Georges et Sam sont amis. Ce dernier, mourant, a le projet fou de monter
Antigone d'
Anouilh à Beyrouth. La représentation sera unique et surtout les acteurs viendront des différentes communautés, toutes en guerre les unes contre autres : Druzes, Chrétiens, Chiites, Palestiniens. C'est Georges qui se voit envoyer sur place . Ce dernier décide de tout tenter pour faire vivre et réussir l'idée de son ami.
Bon, sans doute l'actualité n'était pas propice, pour moi en tous les cas, à la lecture de ce livre et j'ai eu beaucoup de mal avec cet idéalisme poussé à l'extrême. Que ce soit à Beyrouth ou même , et surtout, en amont , lors de la période étudiante de Georges. Les réactions des personnages sont courus d'avance jusqu'à "l'accident" de Georges à Beyrouth. Les réactions de ce dernier sont parfois même à la limite du crédible.
Certes le symbole de l'
Antigone d'
Anouilh, le rapprochement entre son élaboration et celle de la pièce de Sam dans le Beyrouth en guerre est remarquablement intelligent. mais , je n'ai pas accroché devant toute cette violence , voulue mais parfois gratuite.
Plus un problème de contexte sans doute. Il arrive de lire des livres au mauvais moment . C'est le cas de celui là.