ancien chef de l'Unité d'Investigation de Gandesa, à rejoindre provisoirement la brigade anti-enlèvement de Barcelone, le motive moyennement.
Premièrement, parce qu'en son for intérieur, il sait que la capitale catalane ne manquera pas de lui rappeler l'assassinat de sa mère, prostituée de son état, par des fils à papa jamais identifiés.

Deuxièmement, parce qu'il espère quitter les Mossos d'Esquadra (police catalane) depuis qu'il a réussi son diplôme de bibliothécaire grâce à la formation qu'il a suivie durant son temps libre. Mais, contre toute attente, Blai parvient à le convaincre en lui expliquant que la maire de Barcelone est victime d'un chantage à la sextape (vidéo porno amateur).

Commence alors la traque aux délinquants qui, finalement, ne s'avèrent qu'un écran de fumée masquant les vrais coupables. Je n'en dirai pas plus...

Ce roman est la suite de « Terra Alta » où l'on fait la connaissance intime de l'inspecteur Melchor et de son épouse Olga. Je me réjouissais donc de découvrir ce deuxième opus, mais j'ai été un peu déçu. Pourquoi ? Essentiellement pour trois raisons.

Tout d'abord, Javier Cercas insère sciemment dès le deuxième chapitre des éléments permettant de deviner l'issue du récit. J'avoue que ce procédé littéraire me laisse dubitatif, car à part tuer une partie du suspense, il n'apporte pas grand-chose.

Ensuite, lors de l'immersion des policiers dans la haute bourgeoisie catalane, j'ai eu l'impression de lire un terne Ersatz des enquêtes de Pepe Carvalho, le mythique détective privé créé par Manuel Vázquez Montalbán. En se coupant de la Terra Alta, c'est comme si la vie de Melchor perdait sa couleur et ce qui faisait son charme.

Enfin, la qualité de l'écriture me semble inégale d'une page à l'autre. Est-ce le fait des traducteurs ou de Cercas lui-même ? Je l'ignore, mais il y a vraiment des passages où l'on a le sentiment de côtoyer un auteur débutant...

En fin de compte, l'espoir déçu de me régaler avec la même intensité que lors de la lecture de Terra Alta.
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