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Citations sur Le Quatrième Mur (432)

J’ai trop souffert pour être malheureux.
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Je répétais la phrase de Beaumarchais : « Le théâtre ? Un géant qui blesse à mort tout ce qu’il frappe »
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- je sais ce qui s’est passé à Damour.
- Non. Ne dites pas ça. Vous ne savez pas. Personne ne sait ce qu’est un massacre. On ne raconte que le sang des morts, jamais le rire des assassins. On ne voit pas leurs yeux au moment de tuer. On ne les entend pas chanter victoire sur le chemin du retour. On ne parle de leurs femmes, qui brandissent leurs chemises sanglantes de terrasse en terrasse comme autant de drapeaux.
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Je me suis retrouvé père en hiver, avec la peur au ventre. Passé de l'étudiant en Histoire qui faisait du théâtre pour demain, à l'homme tenant demain entre ses bras.
(p. 56)
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Et puis il a tiré. deux coups. Un troisième, juste après. Cette fois sans trembler, sans que je sente rien venir. Son corps était raide de guerre. Mes larmes n'y ont rien fait. Ni la beauté d'Aurore, ni la fragilité de Louise, ni mon effroi. Il a tiré sur la ville, sur le souffle du vent. Il a tiré sur les lueurs d'espoir, sur la tristesse des hommes. Il a tiré sur moi, sur nous tous. Il a tiré sur l'or du soir qui tombe, le bouquet de houx vert et les bruyères en fleur.
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Lui la gaieté, moi le chagrin. Lui, le cœur en printemps, moi, la gueule en automne.
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La guerre, c'était ça. Avant le cri des hommes, le sang versé, les tombes, avant les larmes infinies qui suintent des villes, les maisons détruites, les hordes apeurées, la guerre était un vacarme à briser les crânes, à écraser les yeux, à serrer les gorges jusqu'à ce que l'air renonce.
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À Athènes, il chantait "Pain, éducation, liberté". Le plus beau mot d'ordre jamais pétri par la colère des hommes, disait-il.
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L’épilogue :
"Et voilà. Sans la petite Antigone, c’est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c’est fini. Ils sont tout de même tranquilles. Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une chose, et puis ceux qui croyaient le contraire même ceux qui ne croyaient rien et qui se sont trouvés pris dans l’histoire sans y rien comprendre. Morts pareils, tous, bien raides, bien inutiles, bien pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement à les oublier et à confondre leurs noms. C’est fini." Jean Anouilh – Antigone (1942)
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un tremblement de terre, une secousse dont on se remet difficilement! Ce livre, très bien écrit ne s'oublie pas: on voit l'actualité Israël-Palestine sous un autre angle.
A lire absolument
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