Ceci est mon 1er
Sorj Chalandon, le résumé me plaisait beaucoup et j'étais persuadée d'être touchée par ce roman. Malheureusement, je n'ai pas été happé par les mots, le roman ne m'a pas transporté. Et pourtant cette histoire relate le récit de ses femmes si fortes. Elles se battent pour vivre et vivent chaque jour comme si c'était le dernier. Elles n'ont plus peur de rien et sont prêtes à tout pour se sentir libres.
Le personnage principal est donc Jeanne, au cours des 1ères pages on découvre l'existence de sa maladie. Une maladie qui la ronge de l'intérieur et qui finit par se voir. Elle en a honte au début, puis elle se libère et la montre au monde entier.
Je m'excuse pour les gens que cela pourrait choquer mais je trouve ce personnage trop cliché. le fait qu'elle est perdue un enfant, que son mari ne puisse pas la soutenir parce que c'est trop dur, on comprends assez rapidement que sa vie est pourrie. Les longueurs sur le début de l'histoire sont lassantes ... et puis arrive Brigitte, puis Assia, puis Mélody. Et la on trouve un peu plus de ryhtme. L'histoire change de cap et Jeanne aussi.
En clair, j'ai apprécié qu'on n'en apprenne un peu mais pas trop sur chacunes de ses acolytes.
J'ai apprécié ce petit côté policier en fin de roman.
J'ai surtout apprécié qu'on s'intéresse à cette maladie, à ces maladies, qu'on montre le côté réaliste. Oui la chimio ça rend malade, oui on perd ses cheveux et tous ses poils (néanmoins tous les cancers ne provoquent pas la chute des poils), oui c'est dur et personne ne mérite de le vivre.
Par contre, je n'ai pas aimé que tous les personnages aient eu un passé misérable, rempli de tristesses,de prisons, et d'échecs.
Je n'ai pas aimé le rytme du livre, un peu redondant par moment et un peu long par d'autres.
Pour finir, je dirais que comme chaque livre que nous lisons l'émotion est propre à chacun, ici je n'ai pas été conquise, mais peut être que vous, vous serez emporté par les mots et que l'histoire réussira à vous tirez une ou deux larmes.