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Un peu déçue car j'espérais revivre la grande émotion éprouvée lors de la lecture du livre (surtout en ce moment de conflit Israël/Palestine) qui se passe à la frontière du Liban et de la Palestine) Ce n'est pas le cas pourtant cet album est très beau. le choix du noir/gris/blanc me paraît pertinent.
Tout de même, je me suis aperçue que j'avais oublié le premier chapitre qui se passe à Paris or les propos de Sam doivent être rappelés...

A lire avant ou après le livre, mais à lire et méditer en ce moment.
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Une adaptation très réussie du roman de Sorj Chalandon.
Côté histoire, Georges prend le relais de son ami Sam, qui rêve de mettre en scène Antigone de Anouilh. Ce que cette représentation a de hors norme ? Elle doit être joué à Beyrouth dans les années 80, en pleine guerre, avec des actrices et acteurs venant de tous les camps. L'idée est de voler 2h à la guerre, d'offrir une pause, un moment de paix dans un même but artistique.
L'adaptation de Corbeyran est fidèle, et retient l'essence du texte. Les principaux enjeux sont clairs et parfaitement mis en lumière. Les dessins de Horne sont du même acabit : sobres, expressifs, fidèles. le tout en fait un roman graphique qu'on ne lâche pas. On sait que le drame est là, mais on y croit, on espère.
J'ai beaucoup aimé le procédé de faire intervenir le choeur en ouverture et en fermeture de l'oeuvre. Une petite mise en abyme du théâtre, une mise en scène du texte, qui le rend d'autant plus vivant.
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Et la guerre de prendre les corps au hasard des naissances s'affrontant arides.
Moins déchirant que le livre de Sorj Chalandon que la pièce de théâtre de la compagnie La filature par Julien Bouffier mais toujours aussi fort dans son adaptation pudique mais dénonciatrice.
Les dessins sont véritablement sublimes, le jeu des gris donne force à l'inutilité des bombes qui explosent les peaux. Apres la mort sur le passage jamais plus le même Georges ne sait pas comment faire face et l'oeil prend avec brutalité cette inertie mortifère qui bouge les corps pour s'entretuer.
Le massacre de Sabra et Chatila (perpétré du 16 au 18 septembre 1982) comme tous les massacres n'a aucun sens il dessoude les vivants pour des territoires à peine entrepris. du sable s'échappe d'une main lacérée et un corps figé dans des bras se charpie. Une tombe décente ne suffit pas à taire l'horreur.
Une très belle interprétation de ce roman qui reste pour moi un livre majeur, de ceux qui hante nos mots.
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Bouleversant ! Je n'ai pas d'autre mot.
Je découvre Sorj Chalandon, et cette histoire bouleversante (je sais je me répète). le récit est tellement ancré dans l'histoire, dans des épisodes de guerre et de révolte réels, que je n'ai eu de cesse de me dire que tout était vrai, que le héros Georges était Sorj lui-même, et que j'ai eu besoin de vérifier à la fin de ma lecture.
Je n'ai rien à rajouter par rapport au résumé éditeur. le récit est celui d'une idée et d'une ambition totalement folle, irréaliste, et en cela sublime. le scenario ne nous ménage pas, il enchaine les moments de tension, de drame, de violence, issus des expériences personnelles et professionnelles de l'auteur.
Le dessin à l'encre en noir et blanc est suffisamment fin et détaillé, très expressif, totalement maitrisé.
Un coup de coeur, que je vous invite à découvrir.

Je lis ce roman graphique dans le cadre d'une masse critique, pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Marabout. Je m'attendais donc à une nouveauté, or je constate qu'il s'agit d'une réédition d'un ouvrage paru en 2016 avec un changement de couverture, bien choisie car elle a plus d'impact. Cela aurait été l'occasion de corriger les coquilles du texte, dommage.
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C'est une histoire bien triste que voilà. Il est vrai que le sujet traite de la guerre au Liban et du massacre de Chatila. Au milieu de la guerre, il est encore des hommes qui veulent fraterniser en jouant la pièce de théâtre Antigone au milieu des décombres de Beyrouth et en prenant des acteurs issus de chaque camp adverse. Louable idée mais la mise en pratique va se confronter à la dure réalité de la brutalité de la guerre.

Les personnages sont plus vrais que nature. J'aime cela car cela fait authentique et cela ne va pas dans la facilité des sentiments. Cela donne également plus de puissance à l'oeuvre.

Je ne voulais pas au départ conseiller l'achat car c'est une lecture qui peut plomber l'ambiance. Mais bon, cela ne veut pas dire que d'autres lecteurs pourront sans doute passer ce cap pour comprendre et y voir plus clair sur ce que représente ce quatrième mur.
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Encore une fois je découvre un roman par le biais de l'adaptation BD, et cela me donne très envie de découvrir ce roman.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit. le décalage entre les deux personnages principaux étaient tellement énorme, je ne comprenais pas ce qui les unissait. Et le vrai motif du récit est apparut. J'ai découvert un sujet (la guerre du Liban) que je ne connais pas du tout.
J'ai appris ce qu'était le quatrième mur dans le monde du théâtre, mais en finissant ma lecture je me demande si le titre correspond réellement à cette expression. N'est ce pas plutôt le mur derrière lequel nous nous cachons, nous occidentaux, pour ne pas voir ce qu'il se passe ailleurs ?
une lecture troublante. Qui me fait me poser des questions
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Ma déception est d'autant plus grande que le roman de Sorj Chalandon m'avait littéralement subjuguée. Au plus loin que remontent mes souvenirs de lectrice, jamais un livre ne m'a frappé plus fort, plus juste, plus cruellement. Aucune page n'a été plus humide de mes larmes, aucun roman n'est resté si puissamment ancré en moi. Aussi attendais-je de la BD, si ce n'est autant, au moins un peu d'émotion. Mais non, les esquisses ont littéralement aplani les mots, la concision des images effaçant tout le relief du texte original pour ne laisser qu'une histoire triste.

S'attaquer à un tel monument était sans doute un challenge trop ambitieux. Dommage.
Lien : https://www.labiblidekoko.cl..
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User de l'art pour tendre la main à la paix, c'était le projet du protagoniste de cette histoire. Une BD qui permet de plonger au coeur du conflit...
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Ce roman est l'adaptation du roman du même titre de Sorj Chalandon, roman qui avait obtenu le prix Goncourt des lycéens en 2013.
Adapter un roman d'une telle force était un vrai pari (tout comme Au revoir là-haut)
Là encore force est de constater que le pari est gagné. Dès le début la fin se devine mais le sujet n'est pas là. Monter Antigone d'Anouilh à Beyrouth va permettre à l'auteur de nous transporter dans la complexité de la guerre du Liban, en Palestine.
Georges, qui n'est pas à l'initiative de ce projet mais veut aider son ami Sam, qui vit ses derniers mois dans un hôpital parisien à réaliser son projet, va accepter de se rendre dans une capitale en guerre, de risquer sa vie pour créer une trève théâtrale entre les chrétiens, les musulmans et les juifs.
Le dessin en noir et blanc, anguleux, accentue le côté sombre de la guerre, des rapports violents entre les différents "clans".
A découvrir
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Adaptation, en BD, du roman. Quel plaisir de relire cette histoire magnifique et tragique sur un autre support ! Dessins en noir et blanc. Georges fait promesse à son ami Sam mourant de mettre en scène Antigone. Tout en sensibilité et puissance qui prend à la gorge.
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