"Pendant la guerre, le héros quitte l'univers du bourreau, il est envoyé en camp de concentration. Ce sont les mêmes horreurs, les mêmes souffrances, les mêmes bourreaux sous la domination russe comme sous celle des nazis.
Avec l'aide de son psychothérapeute,il analyse les ressorts de cette haine à l'égard des juifs.
(note de l'éditeur)
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J'ai lu ce témoignage rapidement. Je ne pouvais pas abandonner ma lecture afin de la terminer au plus vite, et me libérer de l'énumération des atrocités des camps.
La première partie relate l'avènement d'Hitler, le comportement de son entourage et l'antisémitisme grandissant. C'est instructif,même si ça ne permet guère de comprendre.
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Il m'expliquait que le gouvernement de Vichy avait instauré des décrets antijuifs bien plus sévères que les lois de Nuremberg. La déportation d'enfants juifs était une initiative française et non allemande comme on pouvait le penser.
Si ceux de la première heure (les S S ) étaient issus de très bonnes familles ,des hommes de tous bords et même la racaille avaient bien vite rejoint leurs rangs.Dotés d'une capacité intellectuelle au-dessous de la moyenne (...), ils étaient animés d'un sentiment d'infériorité qui est le vernis classique de la haine.
Hitler qui ensorcelait son auditoire comme un sorcier africain ou un chaman asiatique, était lui-même fasciné par le surnaturel ;
Dans les années 1930, Berlin était devenu véritablement un centre de paranormal.
Dès 1933, les premiers camps furent ouverts aux environ de Berlin.
Pensez que lorsqu'ils nous tuaient comme des mouches, ils érigeaient des lois pour protéger leurs compagnons à quatre pattes.
Mon père disait que ce qu'Hitler ne faisait pas dans la chambre à coucher, il le faisait dans ses discours.
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