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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En route pour le Grand Nord, les grands espaces, la nature dans toute sa splendeur, puissante et hostile à la fois.
Je ne connais pas l'ouvrage d'origine de Jack London, mais Chabouté - que je ne connais pas non plus - en fait une adaptation superbe. Un dessin épuré, qui rend hommage aux immensités glacées, une économie de mots, ceux d'un homme solitaire, qui pense pouvoir faire seul le trajet qui est le sien, avec pour seul compagnon un chien.
L'homme nous livre ses pensées, au gré de son avancée dans le froid, il dialogue avec son chien. On suit ses pas, on observe son combat, sa lutte, car dès le début c'en est une, pour sa survie. Il parle, parce qu'au fond de lui, il sait. Et le chien aussi sait.
Construire un feu. La seule touche de couleur dans ce grand désert blanc ... Tout l'enjeu est de savoir qui, de l'homme ou de la nature, va l'emporter ...
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Très belle adaptation de la nouvelle de Jack London. Christophe Chabouté nous propose un dessin épuré, en noir et blanc, ou seul le feu vient nous apporter un peu de couleur, de chaleur.
À l'instar de son adaptation de Moby Dick, l'auteur a choisi de laisser parler les images. le texte se fait rare et beau. Nous sommes encore une fois pris par un dialogue et les silences entre un homme et un animal.
La fin, dès le début, paraît inéluctable : la nature ne fera aucun cadeau; mais qu'importe, chaque page est un vrai tableau.
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A la fin du XIXème siècle, des milliers de chercheurs d'or se lancent à l'assaut du grand froid canadien pour atteindre la région reculée du Klondike et ses cours d'eau source d'espoir et de richesses. Chabouté nous propose une libre adaptation de la nouvelle de Jack London. Nous suivons l'un de ces aventuriers au milieu de la neige et des sapins, par un froid flirtant dangereusement avec les -60°, avec un chien pour seul compagnon. Dans ces conditions inhumaines, la survie se joue à peu de choses, et essentiellement… à un feu. Chaque choix, chaque geste compte. L'auteur parvient parfaitement à retranscrire dans ses cases l'importance tragique de ces moindres détails.
Glaçant.
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L'auteur de la BD a voulu en image retracer le contenu de la nouvelle de Jack London.

Un chercheur d'or, l'auteur ne lui a pas donné de nom, est seul dans le désert blanc de neige du Klondike sous moins de 50 degrés. Seul, non pas tout à fait, il est accompagné de son chien. Il marche pour retrouver un groupe qui campe à une longue journée de marche. Sans imprévu néfaste, il doit y arriver. Il sait qu'il doit sa survie à un feu qui peut le réchauffer mais des imprévus ont mis à mal son but. Parmi les imprévus : la couche de glace recouvrant le Yukon se rompit et il tomba à l'eau, il n'avait plus de sensibilité dans ses doigts et était mis en difficultés pour allumer le feu. Ses pieds étaient également gelés. Lorsqu'il arriva a allumé un feu, la chaleur fit tomber de la neige en suspension sur les branches d'un sapin. Celle-ci tombant éteignit le feu. L'homme décida de courir pour se réchauffer les pieds mais il s'épuisa alors que la neige lui arriva à mi mollet. Exténué, il s'arrêta et s'endormi. le chien voulu sauvé sa peau et abandonna son maître.

Le chien connaissait les bienfaits du feu, c'est pourquoi, il suivait son maître.

Les images montrent un homme seul qui pense au danger auxquels il est assujetti. Il a pour seul compagnon son chien qui lui est soumis jusqu'à son instinct de survie. Des images sans bulles, parlent d'elles même, nous laissant entrevoir les difficultés auxquelles l'homme est confronté.

Jack London nous donne une grande leçon de courage. L'auteur a lui-même connu ces difficultés dans le Klondike. Avec ses dons d'observations - entre autre les réactions du chien – il était bien placé pour nous en parler.

Nous pouvons déduire du récit, qu'il peut nous arriver à tous des difficultés où notre salut salvateur passe par l'aide des autres et c'est d'autant plus beau que dans ces circonstance l'aide est gratuite et la raison aiguisée.

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Construire un feu et une adaptation en bande dessinée par Chabouté de la courte nouvelle de Jack London.

Le dessin est précis (j'aurai pu presque dire « chirurgical ») et l'ambiance du Grand Nord dans sa désolation hivernale est plutôt bien rendue et les évènements sont d'une certaine manière vivants.

Les couleurs sont presque absente en dehors du « Feu » , qui, quand on est un aventurier se précipitant dans la ruée vers l'or, est le seul moyen de survivre, car le froid, le « Grand froid » est omniprésent... mais de toute façon, comme le disait le vieillard de Sulphur Creek, en dessous de -45°, nul homme ne devrait s'aventurer seul dans le Grand Nord.

Vraiment un très bel album qui m'a donné envie de lire le texte original que je ne connaissais que de nom (de plus Jack London étant dans le domaine public, on trouve facilement le texte sur internet) et qui est repris ici par petites touches.

Même si le texte de London est très court, je trouve, après lecture que l'adaptation est légèrement plus rapide, le texte original jouant plus sur un crescendo dans l'histoire, l'inexorabilité du froid y étant encore plus oppressante. Par contre, si cette adaptation a relativement peu de texte, l'essentiel est là et ce qui n'est pas écrit est très bien transmis par le dessin vraiment incisif également bien servi par la qualité du papier et du tirage.

Une très belle BD donc qu'on lit malheureusement trop vite !
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Construire un feu est une adaptation du célèbre romancier Jack London à qui la littérature américaine doit notamment Croc Blanc et L'appel de la forêt.

Le scénario est presque d'une simplicité déconcertante : un homme traverse avec son chien la région très hostile du Yukon en quête d'or et de gloire. Chabouté parvient très vite en quelques images à nous imposer ce grand désert blanc. le froid est le principal ennemi de l'homme dans cette région reculée. A mesure que l'historie avance, on a véritablement froid pour cet homme qui commence à geler. J'ai eu des frissons pendant toute ma lecture. C'est du grand art !

Le gros reproche de ce récit est qu'il n'est pas assez étoffé. C'est vrai que chaque geste est analysé. Il faut aimer ce type d'histoire. Cependant, force est de reconnaître qu'elle est très bien retranscrite par l'auteur avec cette superbe voix off commentant le récit d'un homme qui ne parle pas et qui est fixé sur ses pensées pour sa survie.

Une lecture forcément glaciale à -60 degrés Celsius !
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Pas de souci, on sent le froid, la rudesse de l'hiver et la douleur de cette morsure.

Autant j'avais loué son Landru revisité, autant ici, Chabouté colle au plus fidèle du texte de Jack London. J'attendais la patte en plus, son appropriation personnelle de la nouvelle (faut pas habituer ses lecteurs à de tels bouleversements).

Pour autant, la force dégagée dans les passages muets fonctionne à bloc, tout se joue ici, dans ces pages aux non-dits, ces regards perdus, ces échanges entre canin et humain, ces interprétations multiples, où l'on sent la détresse et l'immuabilité du dénouement. En cela Chabouté nous sert sa vision propre de l'histoire et cela fait froid dans le dos.
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Peu de texte mais suffisamment pour poser le décor. On sent rapidement que l'histoire peut dégénérer.
Le dessin est minimaliste mais rend pourtant avec précision l'ambiance polaire des plaines glaciales. On en frissonnerait presque !
Et ce feu salvateur, va-t'il tenir ou s'éteindra-t'il à tout jamais ?
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Je ne connais pas la nouvelle de Jack London, mais cette adaptation est tout bonnement glaçante ! En suivant ce chercheur d'or dans le Klondike avec ce chien, on est envahi petit à petit par le froid et l'humidité.
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Noir, nuances d'ocre et de gris, blanc pour raconter la solitude d'un aventurier dans le Klondike, région du Nord canadien qui attire les chercheurs d'or à la fin du 19ème siècle. Moins 60 degré. Chaque crachat se transforme en glaçon au contact de l'air. Faire du feu est une question de survie, mais quand les doigts s'engourdissent comment tenir l'allumette ? Une adaptation sobre et expressive d'une nouvelle de Jack London en bande dessinée.
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