Le Quatrième Mur

Une lecture qui se laisse faire mais les ficelles sont trop apparentes et l'écriture hésite entre la fiction et l'expérience vécue avec une fin qui détermine tout le roman,cette exploitation de l'Antigone d'Anouilh est artificielle et les bons sentiments envahissent parfois l'histoire.Une écriture et une histoire empreintes souvent de naiveté

Désolée de ne pas être de l'avis de la majorité des lecteurs! Ce texte est bien écrit et c'est ce qui fait que je l'ai lu d'un trait et jusqu'au bout. Voilà pour la forme.
Pour le fond, c'est tout différent : l'amitié ? oui ! Mais au dépend de sa famille en laissant femme et enfant à qui l'on a promis amour et protection? non!
Respecter la parole donnée? oui! Mais cette promesse est tellement utopique, il faut être vraiment naïf pour croire que les humains vont faire une trêve dans leur guerre pour une pièce de théâtre ou quel qu'art que ce soit!
Ce livre m'a laissé un goût amer ! C'était sûrement, je l'espère, recherché par l'auteur !

Et bien comme l'a si bien dit une personne : tu ne feras pas partie des Sorjettes.
Vous ne connaissez pas Antigone d'Anouilh ? Alors commencez par le lire avant de vous frotter au quatrième mur. Je n'y ai pas compris grand chose, j'ai été totalement insensible au parallèle fait avec ce livre puisque je ne le connais pas.
En résumé je n'ai pas apprécié ce Goncourt des lycéens.

Lu en tant que jury du prix littéraire de l'Escale du Livre 2014, prix des lecteurs de Médiathèques.
Autant j'avais aimé ses précédents livres, autant celui-ci est trop violent et trop géopolitique à mon goût.
La trame narrative est pourtant intéressante : monter Antigone d'Anouilh dans le cadre de la guerre du Liban en réunissant sur scène des acteurs d'origines différentes et en conflit. Mais trop de violence se retrouve dans les pages. J'ai été en colère d'avoir à lire un tel livre. Je ne veux pas affronter cette violence humaine.

La violence existe, je n'en doute pas.
Ce que j'en connais c'est ce que m'en raconte les Sorj et consorts.
J'ai la chance de pouvoir m'en éloigner.
Sorj, lui y retourne chaque fois fasciné.
Je ne comprends pas cette empathie, au delà du témoignage.
Je vais donc passer mon chemin.
ce qui me fascinerait, serait de découvrir comment après toutes ces déchirures, la vie à pu renaitre au Liban.

déception...trop d'attente au regard de l'intérêt et du plaisir pris aux précédents livres et peut être en raison des critiques dithyrambiques et d'une couverture médiatique tellement importante..